Laurent Mortel : Le Puy, un match piège

Dans quel état de forme se trouve votre groupe après la trêve internationale ?

En dehors de Regina Otu et Laury Jésus qui seront suspendues face au Puy, l’effectif complet est disponible. Nos trois internationales nigérianes et Tanya Romanenko (internationale ukrainienne) sont rentrées de sélection mercredi soir. Jeudi, elles étaient off, et elles ont repris l’entraînement vendredi matin. Il n’y a aucun pépin sérieux à signaler.

À nous de maintenir le cap.

Après le nul concédé face à Yzeure (2-2), les Vertes ont renoué avec la victoire face à Toulouse (4-0). Est-ce le début d’une autre série ?

Tout le groupe a été déçu de voir notre série de victoires s’arrêter mais notre nul contre Yzeure ne doit pas faire oublier que l’ASSE reste sur 17 matches consécutifs sans défaite. Il nous rappelle plutôt qu’il y a des matches-piège et Le Puy en est un mais je peux vous dire que les filles sont avides de continuer leur route. Nous avons 6 points d’avance sur le 2e (Marseille) et il reste 5 rencontres à jouer. C’est à nous de maintenir le cap.

Le Puy-en-Velay est donc un match que vous attendez particulièrement ?

Je sais qu’il y a une certaine attente autour de ce match mais il n’y a pas plus de tension particulière sur ce match de notre côté. Nous avons de bons rapports avec le club comme avec l’entraîneur Pierre-Yves Thomas qui sont tous les deux très respectueux de l’institution ASSE. Au-delà de ça, il nous reste 5 matches pour finir la saison et Le Puy en fait partie. L’ASSE étant un club formateur, elle a formé certaines joueuses qui évoluent aujourd’hui au Puy et voudront sûrement montrer qu’elles auraient pu avoir leur place chez les Vertes. Mais nous avons préparé cette rencontre de la même manière que d’habitude en prenant en compte le contexte, les infrastructures.

À propos d’infrastructures, redoutez-vous l’état de la pelouse du stade Père Fayard ?

Je n’ai pas eu l’occasion de la fouler jusqu’ici mais j’en ai eu quelques échos. J’ai aussi entendu le message qu’a fait passer la Fédération Française de Football sur l’importance des conditions de jeu pour faire progresser le foot féminin. Je suis sûr que Le Puy-en-Velay les as entendus aussi.