L’entraîneur adjoint du groupe professionnel se livre dans un long entretien face à la caméra d’ASSE TV. De son amour pour le football ont découlé de nombreuses expériences loin des frontières de l’Hexagone et l’envie, toujours farouche, de coacher. Portrait.
« Entraîner est une vocation. Le football, c’est ma vie. » Il faut peu de mots à René Lobello pour se décrire. Ancien joueur devenu entraîneur, l’homme ne se voyait pas hors du football. Le ballon rond est imprégné, depuis longtemps déjà, dans son esprit. « Quand je suis avec quelqu’un qui me parle de football, du jeu, je peux rester vingt-quatre heures avec lui, avoue-t-il. Avant de partir en Arabie Saoudite, on m’a dit "attention, là-bas, il n’y a pas de cinéma". Je m’en fichais, car je savais que j’aurais le football. C’est tout ce qui m’importait. »
L’Afrique, l’Asie, l’Europe, le Moyen-Orient : les voyages sont nombreux, les tranches de vies plurielles, mais les yeux toujours illuminés lorsqu’on lui demande de conter sa vie de nomade du football. « J’ai beaucoup appris lors de mes expériences à l’étranger. On ne peut pas coacher de la même manière une équipe africaine, une équipe asiatique ou une équipe européenne. Aujourd’hui, les effectifs des clubs professionnels sont riches, diversifiés, multiculturels. Avoir entraîné à l’étranger permet une approche plus facile avec les joueurs » explique René Lobello.
Le rôle d’entraîneur adjoint est clé au sein d’un staff technique. René Lobello, qui connait parfaitement le poste, en dessine les contours, lui dont l’arrivée s’est faite naturellement, facilitée par le fait qu’il connaissait déjà Christophe Galtier. « J’ai été contacté par Christophe, avec qui nous nous connaissons depuis longtemps. Nous avons des points communs. Mon arrivée s’est faite de manière très naturelle. J’ai été très bien accueilli. Je le sais, je le vois. En séance, avec les joueurs, j’ai du répondant. Le rôle d’un entraîneur adjoint est de mettre l’entraîneur numéro 1 dans les meilleures conditions psychologiques pour prendre les bonnes décisions. Faire réfléchir, dire les choses pour lui faciliter les choses. C’est comme ça que je conçois mon rôle. »
Avec Thierry Oleksiak (entraîneur adjoint), Thierry Cotte (préparateur physique), Fabrice Grange (entraîneur des gardiens de but) et César Arghirudis (analyste vidéo), René Lobello, entraîneur adjoint de Christophe Galtier, va désormais tenter de réaliser une saison pleine de réussite. Le nouvel arrivant possède tout de même déjà une belle vue d’ensemble de l’ASSE. « Saint-Etienne, c’est mythique, explique-t-il. Pour moi, l’ADN de cette équipe est le suivant : menée 1-0, elle est toujours capable de gagner 2-1 dans les dernières minutes car elle n’a rien lâché. Ici, le bassin de population a souffert. Les supporters misent sur la solidarité et les valeurs de combativité de leur équipe. »
