S.Palacin, la preuve par 11
L’attaquante stéphanoise en est déjà à onze buts en D1 cette saison. Plus performante que jamais, elle s’était déjà montrée fondamentale la saison dernière pour obtenir le maintien.
Les supporters stéphanois du foot féminin ne s’y sont pas trompés et l’avaient élu, en décembre dernier, meilleure Verte du premier trimestre. « J’ai beaucoup travaillé pour être performante cette saison » déclarait-elle alors, après avoir reçu son prix dans les salons du stade Geoffroy-Guichard.
Le travail ce n’est pas ce qui fait peur à Sarah Palacin. Sur le terrain, elle use de ses qualités techniques pour jouer dos au but, et est capable de rassembler tout son sang-froid devant la portière adverse, même lors des matches importants. Cette saison, elle s’est déjà montrée décisive face à Arras (5-1), Metz (2-1) et Issy (3-0), trois concurrents directs pour le maintien dont les Vertes ont disposés dernièrement.
En fin de saison dernière, la numéro neuf stéphanoise avait été fondamentale dans l’obtention du maintien. Elle avait inscrit les deux derniers buts de la saison, à Soyaux et face à Montpellier, et avaient rapporté six points à son équipe. Six points qui ont permis aux Vertes de rester dans l’élite du football féminin une saison de plus.
A vingt-six ans, Sarah Palacin est dans la forme de sa vie et ne souffre plus de la comparaison avec ses compères de D1. Avec onze buts, elle est la seule joueuse présente dans la première partie du classement des buteuses à ne pas faire partie d’un club professionnel. Avec onze buts, elle devance même d’une unité Gaëtane Thiney (Juvisy), attaquante expérimentée en maintes fois sélectionnées en Equipe de France.
Alors que Rose Lavaud et Teninsoun Sissoko, ses deux coéquipières chez les Vertes, ont été retenues deux fois cette saison avec l’Equipe de France B, ses statistiques remarquables n’ont curieusement pas encore retenu l’attention des sélectionneurs nationaux. Avec sa forme actuelle, ce n’est certainement que partie remise.