Féminines
Vendredi 16 Déc. 2016 à 21h24
Mylène Chavas: «J’ai du mal à réaliser»
Avant d’affronter l’OM , ce dimanche à domicile, et d’effectuer son grand retour dans le but des Vertes, Mylène Chavas est revenue sur son épopée avec les Bleuettes qui l’a vu atteindre la finale du Mondial féminin U20 et remporter le prix de la meilleure gardienne de but du torunoi.
Quels souvenirs conserverez-vous de cette aventure qui vous a menée jusqu’en finale de la Coupe du monde U20 en Papouasie Nouvelle Guinée ?
Ce tournoi a représenté une aventure extraordinaire, très riche en émotions sur un plan sportif et humain. Nous avons vécu des choses que nous ne revivrons peut-être jamais. C’est exceptionnel d’avoir eu cette chance, à seulement 18 ans. Cette médaille de vice-championne du monde est une belle récompense même si nous étions toutes déçues de ne pas avoir remporté le tournoi. Ces matches disputés contre le Ghana et l’Allemagne, avec ce penalty arrêté, resteront gravées dans ma mémoire tout comme notre rencontre avec les gens du quartier qui avait été désigné pour nous soutenir. Que de beaux moments, cela nous a boostées de nous sentir soutenues tout au long du tournoi par ces gens.
Vous êtes championne d’Europe avec les U19 et vice-championne du monde avec les U20. Pensez-vous déjà à l’équipe de France A ?
Représenter la France au plus haut niveau est assurément quelque chose de très fort qui passe par beaucoup de travail et des sacrifices. Le sélectionneur Olivier Echouafni était présent à l’entraînement en début de semaine. C’est bien de constater qu’il va dans les clubs et observe les joueuses. Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de travailler dur pour réaliser de belles saisons avec l’AS Saint-Etienne et continuer de progresser. Je veux me concentrer sur ce que je fais pour essayer d’aller le plus haut possible, on verra bien où cela me mènera. Pour l’instant, nous avons réalisé un bon début de saison, nous espérons continuer sur ce chemin en D1.
Que représente pour vous le « Gant d’Or Adidas », titre de meilleure gardienne du tournoi, que vous avez remporté ?
Les filles m’en parlaient depuis quelques matches mais j’étais trop concentrée sur le groupe et sur notre objectif collectif pour y penser. Sur le coup, juste après la finale, ce n’est pas facile car la déception liée à la défaite prévaut. Les prestations et titres individuels passent forcément après. Et puis, je ne me rendais pas compte de mes prestations que j’ai revues par la suite. J’avais du mal pendant la compétition à me comparer aux autres gardiennes. Aujourd’hui, bien que je me rende davantage compte du niveau qui a été le mien pendant la compétition, j’ai du mal à réaliser et à me dire que je suis en fait la meilleure gardienne du monde de ma génération. C’est une grande fierté et l’AS Saint-Etienne a une part énorme dans l’attribution de cette récompense car c’est ici que j’ai grandi, progressé et gagné en reconnaissance.
Ce tournoi a représenté une aventure extraordinaire, très riche en émotions sur un plan sportif et humain. Nous avons vécu des choses que nous ne revivrons peut-être jamais. C’est exceptionnel d’avoir eu cette chance, à seulement 18 ans. Cette médaille de vice-championne du monde est une belle récompense même si nous étions toutes déçues de ne pas avoir remporté le tournoi. Ces matches disputés contre le Ghana et l’Allemagne, avec ce penalty arrêté, resteront gravées dans ma mémoire tout comme notre rencontre avec les gens du quartier qui avait été désigné pour nous soutenir. Que de beaux moments, cela nous a boostées de nous sentir soutenues tout au long du tournoi par ces gens.
Vous êtes championne d’Europe avec les U19 et vice-championne du monde avec les U20. Pensez-vous déjà à l’équipe de France A ?
Représenter la France au plus haut niveau est assurément quelque chose de très fort qui passe par beaucoup de travail et des sacrifices. Le sélectionneur Olivier Echouafni était présent à l’entraînement en début de semaine. C’est bien de constater qu’il va dans les clubs et observe les joueuses. Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de travailler dur pour réaliser de belles saisons avec l’AS Saint-Etienne et continuer de progresser. Je veux me concentrer sur ce que je fais pour essayer d’aller le plus haut possible, on verra bien où cela me mènera. Pour l’instant, nous avons réalisé un bon début de saison, nous espérons continuer sur ce chemin en D1.
Que représente pour vous le « Gant d’Or Adidas », titre de meilleure gardienne du tournoi, que vous avez remporté ?
Les filles m’en parlaient depuis quelques matches mais j’étais trop concentrée sur le groupe et sur notre objectif collectif pour y penser. Sur le coup, juste après la finale, ce n’est pas facile car la déception liée à la défaite prévaut. Les prestations et titres individuels passent forcément après. Et puis, je ne me rendais pas compte de mes prestations que j’ai revues par la suite. J’avais du mal pendant la compétition à me comparer aux autres gardiennes. Aujourd’hui, bien que je me rende davantage compte du niveau qui a été le mien pendant la compétition, j’ai du mal à réaliser et à me dire que je suis en fait la meilleure gardienne du monde de ma génération. C’est une grande fierté et l’AS Saint-Etienne a une part énorme dans l’attribution de cette récompense car c’est ici que j’ai grandi, progressé et gagné en reconnaissance.
Derniers articles
#ASSEMHSC
#ASSEMHSC
Sélections nationales
#ASSEMHSC
Arkema Première Ligue
Arkema Première Ligue
#ASSEMHSC
Arkema PL
Féminines
#OLASSE