L’attaquant stéphanois l’avoue : ces trois semaines sans match lui ont paru longues. Le numéro 21 retrouvera la compétition avec envie, ce dimanche.
Comment vit-on trois semaines sans matches officiels ?
Honnêtement, même si le repos fait du bien, s’entraîner sans compétition est toujours embêtant. Nous avons envie de jouer. Nous sommes d’attaque pour affronter le FC Nantes, d’autant plus que nos concurrents ont perdu un peu de terrain la semaine dernière. Le championnat reste ouvert pour tout le monde mais nous devons rester concentrés sur nous car nous sommes notre premier adversaire.
Que penses-tu du FC Nantes ?
C’est une équipe qui a beaucoup changé depuis l’arrivée du nouveau coach. Ils sont dans une bonne dynamique, généreux dans l’effort. Ils vont venir avec beaucoup de détermination. Nous devrons imposer notre jeu et les bousculer pour l’emporter. Je ne pensais pas qu’ils reviendraient aussi forts au classement. Dans ce championnat, quand on réussit des séries, on avance vite. Ils sont très près de nous.
Loïc Perrin, ton capitaine, vient de prolonger son contrat jusqu’en 2020. Qu’est-ce que cela t’inspire ?
Loïc Perrin fait partie du club depuis des années. Il est bien ici, sa famille aussi, en tant qu’homme et que joueur. Il est à l’ASSE depuis 1997, c’est assez exceptionnel. Qu’il reste encore à Saint-Etienne ne m’étonne pas tant que ça, finalement. C’est une belle histoire d’amour. Je suis content pour lui et pour le club.
Les bons sprints finaux réussis par l’équipe ces dernières saisons sont-ils des atouts dans la course à l’Europe ?
Nous avons l’habitude de bien finir, c’est vrai. Cette saison, nous affronterons de grosses écuries, qui en voudront autant que nous. Marseille, Bordeaux, PSG, Monaco : ces équipes jouent toutes quelques choses. Ce qui est certain c’est que nous donnerons le maximum. Si nous ne gagnons pas face aux concurrents directs, nous ne pourrons pas prétendre à rien.
Nous t’avons vu évoluer dans plusieurs registres en attaque. Quelle est ta préférence ?
J’ai pris beaucoup de plaisir en jouant derrière l’attaquant, le coach le sait. Même si mon poste de prédilection reste le couloir droit, j’ai apprécié les matches que j’ai joués dans. Derrière l’attaquant, on est tout de suite proche du but, on joue des situations où on peut finir vite une action.
