Yannis Salibur: "En conquérants"
L’attaquant l'assure: à Nîmes, où ils se rendront deux fois en cinq jours, les Stéphanois devront faire preuve d'une grande combativité et de réelles qualités mentales pour s'imposer.
Quelles leçons tires-tu de la rencontre face au Stade Rennais (1-1) ?
On ne s’est pas créé énormément d’occasions. Il y a eu certains manques. Le scénario a été en notre faveur avec leur penalty raté mais tout n’est pas à jeter. On s’est battus sur tous les fronts. Après, il nous a manqué le petit plus pour passer un palier et remporter le match. Il faut continuer à avancer. Les places sont chères. D’un match à l’autre, on peut monter ou descendre très vite au classement.
Ce match nul te laisse-t-il des regrets ?
Inconsciemment, on a reculé après l’ouverture du score. C’est ce qui nous a fait mal car ils avaient des joueurs entre les lignes qui ont percuté. Stephane (Ruffier) nous a gardés dans le match avec deux arrêts importants. Les automatismes viennent avec le temps et on apprend encore à se connaître. Il ne faut pas oublier que l’on sortait d’une belle série avant le déplacement à Lille. L’équipe était bien. Avec ça, on pourra avancer sereinement vers les prochains matches. Pour les gagner, il faudra être plus compacts, plus solidaires que face à Rennes. Ensemble, on pourra avancer.
Comment juges-tu le début de saison du Nîmes Olympique ?
Nîmes est une équipe hargneuse, combattive. Ils montrent des valeurs honorables. Ils se battent à chaque match et leurs rencontres sont plaisantes. Ce sera un match où l’on devra montrer ce que l’on sait faire pour contrer leur volonté de combattre. Il faudra y aller en conquérants. Les jouer deux fois là-bas ? Ce seront des matches différents dans des compétitions différentes. Il ne faut pas ay aller avec l’idée que l’on va gagner facilement. Ils ont mis en difficulté de grandes équipes. À domicile, ils sont en confiance.
Es-tu satisfait de tes débuts sous le maillot vert ?
J’essaie de donner beaucoup. Je me suis entraîné le plus possible durant la trêve. Il me manque un peu de constance. Pour être décisif, il faut être constant dans le jeu. Mais, quand on court après les statistiques, on fausse le jeu. Ça viendra avec les performances collectives. Depuis le début de saison, je pense m’être amélioré. Ça ne se traduit pas forcément par des buts ou des passes. Wahbi, Rémy, Loïs, Robert et moi, on essaie de se créer des occasions. Peu importe qui marque tant que l’on gagne. Je suis au service du collectif. La concurrence au poste ? C’est vrai qu’il y a plusieurs joueurs disponibles. On s’entend bien entre nous et je vis sainement la concurrence. C’est un groupe jovial, joyeux.