Les 5 enseignements de #LOSCASSE
Battus dans le Nord, les Verts ont subi la loi lilloise à Pierre-Mauroy, d'où tous les adversaires sont repartis battus. Après la trêve internationale, les Stéphanois devront faire de Geoffroy-Guichard une place aussi difficile à prendre.
Lille, terre maudite
Il faut remonter à vingt ans pour trouver trace de la dernière victoire de l’ASSE dans le Nord. Alors en Ligue 2, les deux équipes s’étaient affrontées au stade Grimonprez-Jooris, l’ancien stade du LOSC, et les Verts s’étaient imposés, en octobre 1998 (2-1). Depuis, les déplacements lillois sont compliqués pour les Stéphanois. Avec le stade Vélodrome de Marseille, le Stadium Nord, bien qu’encore récent, figure parmi les enceintes de France où la fièvre verte a du mal à prendre. À Geoffroy-Guichard, la tendance s’inverse : les Stéphanois n’y ont perdu qu’à sept reprises face aux Dogues (pour 32 victoires).
Deux défaites face aux deux premiers
Jean-Louis Gasset et Rémy Cabella l’ont souligné après la rencontre : les Verts ont perdu deux fois cette saison, les deux fois face au leader et son dauphin. Contre le PSG (0-4), les Verts ont tenu avant de craquer face à un adversaire peu enclin à laisser passer des points cette saison. Le dauphin lillois, équipe révélation de Ligue 1, leur a réservé le même sort selon un procédé somme toute similaire : une première mi-temps équilibrée puis un coup d’accélérateur après le repos.
Le LOSC, intraitable à domicile
Depuis le début de saison, toutes les équipes qui sont passées par Pierre-Mauroy en sont reparties avec une défaite dans les bagages. Le LOSC a en effet bâti son très bon début de saison là-dessus. Si l’on met de côté la victoire face au FC Nantes (2-1), les Lillois ont inscrit à chaque fois 3 buts pour l’emporter, face à Rennes (3-1), Marseille (3-0) et, donc, l’ASSE (3-1). L’attaque de feu nordiste, symbolisée par Jonathan Bamba (7 buts) et Nicolas Pepe (6 buts), fait des ravages chez tous les visiteurs.
Des statistiques contradictoires
Christophe Galtier et les siens sont à l’aise dans le jeu de contre, quand l’explosivité et la rapidité des attaquants lillois peuvent pleinement s’exprimer. Un scénario que redoutait Jean-Louis Gasset, qui a vite compris que le but du 1-2, signé Bamba, avait fait basculer la rencontre. Dès lors, malgré une domination nette en faveur des Verts, le LOSC s’est installé dans ce qu’il affectionne le plus : le jeu de transition. Ainsi, l’ASSE a bénéficié de la possession de balle (51% - 49%), a réussi plus de passes (82% - 80%) et a centré davantage que son adversaire de samedi (26 – 12). Malheureusement sans réussite.
Geoffroy-Guichard, talisman des Verts
Plus que jamais, le Chaudron semble être l’atout maître des Verts. Le revers à Pierre-Mauroy, le deuxième de la saison, est aussi le deuxième à l’extérieur après celui subi au Parc des Princes. Certes, les déplacements à Paris et à Lille ne seront simples pour personne cette saison. Mais, les Stéphanois ont aussi la chance d’évoluer dans un stade redouté par les 19 autres formations. Après les succès face à Guingamp (2-1), Caen (2-1) et Monaco (2-0), en plus du nul contre Amiens (0-0), les Stéphanois joueront face à Rennes pour préserver leur invincibilité dans leur antre. Seul quatre autres équipes sont dans ce cas.