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Mardi 26 Juil. 2016 à 16h50
Yves Triantafilos: «Dès que j’ai vu le tirage…»
L’inoubliable double buteur face à l’Hadjuk Split, ancien joueur de l’ASSE mais aussi de l’Olympiakos et de Galithéa, deux clubs grecs, est impatient de voir Stéphanois et Athéniens s'affronter ce jeudi soir à Geoffroy-Guichard. Il sera présent en tribune officielle.
En tant que Franco-grec, quelle a été votre réaction lors du tirage au sort ?
Dès que j’ai vu le tirage, dans ma tête, ça a fait tilt ! J’étais vraiment heureux de voir les Verts jouer face à une équipe grecque. Il y a déjà presque quarante ans que j’ai quitté la Grèce, après avoir joué à l’Olympiakos puis le GS Kalithéa. Mais, au fond de moi, j’ai hâte de revoir ce football-là à Geoffroy-Guichard jeudi soir.
Quel était le niveau du football grec à votre époque ?
Ce n’était pas du niveau du football français et du Championnat de France. Beaucoup d’équipes venaient d’Athènes ou de sa grande banlieue, ce qui en faisait un championnat assez compact. Les échanges étaient durs, les matches se jouaient au physique. Les équipes grecques ne passaient pas de tours en coupe d’Europe. Depuis, ça a beaucoup changé. Les joueurs et entraîneurs étrangers sont venus apporter leur savoir-faire. Les clubs grecs en ont beaucoup profité, tout comme la sélection, qui est devenue championne d’Europe en 2004.
Où placeriez-vous l’AEK Athènes sur l’échiquier du football grec ?
L’importance de l’Olympiakos et du Panathinaïkos font que l’AEK arrive, selon moi, en troisième position. Ce n’est pas l’un des deux clubs phares, mais cette équipe a un palmarès. On peut la craindre, certes, mais je pense que, là-bas, ils craignent tout autant l’ASSE. Le passé européen des Verts parle pour eux.
Vous avez vécu ces matches européens qui ont fait la légende de l’ASSE. Qu’est ce qui rendait ces soirées si différentes des autres ?
L’ambiance. Le Chaudron est réputé dans l’Europe entière. Les équipes qui viennent à Geoffroy-Guichard savent que ce ne sera pas facile. En Europe, les équipes se valent dans beaucoup de domaines. Cela va se jouer à la « gnaque », à l’envie. Il va falloir marquer un ou plusieurs buts jeudi soir et le public peut aider.
Où serez-vous jeudi soir ?
Le club m’a gentiment invité à venir assister au match. Dès mercredi, avec Roland (Romeyer) et les dirigeants du club, nous allons rencontrer ceux de l’AEK. Ce qui me donnera l’occasion de parler à nouveau grec et, bien entendu, de supporter les Verts !
Dès que j’ai vu le tirage, dans ma tête, ça a fait tilt ! J’étais vraiment heureux de voir les Verts jouer face à une équipe grecque. Il y a déjà presque quarante ans que j’ai quitté la Grèce, après avoir joué à l’Olympiakos puis le GS Kalithéa. Mais, au fond de moi, j’ai hâte de revoir ce football-là à Geoffroy-Guichard jeudi soir.
«Le Chaudron est réputé dans l'Europe entière»
Quel était le niveau du football grec à votre époque ?
Ce n’était pas du niveau du football français et du Championnat de France. Beaucoup d’équipes venaient d’Athènes ou de sa grande banlieue, ce qui en faisait un championnat assez compact. Les échanges étaient durs, les matches se jouaient au physique. Les équipes grecques ne passaient pas de tours en coupe d’Europe. Depuis, ça a beaucoup changé. Les joueurs et entraîneurs étrangers sont venus apporter leur savoir-faire. Les clubs grecs en ont beaucoup profité, tout comme la sélection, qui est devenue championne d’Europe en 2004.
Où placeriez-vous l’AEK Athènes sur l’échiquier du football grec ?
L’importance de l’Olympiakos et du Panathinaïkos font que l’AEK arrive, selon moi, en troisième position. Ce n’est pas l’un des deux clubs phares, mais cette équipe a un palmarès. On peut la craindre, certes, mais je pense que, là-bas, ils craignent tout autant l’ASSE. Le passé européen des Verts parle pour eux.
Vous avez vécu ces matches européens qui ont fait la légende de l’ASSE. Qu’est ce qui rendait ces soirées si différentes des autres ?
L’ambiance. Le Chaudron est réputé dans l’Europe entière. Les équipes qui viennent à Geoffroy-Guichard savent que ce ne sera pas facile. En Europe, les équipes se valent dans beaucoup de domaines. Cela va se jouer à la « gnaque », à l’envie. Il va falloir marquer un ou plusieurs buts jeudi soir et le public peut aider.
Où serez-vous jeudi soir ?
Le club m’a gentiment invité à venir assister au match. Dès mercredi, avec Roland (Romeyer) et les dirigeants du club, nous allons rencontrer ceux de l’AEK. Ce qui me donnera l’occasion de parler à nouveau grec et, bien entendu, de supporter les Verts !
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