Rémy Cabella, numéro 10 par amour du jeu

Pour votre premier match avec Saint-Etienne, contre Angers le 10 septembre(1-1), vous avez inscrit un but dès la première minute de jeu, difficile d’imaginer meilleur début. Vous étiez surmotivé ?
C’est sûr que j’avais très envie de jouer, ça me manquait depuis des semaines compte tenu de ma situa-tion. Après, on imagine plein de scé-narios mais en fait tout s’est passé très vite. Un ballon, deux passes, une frappe, je cours vers les supporters, tous les gars sont autour de moi. En quelques secondes, c’est une émotion très forte. Il faut avoir aussi la réussite avec soi. Marquer d’entrée à domicile c’est une façon de saluer les supporters, non?

D’un coup vous êtes redevenu joueur de foot. Vous n’aviez au-cune appréhension de commen-cer avec un nouveau club ?
J’avais quand même eu le temps de vivre quelques séances d’entraine-ment et auparavant je n’étais pas resté inactif à Marseille même si j’avais peu joué. Je suis quelqu’un qui s’adapte vite à un groupe. J’analyse les gars avec qui je joue, ensuite c’est l’instinct du jeu. J’aime ça.

A votre arrivée à Saint-Etienne, vous avez endossé le numéro 10. Cela avait son importance ?
Ce n’est pas le hasard. Je suis venu signer mon contrat le 31 août. On m’a alors proposé plusieurs numéros. disponibles mais pas le 10, attribué à Oussama Tannane. Le lendemain, j’ai appris qu’il partait, alors j’ai demandé si je pouvais le récupérer. Je l’avais déjà eu à Montpellier. J’ai vraiment une préférence pour ce numéro et le porter à nouveau, je ne sais pas comment dire, ça me fait du bien. C’est un plus.il dribble, il fait jouer les autres, il marque aussi. On est attiré par le jeu, sans calculs. J’aimais déjà avoir tout le temps le ballon (rires). Quand on grandit, on s’aperçoit, si vous tenez le poste, que les autres comptent de plus en plus sur vous. J’aime bien ça

Avoir le numéro 10, ce n’est pas anodin, vous savez ? Il faut assu-mer les responsabilités qui vont avec.
C’est exactement ça. Je crois que la première fois que je l’ai porté j’étais encore tout gamin. Quand on est petit, on veut tous être le numéro 10 de l’équipe ou le buteur. Le 10, il dribble, il fait jouer les autres, il marque aussi. On est attiré par le jeu, sans calculs. J’aimais déjà avoir tout le temps le ballon (rires). Quand on grandit, on s’aperçoit, si vous tenez le poste, que les autres comptent de plus en plus sur vous. J’aime bien ça.

L'INTERVIEW COMPLÈTE DE RÉMY CABELLA À LIRE DANS MAILLOT VERT #98, EN VENTE EN KIOSQUE
 

AU SOMMAIRE DE MAILLOT #98 INTERVIEW Rémy Cabella: «Je ne perdrai jamais le plaisir du jeu» Le numéro 10 évoque son amour du foot. Il parle d'envie, de challenge, de jeu pour aller le plus loin possible. FOCUS Stéphane Ruffier, arrêts sur image Celui qui vient de franchir la barre des 1000 arrêts au sein de l’elite commente six photos d’arrêts ou d’événements qui comptent dans son parcours en vert. MAG Les 30 Verts qui ont fait le derby UNE-DEUX Saidy Janko: «J'ai joué avec des légendes du foot»