Renaud Cohade : « 3-0, un score marquant »

Tout sourire et visiblement heureux, Renaud Cohade s’est exprimé après la nette victoire stéphanoise face à l’Olympique Lyonnais, dimanche soir, lors d’un derby historique. « Nous y croyions fort, a-t-il expliqué. Ce qui a fait la différence, c’est le fait que nous avons mis de la bonne agressivité et que nous avons gagné les duels. En deuxième mi-temps, nous avons trouvé plus de relais dans nos passes, nous sommes restés sereins. Nous avons vécu une très, très belle soirée. »

Après vingt ans de disette à Geoffroy-Guichard, les hommes de Christophe Galtier ont remporté une victoire face à l’éternel rival, la  deuxième en 2014. « Nous avons joué le derby comme il fallait le jouer, analysait Renaud Cohade. Nous en avions perdus certains à la dernière seconde, d’autres où Lyon s’était montré supérieur. Dimanche, nous avons su mettre les bons ingrédients. Tout le monde a pu voir une belle équipe de Sainté, solidaire jusqu’au bout. Gagner un derby, c’est toujours particulier. En plus, 3-0, c’est un score marquant. Nous espérons que cette victoire nous donne un coup de boost pour la suite. »

Alors que les Verts avaient déjà deux buts d’avance après une première période réussie, Renaud Cohade a inscrit le but qui libérait définitivement les Stéphanois, le troisième d’une soirée magique. « Le départ du but, c’est une perte de balle de ma part sur le côté, a analysé le numéro dix. Je continue mon pressing, je sens que (Corentin) Tolisso est un peu hésitant. Je récupère la balle, je profite de l’appel de Max-Alain (Gradel) pour me créer l’espace. Je vois que le premier poteau est ouvert. C’est un but qui nous libère. Cela faisait longtemps que je n’avais pas marqué… »

Dans un Chaudron en ébullition, la fin de match était une grande fête, un moment historique partagé avec 36000 supporters. « La communion avec les supporters à la fin, c’était magnifique, a avoué Renaud Cohade. Nos supporters répondent toujours présent. Nous l’avons vu jeudi soir, en Europa League, où nous aurions dû gagner et ils étaient derrière nous. Dans les bons moments comme les mauvais, ils sont là. Nous les remercions vraiment pour cela. »