Méryl Cirri : «Parfaitement intégrée»

Comment se relève-t-on d’une élimination en Coupe de France ?
Nous sommes tombés dans un piège. Vendenheim est une bonne équipe, notamment offensivement. Mais, nous perdons le match sur leur seule véritable action construite, ce qui est vraiment rageant. Nous n’avons pas trouvé les espaces en attaque pour créer le bon décalage. Il y avait un toujours un pied, une jambe, une tête adverse pour dégager. Nous devons tuer ce match dès la première mi-temps, nous ne pouvons en vouloir qu’à nous-mêmes.

Le calendrier vous impose beaucoup d’espace entre deux rencontres de D1. Comment le gère-t-on ?
C’est quelque chose de compliqué car je crois que toutes les joueuses aiment enchaîner les rencontres. Rien ne remplace la compétition, mais les matches amicaux ou les oppositions qui sont organisées par le staff doivent nous permettre de garder un certain rythme. La Coupe de France nous permettait de « meubler ». À la place, il faudra redoubler d’efforts à l’entraînement.

Comment juges-tu Montpellier, l’adversaire de dimanche ?
Si l’on juge sur le match aller, défensivement, nous n’avions pas été très inquiétées. Elles avaient gagné, certes, mais sur un corner. Depuis, par contre, cette équipe a bien changé. Pour moi, après l’OL et le PSG, c’est la troisième meilleure équipe de France. C’est une opposition de premier ordre.

Tu t’es imposée dans le groupe D1 et es désormais titulaire en puissance au poste de latérale gauche. Comment juges-tu ton évolution ?
Elle fut progressive. Je suis droitière à la base, donc le premier travail a consisté à renforcer mon pied gauche, même si ma formation au milieu de terrain m’avait permise de travailler les deux pieds. Ce que j’aime le plus dans ce poste, c’est pouvoir apporter offensivement. J’aime proposer, dédoubler, centrer. La relation avec l’ailière,  que ce soit Audrey (Chaumette), Namnata (Traoré) ou Marion (Blanc-Gonnet), est importante. Nous nous entendons bien donc la communication est assez simple.

On vante ta bonne humeur au sein du groupe. Comment s’exprime-t-elle ?
(Rires) Disons que je suis la plus jeune du groupe, donc forcément je prends beaucoup les choses à la rigolade. Je suis formée au club, donc je connais bien l’environnement depuis des années. J’aime beaucoup faire rire, divertir le groupe quand il est dans un moment de doute. Moi, j’ai toujours le petit mot ou la petite blague pour faire rire ! S’il faut chanter ou danser, je ne me fais pas prier ! Je me sens parfaitement intégrée au sein du vestiaire donc je suis assez libérée pour avoir cette attitude.


D1 Féminine
ASSE – Montpellier
Dimanche 7 février à 15h