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Vendredi 12 Mai 2017 à 12h31
Loïc Perrin: «Vivre une belle soirée»
Pour la dernière de Christophe Galtier à Geoffroy-Guichard, son capitaine veut terminer sur la plus belle des notes face au champion de France en titre.
Ce match face au PSG sera spécial pour plusieurs raisons…
La réception de Paris, c’est toujours une très belle affiche. C’est aussi le dernier match à Geoffroy-Guichard pour nous et bien évidemment le tout dernier du coach à domicile. Nous allons essayer de vivre une belle soirée et d’en faire vivre une à tout le monde. Certes, il faudrait un miracle pour obtenir une qualification en Coupe d'Europe la saison prochaine. Mais, nous jouons pour prendre du plaisir, surtout dans un stade plein et face à un adversaire de ce calibre.
Les regards portés sur le coach peuvent-ils vous désinhiber ?
Je ne suis pas sûr que, sur le terrain, nous nous en rendrons compte. Nous allons bien préparer ce match comme nous avons l'habitude avec la volonté que ce soit une belle dernière pour lui. Après tout ce qu’il a fait au club, c'est légitime. L’Europe, un trophée, des victoires de prestige : nous avons vécu de belles choses ces dernières années.
Qu’as-tu particulièrement apprécie chez Christophe Galtier, dans sa manière de manager ?
Il a gardé cette relation qu’il avait avec nous, les joueurs, lorsqu’il était adjoint. Cela a fait sa force. Il est passé dans un autre rôle en tant qu’entraîneur adjoint mais il a toujours gardé une vraie proximité avec nous. L’échange fait avancer et il l’a très bien intégré. J’aime les entraîneurs proches de leur groupe, qui parlent avec leurs joueurs.
Te souviens-tu d’un moment particulier dans votre relation coach-capitaine ?
Au début de la saison 2012-2013, après deux défaites lors des deux premiers matches, tout le monde s’était remis en question. Le coach nous a alors demandés comment était l’ambiance dans le vestiaire, la qualité de l’effectif, ce qu’il faudrait changer selon nous. Derrière, sur les 16 matches qui suivent, nous n’en perdons qu’un. Voilà pourquoi je parle de l’importance des échanges. Sportivement, c’est lui aussi qui m’a replacé en défense centrale. Je savais que ça allait arriver dans ma carrière, peut-être pas aussi tôt. Au final, c’est à ce poste que j’ai pu connaître l’équipe de France. Il a bien senti le coup.
Quel regard portes-tu sur le PSG ?
Paris a encore une petite chance de terminer champion de France. L'équipe va y croire jusqu’au bout, même si elle n'a plus son destin en main. Etre arbitre du titre ? Ce n’est pas forcément notre problème. Il vaut mieux regarder devant que derrière, même si des équipes nous talonnent au classement. Le but, c’est de terminer au moins à cette place-là. Pour rivaliser face à Paris, il faudra beaucoup courir. Les Parisiens nous sont supérieurs mais nous devons compenser par nos valeurs. Faire les efforts, avoir de l’abnégation, se servir du public. Et jouer avec beaucoup de confiance. Au final, nous n’avons rien à perdre.
La réception de Paris, c’est toujours une très belle affiche. C’est aussi le dernier match à Geoffroy-Guichard pour nous et bien évidemment le tout dernier du coach à domicile. Nous allons essayer de vivre une belle soirée et d’en faire vivre une à tout le monde. Certes, il faudrait un miracle pour obtenir une qualification en Coupe d'Europe la saison prochaine. Mais, nous jouons pour prendre du plaisir, surtout dans un stade plein et face à un adversaire de ce calibre.
Les regards portés sur le coach peuvent-ils vous désinhiber ?
Je ne suis pas sûr que, sur le terrain, nous nous en rendrons compte. Nous allons bien préparer ce match comme nous avons l'habitude avec la volonté que ce soit une belle dernière pour lui. Après tout ce qu’il a fait au club, c'est légitime. L’Europe, un trophée, des victoires de prestige : nous avons vécu de belles choses ces dernières années.
Qu’as-tu particulièrement apprécie chez Christophe Galtier, dans sa manière de manager ?
Il a gardé cette relation qu’il avait avec nous, les joueurs, lorsqu’il était adjoint. Cela a fait sa force. Il est passé dans un autre rôle en tant qu’entraîneur adjoint mais il a toujours gardé une vraie proximité avec nous. L’échange fait avancer et il l’a très bien intégré. J’aime les entraîneurs proches de leur groupe, qui parlent avec leurs joueurs.
Te souviens-tu d’un moment particulier dans votre relation coach-capitaine ?
Au début de la saison 2012-2013, après deux défaites lors des deux premiers matches, tout le monde s’était remis en question. Le coach nous a alors demandés comment était l’ambiance dans le vestiaire, la qualité de l’effectif, ce qu’il faudrait changer selon nous. Derrière, sur les 16 matches qui suivent, nous n’en perdons qu’un. Voilà pourquoi je parle de l’importance des échanges. Sportivement, c’est lui aussi qui m’a replacé en défense centrale. Je savais que ça allait arriver dans ma carrière, peut-être pas aussi tôt. Au final, c’est à ce poste que j’ai pu connaître l’équipe de France. Il a bien senti le coup.
Quel regard portes-tu sur le PSG ?
Paris a encore une petite chance de terminer champion de France. L'équipe va y croire jusqu’au bout, même si elle n'a plus son destin en main. Etre arbitre du titre ? Ce n’est pas forcément notre problème. Il vaut mieux regarder devant que derrière, même si des équipes nous talonnent au classement. Le but, c’est de terminer au moins à cette place-là. Pour rivaliser face à Paris, il faudra beaucoup courir. Les Parisiens nous sont supérieurs mais nous devons compenser par nos valeurs. Faire les efforts, avoir de l’abnégation, se servir du public. Et jouer avec beaucoup de confiance. Au final, nous n’avons rien à perdre.
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