Le néo-Stéphanois a été officiellement présenté aux médias ce vendredi midi. Le défenseur central serbe, homme de défis, est apparu motivé à l’idée de relever un nouveau challenge.
Pourquoi avez-vous choisi Saint-Etienne ?
C’est une opportunité très importante pour moi. J’ai parlé avec le club ces dernières semaines, tout comme avec des joueurs, actuels et anciens. Nous avons l’opportunité de vivre une belle fin de saison dans un championnat très serré. Pour le club comme pour moi, c’est une chance, un beau mariage. En Allemagne, à part ceux les équipes jouent régulièrement la Ligue des champions, je ne connais pas un club qui ait connu la même stabilité que l’ASSE en se qualifiant quatre fois de suite pour l'UEFA Europa League. Le classement actuel n’est pas forcément significatif de l’état général du club. En parlant avec les joueurs, le coach, j’ai compris qu’il y avait une vraie marge de progression. C’est bien de voir une équipe qui sait qu’elle peut mieux faire. Je viens ici pour relever un challenge, pas pour vivre quelque chose de facile. C’est ce qui rend l’expérience encore plus sympa à vivre ! Quand j’ai commencé à Dortmund, l'équipe était 13e. Puis elle a fini 6e, puis 5e, puis championne. J’aime les défis. Je suis quelqu’un qui cherche des challenges. Je vais d’ailleurs tenter de m’intégrer le plus rapidement possible, que ce soit pour trouver un appartement ou apprendre la langue.
Que vous a dit Pierre-Emerick Aubameyang à propos de l’ASSE ?
Il m’a dit qu’on se sentait dans ce club comme dans une famille, ce qui aide n’importe quel footballeur à donner son maximum. C’était le cas au Borussia Dortmund et ça a compté pour moi. Il m’a expliqué que tout le monde ici travaillait pour un objectif commun. On sent que le club est géré de manière professionnelle. La stabilité des dernières saisons et les qualifications européennes ne sont pas monnaie courante. Il m’a également dit que, même si beaucoup de joueurs de son époque étaient partis, j’allais bien m’entendre avec l’ensemble du vestiaire.
Comment jugez-vous le niveau de la Ligue 1 Conforama ?
C’est un championnat très athlétique, l’un des meilleurs. Pierre-Emerick en est un très bel exemple. Je sais qu’en France, généralement, il y a de belles batailles physiques. C’est véritablement un des meilleurs championnats d’Europe, avec plusieurs points communs avec la Bundesliga. J’ai toujours pensé que les meilleurs championnats demandaient des qualités de battant. J’aime particulièrement les championnats où les qualités physiques priment, où l’on doit jouer comme des hommes. J’affectionne le combat.
Etes-vous prêt phyiquement ?
A 100% ! En 2017, je n’ai même pas eu à souffrir de la moindre toux ! J’étais dans la capacité de faire tous les entraînements, sans gêne. Je me suis entraîné sans connaître d’arrêt, même durant la trêve hivernale, car mon contrat s’arrêtait en fin de saison. Récemment, j’ai joué 90 minutes. Ce n’est pas un problème pour moi, je me bats jusqu’à que l’arbitre siffle la fin du match. J’étais déçu qu’on sorte de la Coupe de France car je suis même prêt à jouer 120 minutes s’il le faut.
N’est-ce pas trop difficile de partir de Dortmund après presque une décennie sous les couleurs du Borussia ?
Il faut parfois vivre une séparation dans la vie, même si l’on a aimé quelqu’un. J’aime le Borussia Dortmund, je l’aimerai toujours, j’en suis certain. Mais, désormais, je vais vivre une nouvelle expérience et je veux me concentrer sur mes possibilités ici, à Saint-Etienne. Je vais tenter d’apprendre le français le plus rapidement possible, m’intégrer du mieux possible. En me concentrant sur mon travail, j’oublierai rapidement mon expérience passée. C’était génial de vivre toutes ces années à Dortmund, mais je suis désormais pleinement concentré sur l’ASSE.
