Olivier Dall'Oglio : "Imposer notre jeu"

Quel groupe est à votre disposition pour ce dernier rendez-vous de la phase aller ?

Florian Tardieu est de retour de suspension. C'est une bonne chose car il est important pour l’équipe. Il a de l’expérience et doit nous en amener. On revient de Bordeaux sans blessés supplémentaires, c’est positif.

Comment considérez-vous le point pris ce week-end ?

C’est un point de bascule, car il fallait briser cette série. Ça n’a pas été simple, ç'a même été très difficile. On ne prend pas de but, on coupe cette spirale, c'est très important pour la suite. La rencontre de mardi l’est également. Il faut confirmer ce point, le bonifier. On doit pouvoir imposer notre jeu, notamment à domicile. Mais ce ne sera pas simple face à une équipe très solide, qui presse fort avec joueurs très déterminés. Bastia a un jeu direct avec beaucoup d’engagement.

À Bordeaux, votre équipe a été en difficulté en seconde période. Comment l’expliquez-vous ? 

Ce n’est pas physique en tout cas, car au vu des statistiques, on court. Sur ce dernier match, je pense qu’on a perdu en confiance liée à cause de nos pertes de balle en fin de première période. On a retrouvé ce scénario en deuxième période. On a fait pas mal d’erreurs techniques, donc on a  beaucoup couru et perdu en lucidité. Je pense que c’est aussi lié à Bordeaux qui a fait des changements tactiques qui nous ont perturbés. J’ai en revanche été rassuré sur l’état d’esprit. Il y a eu beaucoup de détermination pour protéger le but, beaucoup de courses. Ça m’a rassuré. On peut encore faire mieux, il faut se renforcer dans ce domaine. Je pense notamment aux remises en touche de l'adversaire sur lesquelles on peut s'améliorer en termes de concentration. Il y a des oublis qu'on doit corriger.

J’ai vu des choses intéressantes sur les intentions mais on doit être plus tueurs, et c’est le cas dans les deux surfaces.

Qu’attendez-vous de vos joueurs actuellement ?

Là, j’attends de l’intensité aux entraînements pour progresser dans tous les domaines. Je veux une heure et demi de concentration lors de nos séances. Ça passe aussi par des retours individuels avec les joueurs. J’aime discuter avec eux que ce soit avec ou sans retour vidéo. Mais je n’ai pas encore eu le temps de le faire pour le moment. En général, à mon arrivée dans un club, j’aime rencontrer tout le monde mais je n’ai pas encore eu le temps. L’objectif à très court terme, c'était - et c’est toujours - de travailler sur l’état d’esprit. 

Offensivement, comment jugez-vous la prestation de votre équipe ce week-end ?

En première période, on a eu des situations vraiment intéressantes mal terminées ou freinées par notre adversaire. Sur cet aspect, on ne peut que s’améliorer. J’ai vu des choses intéressantes sur les intentions mais on doit être plus tueurs et ça, dans les deux surfaces. On avait fait un choix de système, il peut évoluer. Est-ce que ce sera le cas demain ? Je ne suis pas là pour tout révéler mais il ne faut pas s’attendre à de gros bouleversements. 

Samedi, vous n’avez pas changé de capitaine !

Non, pas besoin de changer pour changer. Ça se passe bien dans le vestiaire avec Anthony. J’ai dit ce que je pensais du brassard, malheureusement il n’y en a qu’un. Mais je compte en donner deux, trois, quatre virtuels.

Comment appréhendez-vous votre première à Geoffroy-Guichard en tant qu'entraîneur de l'AS Saint-Étienne ?

Même quand il n'y a personne, c'est une chance d'entrer dans le Chaudron, c'est un lieu d'histoire. Alors c'est une chance d'imaginer vivre ça avec le frisson du public, avec l'écho que vous renvoie ce stade. Geoffroy-Guichard, c'est grandiose. Si j'avais un message à faire passer à nos supporters ça serait "encouragez-nous". On est là pour mouiller le maillot, c'est ce que les supporters veulent et on le leur doit. C'est le minimum qu'on puisse faire pour eux.