Laurent Mortel : "Ce match sera difficile"
Après la très difficile victoire obtenue en Savoie (0-1), l’entraîneur n’aura aucun mal à rappeler à ses joueuses tout le sérieux qu’elles doivent mettre dans la réception de Thonon ce dimanche (15h) qui pourrait bien les envoyer en D1 Arkéma avec un titre de championnes.
Quel souvenir vous a laissé le match aller très disputé contre Thonon ?
Il y a eu quelques virages, quelques moments-clé dans notre saison et le match à Thonon en fait partie, comme notre large victoire à Nice (1-7) ou notre renversement de match contre Marseille (3-2). À Thonon, le contexte et le terrain avaient été particulièrement difficiles. Il avait fallu un arrêt sur penalty de Maryne Gignoux en fin de match pour assurer notre victoire sur un petit score de 0-1.
Thonon est une des meilleures équipes de ce championnat.
Vous vous attendez donc à une opposition relevée ?
Je continue de penser que Thonon est une des meilleures équipes de ce championnat et qu’elle mériterait d’être bien plus haut dans le classement. C’est une équipe qui prend peu de buts, est bien organisée et pose problème à ses adversaires. Thonon est allée jusqu’en demi-finale de Coupe de France et ne s’est inclinée qu’1-0 contre le Paris SG. Tout indique que ce match sera difficile.
Depuis son faux-pas, Marseille, votre seul concurrent pour la montée, compte 9 points de retard...
Il reste 4 matches et on va les prendre un par un. On ne va pas non plus se disperser parce que Marseille joue deux heures avant nous aujourd'hui (dimanche). On reste sur deux bonnes prestations contre Toulouse et au Puy et on a envie de ne pas enrayer la machine, de continuer sur notre lancée à la maison. Pour la montée, rien n’est acté, même si je préfère être dans notre position plutôt que dans celle de nos adversaires.
Terminer la saison et être champions.
Vous êtes-vous fixé un challenge sur cette dernière ligne droite du championnat ?
Aujourd’hui, il ne s’agit pas de parler de série sur les matches qui viennent, il s’agit de terminer la saison et d’être champions. On ne se souvient jamais des belles séries ou des grosses performances lors d’une saison. Le souvenir qui reste, c’est qui a été champion, qui est montée en D1.