Les poteaux carrés en vitrine
Le restaurant « Les Poteaux Carrés », situé place Jean-Jaurès à Saint-Étienne, a officiellement accueilli en ses murs des morceaux des fameux poteaux carrés de Glasgow. L’achat entre dans le cadre de la vente aux enchères solidaire réalisée au profit de l'association ASSE Coeur-Vert.
Julien Jeanroch est né en… 1976. Au cœur de son restaurant, place Jean-Jaurès, à Saint-Étienne, il y a quatre poteaux… carrés. On n’exagèrerait à peine en disant que le restaurateur est lié à l’ASSE et à sa riche histoire. Ce lundi soir, son restaurant, les « Poteaux Carrés » n’a jamais aussi bien porté son nom. Pile trente-huit ans après la finale de Glasgow, et toute la magie qui l’entoure, Julien Jeanroch a inauguré l’arrivée d’un bout du mythe du club stéphanois en ses murs. En effet, des morceaux des montants d’Hampden Park, le stade qui a accueilli la fameuse finale de 1976, sont venus, de manière officielle, garnir ses locaux. « Ces poteaux, et tout ce qu’ils représentent, c’est un peu du patrimoine de notre ville, expliquait-il, visiblement ému. C’est une référence à la grande histoire de l’ASSE, les Verts, à Saint-Étienne, et dans toute la France, c’est tellement mythique ! »
En plus de posséder ces morceaux de bois devenus légendes, Julien Jeanroch participe, grâce à son achat, à la vente aux enchères solidaire organisée au profit de l'association ASSE Cœur-Vert, s’appropriant otalement les valeurs de partage et de citoyenneté chères au club de cœur. « Ce n’est pas seulement un coup de pub, il y a une vraie donnée caritative. C’est un tout. Il était inconcevable qu’il n’y ait pas un bout des poteaux carrés aux Poteaux Carrés ! »
Parmi la foule d’invités du restaurant, la simple évocation des fameux montants de Glasgow suffisait à faire remonter à la surface des souvenirs qui ne furent jamais véritablement enfouis. Ah si les poteaux avaient été ronds… Trente-huit ans après, l’analyse de la rencontre face au grand Bayern Munich n’est toujours pas terminée. « C’est logique, analysait Philippe Gastal, conservateur du Musée des Verts. Les poteaux carrés font partie des plus grands événements sportifs français. L’histoire est toujours en marche. Cette finale représente le passé, mais aussi l’avenir. » L’avenir, pour Julien Jeanroch, c’est l’ouverture d’un hôtel-restaurant tout proche de la gare Chateaucreux qui devrait, disait-il, porter encore un bout d’histoire de l’ASSE…
Roland Romeyer, Président du Directoire de l'ASSE, était bien évidemment présent. Il était accompagné de Georges Bereta, amabassadeur du club. La venue de Roland Romeyer n’est d’ailleurs pas passée inaperçue, à un moment décisif de la saison pour les Verts, et les invités n’ont pas hésité à lui témoigner leurs envies de nouvelle(s) épopée(s)… Alors que les poteaux de Glasgow représentent la relation toute particulière entre le public stéphanois et ses envies d’épopées européennes, le Président n’était pas déçu de se séparer de quelques morceaux de bois qui font encore rêver. « Une partie reste au Musée car c’est un pan de l’histoire du club et de la ville. L’autre viendra habiller les commerces stéphanois tout simplement car l’ASSE représente parfaitement sa ville et ses habitants. »