«Avec les armes et l'énergie qu'il nous restait»

Christophe Galtier : «Je comprends les sifflets car les spectateurs ne sont pas au courant de ce qui se passe. On veut toujours voir son équipe jouer vers l’avant, d’autant plus quand elle se trouve en supériorité numérique. Notre public est certainement le meilleur en France et notre plus grand soutien. J’ai des relations très particulières avec nos supporters. Mais, cet après-midi, à 14 heures, par 35 degrés, nous avons joué notre 8e match officiel de la saison, soit deux fois plus que notre adversaire. C’était le troisième en sept jours. Romain Hamouma, victime d’une élongation aux ischio-jambiers dès la 20e minute, et Jean-Christophe Bahebeck, qui est parti d’urgence à l’hôpital, étaient nos deux hommes frais en attaque mais ils ont été rapidement touchés. Fabien Lemoine se fait une élongation à une cuisse sur l’expulsion. J’ai trouvé mon équipe vive et alerte durant l’entame, avec beaucoup de situations favorables, et une envie de réussir le match que nous devions faire à domicile. Une fois les trois changements effectués, Kévin Théophile-Catherine souffre d'une entorse à une cheville et Benoît Assou-Ekotto, d'une déchirure aux ischio-jambiers. Nous payons de manière forte l’accumulation des matches. Nous ne sommes pas surpris mais c’est la première fois que je le vis assez durement sur une heure et quart de jeu. Les joueurs n’allaient pas de l’avant car ils ne le pouvaient pas. En tout cas, nous avons remporté notre huitième match du mois et atteint l’objectif de la qualification pour la  phase de groupes de l'UEFA Europa League. Tout en jouant moyennement, avec les armes et l’énergie qu’il nous restait, nous arrivons à finir le mois d’août avec 7 points en championnat. »
 

Ghislain Printant, entraîneur du SC Bastia : «Je vous laisserai seuls juges de l’arbitrage. Les images parlent d’elles-mêmes. Nous aurons deux absents pour aller jouer à Marseille, ce qui sera très pénalisant. Ce match me laisse de l’espoir, mais mon équipe a un peu cédé à la panique, notamment sur le premier but encaissé. Le football est fait d’erreurs. Nous avons subi le plus logiquement du monde  la domination stéphanoise. Ce qui est paradoxal, c’est que nous nous faisons contrer sur le deuxième but, alors que nous jouons à l’extérieur. Après, l y a tout le talent d’Eysseric sur sa frappe.»