Matthieu Dreyer : "Se remettre sur le droit chemin"
Présentée ce jeudi midi aux médias, la dernière recrue stéphanoise en date a évoqué son arrivée dans le Forez et les échéances à venir, à commencer par le match contre Valenciennes, ce samedi (19h), qu'il pourrait bien disputer en tant que titulaire.
Bienvenue à Saint-Étienne, Matthieu. Comment as-tu été approché par l'ASSE ?
Des contacts ont été noués avec mon entourage. Ça s’est fait rapidement, déjà parce que Saint-Étienne est difficile à refuser. Je suis quelqu’un qui aime relever des challenges et celui-ci doit être l’un des plus gros qui se présente à moi avec un club qui n’est clairement pas à sa place. Voir l'AS Saint-Étienne dans cette position, ce n’est pas normal. On va tout faire pour se remettre sur le droit chemin.
Avec quel statut arrives-tu dans le Forez ?
Je viens avec le statut de numéro deux pour apporter mon expérience au groupe et encadrer les jeunes. J’ai trois très bons gardiens autour de moi. Avec tout ce que j’ai emmagasiné dans ma carrière, le but est de les faire grandir, progresser pour qu’ils soient performants.
La saison ne fait que commencer. Il ne faut pas s’alarmer mais être bien conscients de nos manques.
Comment ?
Comme je l’ai toujours fait. J’ai souvent eu cette étiquette de numéro deux et je m'y suis toujours accommodé pour que tout le monde avance. Le numéro deux est là pour donner des conseils, échanger afin de faire progresser. J’ai eu ce statut à Lorient. Avec ce rôle, on se doit aussi d’être prêt à tout moment. C'est mon cas actuellement.
Comment as-tu trouvé tes nouveaux coéquipiers, quelques jours après le lourd revers face au Havre ?
J’ai déjà perdu 9-0 dans ma carrière (PSG 9-0 Troyes, 13 mars 2016), je sais ce que ça fait. On sait que ça arrive. Quand on touche le fond de cette façon, on se pose ensuite les bonnes questions. En ce qui concerne l'ASSE, la saison ne fait que commencer. Il ne faut pas s’alarmer mais être bien conscients de nos manques. À partir du moment où l’on va gagner un match, puis deux, ça va s’enchaîner et ce sera plus simple pour tout le monde.
Tu vas découvrir un Geoffroy-Guichard à huis clos très prochainement. Comment appréhendes-tu cela ?
J’ai eu la chance de connaître le Chaudron lors d’un match d'ouverture de la saison. J’avais 19 ans à l'époque et je m'étais dit « c’est quoi ce bordel ?! ». Avec mes coéquipiers sochaliens, on avait trouvé l'ambiance incroyable ! Aujourd'hui, on sait que la situation est particulière mais on a besoin de nos supporters. Il faut retrouver cette communion avec eux.