Loïc Perrin : «On est meilleurs quand on joue avec plaisir»
Ce dimanche, face à Toulouse, Loïc Perrin retrouvera probablement la compétition officielle après plusieurs semaines d’absence sur blessure. Le capitaine confie son plaisir de retrouver le terrain et sait que le mental sera déterminant pour prendre l’ascendant face au Toulouse FC, ce dimanche (15h).
Dans quel état d’esprit allez-vous aborder votre retour à la compétition Serez-vous de la partie dimanche face au Toulouse FC ?
Ça fait un petit moment que j’étais écarté des terrains mais je me suis préparé pour être présent sur les terrains ce week-end. Ça me fait plaisir de retrouver mes coéquipiers et la compétition.
Que change la nouvelle organisation du staff technique ?
Dans notre situation, l’essentiel est retrouver la confiance. Julien, Ghislain et Jean-Louis ont tous les trois ont le même objectif. Chacun apporte sa touche de jeunesse, de connaissance du football et d’expérience pour nous aider.
Comment avez-vous vécu la trêve et le stage de préparation ?
Le stage nous a permis de ne penser qu’au football, ça nous a fait du bien et la victoire contre Nîmes également. C’était important de débuter l’année par un victoire.
L’ambiance de travail a-t-elle changé ?
Quand ça ne va pas, on se réfugie dans le travail pour retrouver la fluidité dans le jeu et on sait que ça va payer à un moment. Après le premier but contre Nîmes, on a vu que tout devenait plus évident. Ce sont les résultats qui feront revenir l’ambiance. Quand on joue avec plaisir, on est meilleurs.
Le retour de Robert Beric va vous aider à retrouver cette fluidité ?
Il a bien réussi son premier match et il a marqué. C’est ce qu’on lui demande mais on a besoin de tout le monde.
Toulouse est actuellement en difficulté, comment appréhendez-vous ce face-à-face?
Ça prouve que rien n’est évident et que toutes les équipes de Ligue 1 se valent et sont dures à jouer. Ça montre aussi qu’il faut se battre pour être dans les dix premières places et c’est souvent le mental qui fait la différence. Toulouse vient de perdre en Coupe de la Ligue, ce n’est jamais l’idéal pour aborder un match mais dans le foot il n’y a jamais de vérité.
Les dix premières minutes face à Toulouse se joueront sans supporters. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
On sort de deux matches à huis-clos partiel, ce n’est pas la première fois qu’on va vivre ce genre de situation. Ce n’est pas l’idéal mais on doit s’adapter, bien attaquer le match et marquer le plus tôt possible. Contre Nîmes, j’ai trouvé nos supporters très bien, c’est positif, on a besoin d’eux.
