Laurent Batlles : "Des certitudes à avoir"

Coach, pouvez-vous faire un point sur votre effectif ? 

Mathieu Cafaro s’est coincé le cou hier (mercredi), il a passé un scanner qui ne révèle rien de grave mais il ne s’est pas entraîné ce matin. De nombreux joueurs sont sortis en séance, notamment les malades. Ils ont repris de manière individualisée ce mercredi. Ça concerne Anthony Briançon, Louis Mouton et Maxence Rivera. Concernant l’épidémie, on a fait des analyses. On ne sait pas d’où ça vient, ni comment c’est arrivé. Entre huit et dix joueurs ont été touchés, des salariés aussi, tous à des degrés divers. On fait au mieux, c’est assez bizarre à gérer.

Vous avez insisté sur le fait que cette épidémie n’était pas une excuse après la rencontre face à Grenoble...

Il ne faut pas s'en servir comme tel, car à partir du moment qu’un joueur est sur le terrain, c’est qu’on et qu’il estime pouvoir y être. On a eu énormément de discussions avec les concernés, des décisions ont été prises par moi comme par les joueurs malades. Tous veulent bien faire, jouer et performer.

Justement, vous les sentez revanchards après cette défaite inaugurale ? 

Forcément. On a envie de lancer notre championnat, de prendre des points comme on doit le faire. Il faut trouver un équilibre face à notre réalité. On connaît notre effectif actuel, on sait que le mercato est encore en cours. Est-ce qu’on s’interroge sur le dispositif ? En toute honnêteté, on s’est posé la question avant Grenoble. C’est encore le cas avant ce déplacement à Rodez. 

Le terrain est petit, on sera dans un stade plein. On va revivre ce qu’on a vécu là-bas la saison dernière. 

Malgré ce revers, quel bilan tirez-vous de la première journée ?

On a fait les retours vidéo individuels et collectifs, on continue à en faire d’autres aujourd’hui. Nous sommes l'équipe qui a récupéré les ballons le plus haut sur cette première journée, on s’est créé des occasions même si on en a concédé aussi. On a un penalty raté, un but pas validé alors qu’il était valide, plus des opportunités où l’on doit mieux faire. Il faut être un peu plus juste pour prétendre à marquer, améliorer le bloc équipe car car on ne peut pas prétendre récupérer le ballon ensemble quand le bloc est étiré. On l’a vu, on l’a dit aux joueurs. On a confiance même s’il y a, bien sûr, des choses à améliorer. 

Est-ce que cela est lié à un état d’esprit ?

Je pense que dans ce championnat, les équipes qui seront armées collectivement et dans la mentalité, performeront. C’est toujours le cas, en L1 ou en L2. Il y a des certitudes à avoir, qu’il faut renforcer et faire perdurer dans le temps.

Que pensez-vous de Rodez, votre prochain adversaire ?

C’est une équipe difficile à jouer, qui défend bien avec beaucoup de solidarité et qui se projette très bien vers l’avant avec des joueurs en nombre. Leurs transitions sont très intéressantes. Le terrain est petit, on sera dans un stade plein. On va revivre ce qu’on a vécu là-bas la saison dernière.