Max-Alain Gradel: «Que du bonheur»
Fraîchement rentré de la CAN, qu’il a remportée avec la Côte d’Ivoire, l’attaquant stéphanois s'est vite tourné vers les objectifs avec l'ASSE. Il redoute le déplacement chez les Girondins de Bordeaux, un concurrent direct (dimanche 14h)
Après ton sacre en Coupe d’Afrique des Nations, est-ce difficile pour toi de redescendre de ton nuage ?
Il est plus difficile d’y monter que d’en redescendre ! Cette victoire, ce n'est que du bonheur. Je ne pouvais pas rêver mieux. Je n’ai pas de mots pour décrire ce que nous avons vécu à notre retour au pays. La Côte d’Ivoire a vécu des moments difficiles ces dernières années. Avec ce trophée, j’ai vu le peuple ivoirien heureux et uni pour la première fois depuis longtemps.
Ton rôle au sein de la sélection ivoirienne a-t-il évolué ?
Oui. Après le départ de joueurs historiques de la sélection comme Didier Drogba, Didier Zokora et d’autres, c’était à moi de prendre mes responsabilités. Il fallait le démontrer sur le terrain, dans une compétition comme la CAN. Je suis heureux d’avoir répondu présent. Je rêvais de jouer pour mon pays, c’est fait. Je rêver de gagner avec mon pays, c’est fait. C’est une fierté incroyable pour moi.
As-tu suivi le parcours de l’ASSE en Afrique ?
Oui. J’ai pu regarder les matches face au Paris Saint-Germain et au RC Lens. C’était dur, car j’aurais voulu être là mais je voulais également jouer la CAN. Nous avons manqué de réussite avec les joueurs blessés. Durant la CAN, j’ai gardé contact avec mes coéquipiers. Ils m’envoyaient des messages de soutien et de félicitations lorsque nous gagnions un match.
Bordeaux est-il un concurrent direct pour l’Europe ?
Oui, tout à fait. Si l’on regarde le classement, les Girondins sont juste derrière nous. Cela promet un beau match. De toute façon, nous entrons dans une période du championnat où il n’y a plus de petits matches. Chaque point compte car la fin approche. Depuis que je suis dans ce club, nous progressons saison après saison. Le but, c’est de continuer d'avancer.