Olivier Dall'Oglio : "On a beaucoup gagné aujourd'hui"
Évidemment satisfait de l'état d'esprit montré par ses joueurs lors de leur succès face à Auxerre (1-0), Olivier Dall'Oglio est revenu sur ce bel après-midi dans le Chaudron.
Olivier, quel est votre sentiment après ce succès face au leader ?
C’est une belle victoire. C’est le succès d’un collectif, d’un stade en fête. On a tout fait pour avoir cette belle communion avec un public qui nous a vraiment aidés. Face à une équipe qui file tout droit vers la L1, on peut être satisfaits. Je suis très fier des joueurs. Tout n’a pas été parfait, mais dans l’état d’esprit, c’était costaud.
Que retenez-vous de cette victoire ?
Ça montre aux joueurs ce qu’ils sont capables de faire face à la meilleure équipe du championnat. Ça nous donne de la confiance. Globalement, on a beaucoup gagné aujourd’hui. On a augmenté notre capacité à résister et à faire mal. On aurait presque mérité un deuxième but parce qu'on s'est créé de sacrées occasions. On va s’atteler à ce qu’on puisse finir les matches plus tranquilles.
Quel a été votre discours auprès du vestiaire ?
J’ai dit aux joueurs qu’ils avaient fait un putain de match. Je pense que ça résume bien les choses. Je n’ai pas dit que ça, mais le reste sera entre nous. On a encore rien fait. Je les ai félicités. Il faut profiter de ce match, mais j’insiste, on n’a rien fait.
À la maison, à l’extérieur, tout le monde veut nous battre. On l’a enregistré. Est-ce qu’on peut faire mieux ? Oui, bien sûr.
L'ambiance a contribué à porter vos joueurs vers ce succès précieux...
C’était magnifique. On ne demande que ça, tout le temps ! Mais c’est à nous de faire venir le public en ayant ce comportement. Si c’est le cas, il répondra présent. C’est le minimum à offrir à ce public. (...) On nous attend à tous les matches. À la maison, à l’extérieur, tout le monde veut nous battre. On l’a enregistré. Est-ce qu’on peut faire mieux ? Oui, bien sûr. Dans la finition, dans la gestion des matches… On doit garder cette solidité qui est notre marque de fabrique.
Concernant Dennis Appiah, sorti prématurément, et Anthony Briançon, remplaçant, vous avez fait le choix de la précaution ?
Dennis (Appiah) est touché à l’ischio. Ce n’est pas bon signe. On va le soigner car on aura besoin de lui dans les prochaines semaines. On a également fait le choix de préserver Anthony (Briançon). Si on n’avait pas eu le choix, il aurait joué, mais on a préféré le laisser prendre du recul. Mais c'était important qu'il soit dans le groupe avec nous. C’est quelqu’un de déterminant sur et en-dehors du terrain, il avait un rôle dans le groupe.
D'autres joueurs vous ont marqué ce soir?
Je demande beaucoup aux attaquants mais je sais que, s'ils continuent, ils vont prendre beaucoup de plaisir. Et, pour finir, je voudrais juste parler de Gautier Larsonneur. Il a été déterminant, il a fait les arrêts qu’il fallait quand il le fallait. Ces derniers temps, il était moins sollicité, mais aujourd'hui, il a eu une grosse présence et ça, c’est important.