Olivier Dall'Oglio : "Il ne faut pas s'enflammer"
Satisfait par la nette victoire signée à Angers (0-3) jusque-là invaincu à domicile depuis le début de saison, l’entraîneur des Verts salue la prestation collective mais rappelle que le plus dur est toujours de confirmer.
Quel est votre sentiment après cette nette victoire contre Angers (0-3) ?
On fait un deuxième match plein. C’est ce qu’on voulait faire : être sur la lignée de notre dernier match et lancer une série. Quand il y a cet état d’esprit, une telle solidarité, on devient solides. Ça nous plaît de voir ça. C’est super, mais on n’a encore rien gagné. Il faut continuer à avancer.
Si les joueurs continuent de montrer ces valeurs je suis sûr qu’ils auront tout le Peuple Vert derrière eux.
On sent que l’équipe a des certitudes dans le jeu qui la rendent plus confiante.
La prise de conscience des joueurs, sur leur propre valeur, a été énorme après le match contre Dunkerque. Ils ont revu tout leur match et ce sont eux qui nous ont fait un retour sur leur prestation, sur ce qu’ils ont fait à Dunkerque et sur ce qu’ils pouvaient faire. Depuis, l’équipe a pris conscience que, dès qu’on monte la valeur du collectif, on livre des matches très solides. Si les joueurs continuent de montrer ces valeurs qui sont l’identité même de l’AS Saint-Étienne, je suis sûr qu’ils auront tout le Peuple Vert derrière eux.
Cette victoire contre Angers, invaincu à domicile depuis le début de saison, est une vraie performance.
C’est vrai, on envoie peut-être un message à tout le monde mais il faut surtout qu’on ait cette solidarité jusqu’au bout de la saison. On attend de la régularité de la part de cette équipe. Chaque joueur a atteint un certain niveau mais il ne faut pas s’enflammer non plus. On a gagné deux matches. On est ambitieux, on a envie d’avancer mais on a besoin de garder cet état d’esprit, de travailler à l’entraînement, d’être solidaires, de progresser sur la qualité de jeu. On doit se concentrer là-dessus. Les comptes, on les fera ensuite. L’idée de rentrer dans les 5 premiers c’est déjà énorme. Pour le moment, on est sortis du ventre mou mais on n’a sorti que la tête, il faut sortir tout le reste !
Les joueurs s’approprient collectivement ce qu’on met en place. C’est ce qui fait la différence entre un groupe et une équipe.
Irvin Cardona et Mathieu Cafaro ont été particulièrement décisifs.
Sur son entrée contre Troyes, Irvin s’était créé des occasions sans les concrétiser. Alors entre ce que j’avais vu à l’entraînement cette semaine et ma petite flamme intérieure, j’ai senti qu’il y avait quelque chose à faire sur ce match avec lui. Mathieu, lui, est un joueur de talent. Il doit le montrer à tous les matches parce qu’il est capable de marquer ou de faire marquer. S’il a la volonté, c’est une arme énorme pour l’équipe.
Les combinaisons collectives ont dû vous plaire également.
Oui, il y a des choses qu’on travaille à l’entraînement et que je revois sur le terrain, ça fait plaisir à l’entraîneur que je suis. Ça veut surtout dire que les joueurs s’approprient collectivement ce qu’on met en place. C’est ce qui fait la différence entre un groupe et une équipe. Là, on est une équipe.