T.Kafkas: «C’est du 50/50»
Tolunay Kafkas, l'entraîneur turc, ne se fie pas de la victoire acquise au match aller par Karabükspor (1-0). Pour lui, le réel dénouement de la double confrontation aura lieu ce jeudi soir à Geoffroy-Guichard.
Tolunay Kafkas, c’est d’abord un physique. Du haut de son mètre quatre-vingt-huit, l’entraîneur turc a fait son petit effet lorsqu’il est rentré dans la salle de presse du stade Geoffroy-Guichard, ce mercredi soir. C’est aussi une voix, forte et rauque, que l’on entendrait même sans micro. Ancien joueur, Kafkas, passé, notamment, par Trabzonspor (1993-1998) et Galatasaray (1998-1999), compte 30 sélections à son actif, au cœur d’une carrière fournie. Pour autant, le natif d’Ankara n’arrive pas à Saint-Étienne en terrain conquis. « Notre victoire à l’aller n’est pas un avantage, a-t-il avoué. Notre but inscrit la semaine dernière ne nous garantit rien. Il faudra marquer pour espérer se qualifier. Je ne pense pas que jouer le match nul ne nous suffise. Pour nous, c’est du 50/50 »
Le Kardemir Karabükspor sera, demain, devant une opportunité historique. « Ce serait la première fois qu’un club de l’Anatolie arrive à ce stade-là de la compétition, a expliqué Kafkas. Ce serait quelque chose d’historique. Nous devrons assumer ce fait. » Jeudi soir, les Turcs trouveront des Stéphanois portés par tout un stade, motivés à l’idée de renverser la tendance. « Les bons joueurs et les bons entraîneurs doivent savoir jouer sous la pression. C’est même à cela qu’on les reconnaît. » a-t-il clarifié.
Joseph Akpala, l’attaquant nigérian évoluant à Karabükspor, est sur la même longueur d’ondes que son entraîneur. « Nous avons bien observé comment jouait Saint-Étienne. C’est une équipe qui donne tout et qui ne lâche jamais. Il faudra faire de même pour se qualifier. » L’ex du Werder Brême, définitivement transféré en Turquie cet été après y avoir été prêté la saison dernière, croit, néanmoins, fort en ses chances. « Sur le papier, Saint-Étienne est favori. Mais nous sommes proches d’un exploit. Nous voulons nous qualifier. »