Pros Mardi 19 Déc. 2017 à 13h22

Vincent Pajot: «Pas d'autre choix que tout donner»

Le milieu de terrain stéphanois veut croire à un rebond ce mercredi à Guingamp, où les Verts disputeront leur dernier match de l'année 2017.
Comment avez-vous vécu la défaite face à l’AS Monaco ?
C’était compliqué à vivre, même si nous sommes professionnels et que nous devons assumer. Ce sont des périodes délicates, des mois compliqués. Il y avait beaucoup de frustration au coup de sifflet final.  Oui, c’est la première fois que je voyais des CRS devant l'entrée du vestiaire. Ce n’est pas facile. Honnêtement, nous étions encore dans le match, tentant de tirer des conclusions. Maintenant, il nous reste une rencontre à aborder, du mieux qu’on le peut, avant de se tourner vers la deuxième partie de saison. Les équipes sont proches les unes des autres au classement, ça va vite. Il reste la deuxième partie de saison, c’est vrai, mais la situation est véritablement délicate. Il faut vite redresser la barre.

Entrez-vous sur le terrain avec la boule au ventre ?
La boule au ventre ? Non, mais nous manquons de confiance, c’est certain. C’est ce qui fait que nous avons du mal à nous exprimer. Nous sommes unis. Après, il faut l’être beaucoup plus. Le danger, c’est la désunion. Le terrain, le vestiaire : c’est un tout qui fait que nous en ressortirons plus forts.

Comment retrouver de la solidité défensive ?
Nous prenons énormément de buts, c’est vrai. Nous en encaissons assez tôt dans les rencontres et nous nous pénalisons trop vite. Après, nous avons également joué longtemps et souventà dix contre onze. Les intentions sont bonnes, il y a l’envie de bien défendre. Mais à partir du moment où nous encaissons le premier but, c’est un engrenage. Derrière, comme souvent, bien défendre est avant tout un exercice collectif, pas seulement réservé aux défenseurs.

Personnellement, comment avez-vous la situation ?
Ce sont les mois les plus compliqués de ma carrière. Ce n’est pas facile à vivre mais il n’y a pas d’autres solutions que de s’adapter. Je comprends le mécontentement des supporters. Quand on signe à Saint-Etienne, on sait que ça fait partie du jeu. La réaction de tout le monde est logique, même elle est dure à vivre. Une appréhension de jouer à Geoffroy-Guichard ? Non. Il y est difficile d’y jouer en ce moment, c’est vrai. Comme le dit le coach, il faut y aller la tête haute en faisant le maximum.

Que peut apporter la trêve de Noël ?
Elle fera encore plus de bien si nous arrivons à gagner avant. Nous nous devons de le faire. Nous ne sommes pas dans les meilleures conditions mais nous n’avons pas d’autre choix que tout donner sur le terrain. Après, durant le match, arrivera ce qui arrivera. Mais nous sommes professionnels, nous devons respecter notre institution et ses valeurs. Je pense que la trêve peut nous permettre de repartir du bon pied, même si nous aurons le même total de points à la reprise. Derrière, ce sera surtout un nouveau départ, une nouvelle année, avec un stage collectif pour être soudés.

Comment abordez-vous le déplacement à Guingamp ?
C’est un déplacement compliqué. Je connais ce club, ce qui le caractérise, notamment à domicile. Les équipes ont du mal à gagner là-bas, seul le PSG l’a fait cette saison. Je crois en l’équipe, en mes coéquipiers. S’il n’y avait pas l’envie, nous aurions tous lâchés. A l’entraînement, on sent des joueurs investis, qui ont envie de s’en sortir.

Que vous dit Julien Sablé au quotidien ?
Julien Sablé est arrivé dans une période délicate, avec beaucoup de mouvements au sein du club. Il fait le maximum au quotidien. Il mérite de la reconnaissance par rapport à son travail et surtout d’autres résultats. Nous, les joueurs, sommes les premiers concernés là-dessus. Ce n’est pas la même situation quand on joue l’Europe ou le maintien. Il faut ‘switcher’ dans nos têtes, en prenant conscience de la situation. Ça se joue beaucoup à l’envie.

L’équipe est-elle touchée physiquement par la situation ?
La fatigue est différente par rapport à la saison dernière. C’est davantage une fatigue mentale. Quand les résultats ne sont pas là, il est plus difficile de repartir vers l’avant. Physiquement, nous avons disputé moins de matches que la saison dernière. Personnellement, j’ai pris trois cartons en cinq matches, dans cette période compliquée. Je suis plus dans le combat, et surtout plus maladroit. J’ai parfois pris des jaunes pour excès d’engagement. Mais je sais que c’est le lot de tout joueur quand la situation est compliquée.

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