Olivier Dall'Oglio : "Pas le moment de lâcher"

Coach, pouvez-vous faire un point sur votre effectif ? 

Hormis Dennis Appiah, qui a repris la course et nous retrouvera d’ici dix à quinze jours, l’infirmerie se vide. Pour Ibrahima Wadji, c’est bien, mais il manque encore une semaine de travail pour le prendre dans le groupe. Anthony Briançon, lui, va beaucoup mieux et est opérationnel. Concernant Thomas Monconduit, il a pris un choc à l’entraînement, on l’a préservé ce matin. Irvin Cardona était un petit peu enrhumé, mais ce matin je l’ai vu frapper comme une mule dans le ballon. Ça va !

Avec la suspension d’Yvann Maçon et l’absence de Dennis Appiah, il faudra innover défensivement !

Il y a plusieurs options. On a envisagé plusieurs possibilités. Mettre un défenseur central sur un côté ? C’est possible. On peut aussi faire descendre un milieu de terrain. Un changement tactique est envisageable également. Le choix sera fait par rapport à l’adversaire, aux discussions que j’ai eues avec les joueurs et à mon ressenti.

Là encore, vous avez besoin de tout le monde ? 

Oui, on a vraiment besoin d’avoir l’effectif au maximum complet. On y bosse au quotidien avec le staff médical, la diététique. Il va y avoir sept finales dont trois matches en une semaine. On peut avoir des pépins, des suspendus mais on ne peut pas se permettre de perdre trop de joueurs. On doit garder la force de cet effectif au maximum. S’il faut demander à un joueur de ne pas s'entraîner sur une séance, on le fait. 

On est focalisés sur nous-mêmes, sur ce qu’on doit produire.

Craignez-vous une usure mentale ?

Honnêtement, je ne crois pas. Parce qu’en fait, quand on est dans une dynamique comme celle-ci, avec l’objectif toujours en ligne de mire, normalement il n’y a pas de problème au niveau du mental. Je ne sens pas d’usure mentale, bien au contraire. Il a fallu bosser fort pour se remettre au niveau. Maintenant qu’on y est, ce n’est pas le moment de lâcher. On est prêts pour ce sprint.  

Quel a été le discours, en début de semaine, que l’ASSE a attaqué en position de deuxième ?

Il n'y avait pas eu de discours spécial quand on est entrés dans le top 5, il n'y en a eu non plus cette semaine parce qu'on est deuxièmes. Le classement ? On n'en discute pas. Il est affiché dans notre bâtiment,  il l’était déjà quand on était onzièmes. On passe devant tous les jours mais ce classement, il est provisoire. On avance en bossant chaque match, chaque semaine. On est focalisés sur nous-mêmes, sur ce qu’on doit produire. On ne se préoccupe pas de l’extérieur. Cette deuxième place, c’est une très bonne nouvelle, mais il faut qu’elle perdure, sinon c’est de la fumée. 

Que pensez-vous de l’AC Ajaccio ? 

C’est une équipe qui joue quelque chose, c’est important. Elle a eu un moment de creux mais elle a fait un match très solide à Pau où c’est extrêmement compliqué. Contre Auxerre, ils ont eu de grosses occasions mais sont tombés sur un gardien décisif. On s’attend à un match, comme les derniers, obligatoirement difficile.