Christophe Galtier avait demandé à ses joueurs de se lâcher à la veille de rencontrer le Royal Sporting Club d'Anderlecht. Si la consigne n'a été respectée qu'en deuxième mi-temps, force est de constater que les Verts ont du répondant lorsqu'ils jouent sans retenue.
Victorieux hier soir à Bruxelles, face au RSC Anderlecht, après avoir été menés 2 à 0 jusqu’à la 62e minute, les hommes de Christophe Galtier ont montré, une fois de plus, qu’ils avaient du répondant. A l’image des renversements de situation effectués en championnat, où ils ont su s’arracher pour revenir dans des rencontres mal engagées face à Paris (1-1), Dijon (1-1), Monaco (1-1) ou Angers (2-1), les Verts ont fait de la « remontada » leur spécialité en coupe d’Europe.
En effet, lors des dix rencontres disputées en Europa League cette saison, les coéquipiers de Loïc Perrin sont parvenus à changer le cours d’une rencontre à cinq reprises : deux fois en décrochant le nul, grâce à des buts de Robert Beric (88e) et Nolan Roux (90+4e) dans les derniers instants des deux premières journées de poule, respectivement face à Mayence et Anderlecht ; trois autres fois en renversant complètement la vapeur,: la première fois à Jérusalem, lors du barrage aller face au Beitar (2-1) grâce à des buts de Fabien Lemoine (15e) et de Florentin Pogba (30e), puis à Bakou face à Qäbälä (2-1) par l’intermédiaire d’Oussama Tannane (45e) et Robert Beric (53e), et enfin à Bruxelles, face à Anderlecht (3-2), après un doublé d’Alex Soderlünd (62e) et un but décisif de Kevin Monnet-Paquet (74e).
Des renversements d'autant plus retentissants qu'ils se produisent à chaque fois dans un laps de temps très réduit. Un quart d'heure à Jérusalem, sept minutes à Bakou et douze minutes à Bruxelles, ce qui démontre que lorsque les Verts se lâchent, conformément au souhait de Christophe Galtier, plus rien ne leur résiste