Laurent Mortel : "Bien appréhender ce match"
De retour aux affaires après une semaine de trêve, les Stéphanoises affronteront Nîmes, ce dimanche (14h30) aux Costières. Face à la lanterne rouge de D2, les Vertes, leaders, devront éviter toute forme de relâchement prévient leur entraîneur.
Comment avez-vous travaillé lors de la trêve internationale qui a débuté après votre victoire face à Nice (4-0) ?
On a travaillé sans nos joueuses internationales. Faustine Bataillard a rejoint l’Équipe de France U19 pour un tournoi en Espagne alors que Yewande Balogun, Regina Otu et Esther Okoronkwo sont allées au Mexique pour disputer trois matches amicaux avec la sélection nigériane. Notre groupe d’entraînement était moins conséquent, ça nous a permis de bosser différemment et le groupe a vraiment bien travaillé. Depuis jeudi, on a retrouvé nos quatre internationales et le groupe est au complet. On verra comment nos joueuses nigérianes se remettent de leurs 24h de voyage et du décalage horaire. Ça m’amènera peut-être à faire des choix.
Si on se concentre sur notre projet de jeu, on n’aura pas à craindre cette équipe de Nîmes.
Cette trêve a aussi été marquée par le retour de Peyton DePriest à l’occasion d’un match test contre Lyon. Postule-t-elle à une place dans le groupe qui se déplacera à Nîmes ?
Peyton a même été buteuse sur ce match. Être décisive contre ces joueuses très expérimentées en D1 montre toute son envie. Elle trépigne d’impatience à l’idée de de retrouver la compétition officielle. Elle a beaucoup travaillé pour maintenir son niveau de forme pendant son absence et aujourd’hui elle est candidate à une place dans le groupe même si l’équilibre est fragile. Je sais que je peux compter sur elle, son envie est grande. Si tous les feux sont au vert, elle sera dans le groupe avec nous.
Après une victoire écrasante à l’aller (10-0), à quel match vous attendez-vous face à Nîmes ce dimanche (14h30) ?
Ça va être à nous de bien appréhender ce match contre une équipe qui rencontre de nombreuses difficultés. Si on se concentre sur notre projet de jeu, si on se rend le match facile et qu’on renforce ce qu’on fait bien, on n’aura pas à craindre cette équipe de Nîmes. Je tiens d’ailleurs à dire que je suis solidaire des joueuses et de ce club qui appartient à l’histoire du football féminin français. Ce n’est pas un bon signe pour le développement de notre sport de voir ce club dans cette posture.