Féminines Vendredi 25 Sept. 2015 à 15h41

Maria Karlsson: «Il n’y aura pas de matches faciles»

La Suédoise, arrivée cet été à l’ASSE, pose son regard sur le championnat de France de D1 et explique son adaptation au sein du club stéphanois.

Elle parle déjà un très bon français et semble se plaire à Saint-Etienne, « une région qui ressemble beaucoup à la mienne, en Suède », de son propre aveu. Avant un déplacement compliqué à Montpellier (dimanche, 14h30), pour le compte de la 4e journée de D1, Maria Karlsson, défenseure centrale d’expérience, revient sur ses premières semaines en Verte.

Après trois matches joués en D1, quelles sont tes sensations ?
Pour l’instant, elles sont bonnes. Mais je commence à peine à bien connaître le jeu de l’équipe et j’apprends encore sur le style de mes partenaires. Malheureusement, les résultats n’ont pas été bons, malgré un bon premier match face à Juvisy (2-2). Je découvre encore mais, physiquement et mentalement, je me sens bien.

Quel regard poses-tu sur la D1 ?
Je n’ai disputé que trois rencontres mais on sent que c’est un championnat très homogène. Beaucoup de matches vont se jouer à rien, car beaucoup d’équipes se valent. L’intensité est très haute en France et il n’y a pas beaucoup de temps mort. Nous n’avons pas encore joué contre l’OL ou le PSG, qui sont des équipes  qui évoluent dans une autre sphère, mais, pour l’instant, je ressens vraiment un niveau sensiblement similaire pour beaucoup d’équipes. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura pas de matches faciles. Après l’Allemagne, le championnat de France est le meilleur en Europe.

Tu fais partie des nombreuses recrues estivales de l’ASSE. Penses-tu que l’équipe a encore besoin de temps pour véritablement créer une dynamique collective ?
Il y a beaucoup de bonnes joueuses dans l’équipe, on peut le voir dans les séances d’entraînement. Il est évidement que nous avons besoin de temps car les automatismes viennent à force de travail.
Il reste encore beaucoup de matches. L’important est de rester positives dans nos têtes car nous avons montré beaucoup de bonnes choses. Il faut prendre de la confiance, personnelle et collective.

Comment s’est déroulée ton intégration au sein du groupe ?
Tout le monde m’a aidé à me sentir comme à la maison même si, bien sûr, ce fut un réel changement pour moi. Ophélie (Brevet), qui parle parfaitement anglais, m’a prise un peu sous aile. Julie (Peruzzetto), qui parle italien, m’aide également beaucoup. Pour ma part, je prends des cours quotidien de français afin de mettre tous les ingrédients de mon côté. Sur le terrain, c’est plus facile. Nous sommes toutes des joueuses de bon niveau et nous nous comprenons, même avec la barrière de la langue.

Et la vie en France ?
Quand Saint-Etienne m’a contacté, le fait de vivre en France est évidement rentré en ligne de compte. Le plus important pour moi reste le football, mais le cadre de vie l’est également. Je suis en train de découvrir une nouvelle culture, un nouveau mode de vie, un nouveau pays. Les Français sont très accueillants. Après la Suède, j’étais passé par l’Angleterre puis l’Italie. J’ai donc l’habitude de déménager ! Mais la France me surprend. Finalement, la rigueur et l’organisation françaises sont très proches de ce que j’ai connu dans mon pays. La région stéphanoise est magnifique, très verte. Pour l’instant, je suis encore phase de découverte ! On ressent la passion pour le foot en ville. Je suis allée à Geoffroy-Guichard pour le match contre Rosenborg. J’ai vraiment été impressionnée.


D1 Féminine
4e journée
Montpellier - ASSE
Dimanche 27 septembre à 14h30

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