«Vivre et faire vivre de grandes émotions»

Par quoi passerait une progression en UEFA Europa League cette saison?
Il faudra marquer plus de points qu’il y un an, et donc gagner des matches. Nous avons tiré des enseignements des matches de la saison dernière. Nous devrons affronter les rencontres avec beaucoup moins de retenue,  être conquérants et montrer une réelle envie sur le terrain. Il n’y a aucun intérêt à faire match nul. C’est la leçon de la saison dernière.

Quelle analyse faîtes-vous de l’équipe de Rosenborg ?
C’est une équipe qui a beaucoup d’expérience, qui a l’habitude des compétitions européennes. C’est également une équipe très bien organisée et qui possède beaucoup de vivacité et de percussion sur le plan offensif. Ils exploitent de manière radicale tous les contres. On sent, chez leurs joueurs, une grosse volonté de contrarier les sorties de balle de l’adversaire.

Comment sentez-vous vos joueurs à l’approche de ce grand rendez-vous ?
Je les ai trouvés très sérieux, studieux, à l’écoute après le match de Bastia. Ce qui a rejaillit sur notre rencontre gagnée à Montpellier. Cela donne de la confiance et une certaine excitation avant un match européen. Certains joueurs reviennent, ce qui crée de la concurrence, de l’émulation. Beaucoup de matches vont s’enchaîner dans les semaines qui arrivent. Mon groupe est déterminé, pas nerveux. Les joueurs sont excités, un peu comme des gamins.

Jouer une rencontre européenne signifie-t-il avoir une approche différente ?
Pour être ici, il a fallu passer le tour préliminaire et les playoffs. Et, avant cela, réaliser une bonne saison l’année dernière. Il faut aborder ces rencontres avec beaucoup de plaisir. Il est toujours intéressant, un an après, même avec des adversaires différents, de voir si nous avons progressé. Le but, c’est de vivre et de faire vivre de grandes émotions. Tout pour la gagne ? Avec le volonté de garder les équilibres, bien entendu, mais oui. C’est ce qu’attend le public. Nos supporters veulent des victoires.

Diriger le 100e match européen de l’ASSE est-il une fierté pour vous ?
Je suis content et fier d’être la continuité. Au final, j’ai vécu pas mal de matches européens, comme entraîneur principal, mais aussi comme adjoint. J’espère que l’on arrivera à vivre et à faire vivre de grandes émotions .Gagner jeudi  serait un beau clin d’œil à Thierry (Oleksiak), un de mes adjoints, dont le papa avait marqué le premier but du club en Europe. J’espère que, si nous l’emportons, il aura un peu les larmes aux yeux… Les matches européens de l’ASSE me rappellent mon enfance. Ce sont des souvenirs familiaux.