Pascal Dupraz : "Rester dans la continuité"
À la veille de son match à Lille, ce vendredi (21h), l'entraîneur des Verts souhaite voir ses troupes ne rien lâcher pour prolonger leur bonne forme actuelle.
Pouvez-vous faire un point sur votre effectif ?
On compte six blessés même si Saïdou Sow, qui va mieux, et Enzo Crivelli sont en réathlétisation. Ils manqueront ce match comme Romain Hamouma, Joris Gnagnon, Yvann Maçon et Yvan Neyou. Le dernier s’est fait mal aux quadriceps.
Comment s'est passée cette semaine après le succès face à Metz (1-0) ?
On a bien travaillé avec la satisfaction du travail bien fait parce que ce n’est jamais simple de disputer un match couperet. On a beaucoup de finales à disputer, dès lors qu’il s’agit d’une rencontre face à un concurrent direct, ça devient plus périlleux. Les joueurs l’ont bien abordé, on est satisfaits mais on est déjà replongés sur le match à venir contre le Champion de France en titre. C’est un match qu’il nous faut bien appréhender.
Que pensez-vous de votre futur adversaire ?
C’est le Champion de France en titre. C’est une très belle équipe. On craint tout le monde et on ne craint personne. Le classement, par rapport à cette équipe-là et par rapport à beaucoup d’équipes, nous est défavorable mais il y a un match à jouer et j’attends qu’on le joue avec beaucoup de détermination et d’intelligence. L'AS Saint-Étienne est un club qui doit se faire respecter et le respect se gagne sur le rectangle vert.
Il reste 11 matches, on ne peut pas se retourner tant que la ligne n’est pas franchie.
Lille sera-t-il pleinement concerné par ce match à quelques jours de la Ligue des Champions ?
Je ne sais pas, je ne m’occupe pas du LOSC. Je sais que nous, les Stéphanois, on veut mourir sur le terrain. On veut tout donner pour étendre la série, rivaliser et montrer que notre équipe se redresse. C’est important de rester dans la continuité. Les victoires appellent les victoires. Je n’ai aucun doute sur le fait que tout le monde soit focus sur cette mission maintien dans laquelle nous sommes engagés.
Comment faites-vous pour concerner l'intégralité du groupe ?
Il ne faut pas qu’il y ait de heurts. En aparté, j’ai prévenu les joueurs que je ne supporterais pas que sous le prétexte qu’ils ne soient pas dans le groupe, ils altèrent la bonne marche du groupe. Les joueurs l'ont compris. Il faut aussi ralentir l’effet du découragement. Je n’ai pas envie qu’il y ait de grain de sable dans nos rouages.
Craignez-vous une forme de relâchement ?
La seule chose que je sais, c’est que 25 points ce n’est pas suffisant. Pour que ça sente bon, il faut gagner cinq fois encore. Ça ne voudra pas dire pour autant que l’on sera maintenus. Tant qu’on ne le sera pas mathématiquement, on ne pourra pas se relâcher. Il reste 11 matches, on ne peut pas se retourner tant que la ligne n’est pas franchie.