Miguel Trauco : "J'aime jouer sous pression"
Dernière recrue en date du mercato stéphanois, le latéral a confié son plaisir de signer pour un club emblématique dont la ferveur des supporters dépasse les frontières.
Quelles sont tes premières impressions sur Saint-Étienne ?
Par rapport à Rio de Janeiro, l’environnement est totalement différent mais je trouve la ville jolie et accueillante. De toute façon, ce qui compte c’est le football. Je viens ici avec l’envie de jouer, de me montrer et de connaître l’Europa League. Saint-Étienne est connu partout dans le monde. C’est une équipe qui a une tradition et dispute depuis plusieurs années le haut de tableau d’un championnat parmi les cinq plus compétitifs au monde. Je sais aussi qu’ici les supporters ont une passion comparable à celle des Brésiliens. C’est pour cette raison que j’ai voulu aller les saluer en fin de séance. La passion des supporters compte beaucoup pour moi j’espère en profiter un maximum.
Donner le maximum chaque fois qu’on fait appel à toi
Comment te sens-tu physiquement aujourd’hui ?
Je suis encore en phase d’adaptation à cause du décalage horaire mais physiquement je me sens bien. Après la fin de saison, j’ai participé à la Copa America qui s’est terminée dimanche dernier puis j’ai commencé l’entraînement avec Flamengo, le lendemain. Je pense être capable de jouer mais c’est à l’entraîneur de prendre la décision. En ce qui me concerne, j’essaie d’être le plus professionnel possible pour bien récupérer. Car même si je n’ai pas joué tous les matches avec Flamengo la saison dernière, je me suis toujours donné à fond. Le plus important, c’est de donner le maximum de ton rendement à chaque fois qu’on fait appel à toi.
Quel genre de joueur es-tu ?
Je suis plutôt un joueur offensif qui aime déborder, centrer et faire des passes décisives. Je pense que je dois encore m’améliorer, notamment sur le marquage défensif. Je compte sur le staff et mes coéquipiers pour m’aider à progresser dans ce domaine. Je suis aussi le genre de joueur qui aime jouer sous cette pression que j’ai pu sentir au Brésil pour Flamengo ou pour la sélection nationale du Pérou. J’ai la sensation que ça m’aide sur le terrain. J’espère d’ailleurs que j’arriverai à transmettre la ferveur du Peuple Vert au Pérou et au Brésil.