#BPFCASSE Pros Vendredi 28 Janv. 2022 à 17h29

Pascal Dupraz : "La Coupe génère beaucoup d'émotions"

Ce dimanche (18h30) face à Bergerac en Coupe de France, le coach des Verts compte aligner l'équipe la plus performante du moment pour enchaîner après la victoire ramenée d'Angers (1-0).

Pascal, enregistrerez-vous des retours pour ce huitième de finale de Coupe de France ?

Non. Abdoulaye Bakayoko, touché aux adducteurs lors du Derby, ne sera pas disponible mais il est entre de bonnes mains. Cela suit son cours et nous devrions bientôt le récupérer. Gabriel Silva, blessé aux ischios, ne postulera pas pour le match face à Bergerac. Enfin, Saïdou Sow est revenu de la CAN avec une douleur au genou. En ce qui concerne Bakary Sako, sorti à Angers, il n'y a rien de méchant. Il a besoin d'observer une période de repos mais sera avec nous la semaine prochaine. Enfin, Romain Hamouma est prêt mais j'ai préféré qu'il bosse bien ce week-end.


Eliaquim Mangala effectuera-t-il ses grands débuts en Vert, dimanche à Périgueux ? 

Non. J'avais l'intention de l'aligner pourtant mais nous avons discuté avec Eliaquim et il a estimé qu'il n'était pas encore totalement prêt. Cela dit, ses débuts sont imminents. Pour un joueur qui ne se sent pas encore tout à fait en forme, je le trouve déjà pas mal, croyez-moi !


Hors de question de galvauder ce match.


Sentez-vous un nouvel élan après le succès ramené d'Angers (0-1) ?

Bien sûr. Le groupe a accueilli cette victoire avec beaucoup de soulagement et de joie mais il faut qu'on passe vite à autre chose parce que nous switchons de compétition ce week-end. Nous devons enchaîner quelle que soit la compétition, quel que soit l'adversaire. La Coupe, c'est un formidable événement vécu avec passion par toutes les composantes du football. Je veux rester fidèle à mes principes. On jugera la qualité du tirage au sort à la fin du match. Il est hors de question de galvauder ce match au regard de notre situation en Ligue 1 Uber Eats et sous prétexte que la Coupe prendrait du jus. Pour ma part, j'ai une vision plus simpliste : plus tu gagnes, plus tu emmagasines de la confiance. La Coupe de France génère beaucoup d'émotions positives qui peuvent rejaillir sur le groupe et sur notre parcours en championnat.


Quel regard portez-vous sur cette formation de Bergerac ?

Ce n'est pas gagné d'avance. Cette équipe est leader de sa poule de N2, a sorti Metz et a décroché deux fois sa qualification aux tirs au but. Elle a forcément en tête de nous éliminer et c'est bien normal mais nous n'allons pas nous enlever de devant ! Cette épreuve, qui met aux prises des équipes à peu près amateurs à des formations professionnelles, génère des matchs sympas à jouer. Bergerac défend bien mais sait également développer un bon football. Il s'agit d'une équipe de bon niveau mais je rappelle que malgré notre vingtième place, nous sommes en Ligue 1.


Lorsque Monsieur Batta sifflera le coup d'envoi, nous serons d'attaque.


Comptez-vous faire tourner votre effectif ?

Je ne sais pas ce que cela veut dire : faire tourner. J'alignerai l'équipe la plus compétitive du moment. En face, nous aurons une équipe déterminée qui aura, dans un coin de sa tête, l'idée de nous bousculer. Nous n'avons pas de crainte mais saurons être vigilants, humbles et respectueux de notre adversaire. Lorsque Monsieur Batta sifflera le coup d'envoi, nous serons d'attaque.


Qui gardera les buts de l'ASSE en Coupe de France, ce dimanche ?

Paul Bernardoni. Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur quatre bons gardiens mais Paul dispose d'un temps d'avance en termes d'expérience. Je tiens à ce propos à saluer le travail réalisé par André Biancarelli, une sommité à son poste, et l'ensemble des formateurs. À ce poste, nous sommes armés. Pourtant, Paul, comme tous ses coéquipiers et moi-même, compte deux défaites pour une seule victoire. Et ce n'est pas suffisant.  


Je ne suis pas gavé de résultats et de présence au Stade de France pour ne pas y penser. J'y suis déjà allé et j'y retournerais bien.


Rêvez-vous du Stade de France ?

Nous sommes encore 16 équipes en lice. Dimanche soir, il n'en restera plus que huit. On ira à Périgueux avec la volonté de passer. Je ne suis pas gavé de résultats et de présence au Stade de France pour ne pas y penser. J'y suis déjà allé (avec Évian-Thonon-Gaillard en 2013 face aux Girondins de Bordeaux, 2-3) et j'y retournerais bien. C'était beau ces 30.000 supporters tout habillés de rose. Je n'avais pas trouvé ça moche !


Le mercato touche à sa fin. Attendez-vous toujours des renforts ?

Bien évidemment. Un, deux, voire trois, pourquoi pas... Nous avions une vraie volonté de créer un vrai attelage en attaque avec Robert Beric. Avec Bafé Gomis, il y a eu des approches. Tous deux correspondaient aux critères de recrutement que nous avions établis et auxquels nous devons nous tenir. Ces contacts n'ont pas abouti mais ça ne veut pas dire que le club est moins attractif que par le passé. C'est juste que nous sommes dans une période conjoncturellement difficile et que tous les clubs recherchent des profils qui sont déjà rares en temps normal. Mais il nous reste encore 72 heures pour aboutir sur certaines pistes. Je suis optimiste et j'ai toutes les raisons de l'être."

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