Wahbi Khazri : "Ça ne dépend que de nous"
Avant Reims-ASSE programmé ce samedi (21h), l'international tunisien a notamment évoqué son rôle au sein du vestiaire et la mobilisation du groupe pour quitter la zone rouge.
Wahbi, tu es désormais le capitaine de l'ASSE...
Julien Sablé m’a fait comprendre qu’il voulait que je le sois. J’en ai d’abord parlé avec Mahdi Camara par respect. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Ça va sûrement lui enlever un poids. On sait que c’est un joueur important de l’équipe, il est dans l’esprit, récupère beaucoup de ballons. Il va pouvoir s'enlever une pression et se concentrer sur le terrain.
Est-ce une récompense pour toi ?
La priorité, ce n’est pas ça. C’est le classement et les matches qui arrivent. Que je sois capitaine ou pas, ça ne change rien. Le plus important c’est de mettre les ingrédients nécessaires à Reims face à une équipe difficile à manœuvrer. Il va falloir élever chacun notre niveau individuel pour prendre des points car on a une mission : sauver le club. C’est un club prestigieux qui se doit d’être en Ligue 1 Uber Eats chaque année. Cette saison, ça ne dépend que de nous. On doit redresser la barre car il y a un état d’urgence.
Comment l'ASSE en est-elle arrivée là ?
Si on est derniers à l’heure actuelle, c’est parce qu’on n’a pas tout bien fait. On a fait de bons matches, on a parfois manqué de réussite mais il ne faut pas se cacher derrière ça. On doit tous élever notre niveau de jeu comme je l’ai dit et vite prendre des points. C'est nous qui sommes sur le terrain, c'est nous qui devons sauver le club. On doit avoir nos responsabilités. On doit faire les bons choix. Personnellement, avoir de l’importance me galvanise. Il va falloir faire encore plus pour sortir de cette zone qui n’est pas la nôtre.
C’est à 27, 28 joueurs qu’on va s’en sortir. (...) Il faut fédérer un groupe.
Et régler les points noirs qui persistent...
On ne doit plus faire ce qu’on a fait contre Rennes. On a pris des buts qui sont à la limite du ridicule, on se doit de résoudre certains problèmes qui nous coûtent beaucoup. Il faut prendre nos responsabilités chacun, nous regarder individuellement dans un miroir. On joue dans un club mythique, il faut redoubler d’efforts pour le laisser en Ligue 1 Uber Eats.
C'est le discours tenu par le groupe de cadres désigné cette semaine ?
C’est à 27, 28 joueurs qu’on va s’en sortir. Certains jeunes doivent s’enlever de la pression. Ce n’est pas évident, ils sont au milieu de tout ça. J’ai connu ça à une certaine époque, quand on joue pour un club prestigieux et que ça ne se passe pas très bien, on peut se mettre une pression qui n’est pas bonne. Avec les joueurs d’expérience, on est là pour prendre les ondes négatives pour leur permettre de s’exprimer. Il faut fédérer un groupe.
Vous avez également pu compter sur Loïc Perrin, nommé coordinateur sportif en début de semaine...
C’est important. On sait l’importance que « Capi » a, puisqu’on l’appelle encore comme ça, à l’AS Saint-Étienne. C’est quelqu’un qui a toujours montré l’exemple, défendu les valeurs du club. L’avoir pour nous rappeler les principes et valeurs du club est important. Il ne peut que nous apporter, nous rassurer. Il a déjà commencé à le faire et il l’a bien fait.