"On se concentre sur notre projet, notre envie de l’ancrer et de développer notre jeu." Laurent Batlles entend enchaîner, ses Verts aussi. Après le soulagement face à Annecy, la confirmation contre Dijon, le gros coup à Nîmes et la validation face à Pau, les Verts sont parvenus à prendre un point important sur la pelouse de Bordeaux, un candidat à la montée. Un point au courage mais mérité qu'il faudra bonifier ce samedi. Pour regarder encore un peu plus de l'avant... Et gagner encore un peu de soulagement.
Samedi 11 mars 2023
15h : FC Sochaux-Montbéliard – FC Girondins de Bordeaux
19h : Grenoble Foot 38 – FC Annecy
EA Guingamp – Dijon FCO
Stade Lavallois MFC – Paris FC
Nîmes Olympique – Quevilly Rouen
Pau FC – Chamois Niortais FC
Rodez AF – SM Caen
AS Saint-Étienne – Amiens SC
Valenciennes FC – SC Bastia
Lundi 13 mars 2023
20h45 : FC Metz – Havre AC
Laurent Batlles veut regarder de l'avant... consigne reçue ! Dans le viseur immédiat des Verts, désormais trois équipes. Valenciennes, d'abord ! Le club nordiste, qui compte dans ses rangs Stefan Bajic, vainqueur de la Coupe Gambardella 2019 avec l'ASSE, n'a gagné qu'un seul match depuis la mi-octobre, soit un succès en 14 rencontres. Un bilan bien maigre qui a permis aux Verts de reprendre 13 points sur l'équipe en forme du début de championnat. Ce samedi, les joueurs du VAFC accueilleront Bastia, une équipe qui peut encore rêver de montée.
Autre écurie désormais à portée de tir de l'ASSE : Annecy. Sensation de cette saison, le promu annécien est bien évidemment dans ses temps de passage avec 32 unités après 26 journées. Mais toujours en lice en Coupe de France après un exploit signé du côté du Vélodrome, les coéquipiers de Vincent Pajot marquent le pas en championnat où ils viennent d'encaisser huit buts en l'espace de deux matchs face à Sochaux (5-1) puis Metz (0-3). Face à Grenoble ce week-end lors d'un Derby, il faudra donc se montrer aussi solide qu'à la normale. Dans le cas contraire, les Verts pourraient en profiter pour doubler le FCA au classement. Inimaginable en janvier dernier... Avant de l'accueillir dans le Chaudron, l'ASSE comptait en effet dix points de retard sur Annecy.
Enfin, dernière équipe que les Verts entendent doubler au classement : Guingamp. Les Bretons recevront Dijon ce samedi. Un match important donc, face à une équipe en immense difficulté mais qui a enfin retrouvé le chemin du succès face à Grenoble. L'EAG, de son côté, reste également sur un succès à Paris. Une performance qu'il faudra confirmer ce week-end au risque de voir la zone rouge se rapprocher.
Amiens avait annoncé la couleur et son ambition de se mêler à la lutte pour les deux accessions à l'élite. L'entame de la saison, plutôt réussie, qui le vit n'essuyer qu'un seul échec en sept matches et s'imposer notamment à Sochaux (0-1), valida ce dessein et mit en lumière un évident potentiel. Deux revers subis à domicile face à Quevilly-Rouen (2-5) et les Verts (0-1) douchèrent cet enthousiasme naissant. Un coup de moins bien fatal pour des Picards rentrant insensiblement dans le rang et essuyant trois échecs de rang en ce mois de février de toutes les désillusions avant, samedi dernier à la Licorne où ils ne s'étaient plus imposés depuis le 8 octobre 2022, de rebondir aux dépens de Pau (1-0) .
Onzième attaque avec 28 buts inscrits, onzième formation de Ligue 2 BKT en termes de possession avec un taux de 49,55%, Amiens possédait, avant la 26e journée, en la personne de Papis Cissé le... onzième réalisateur de la division avec sept réalisations au compteur.
Ce sera le gros manque côté visiteurs ! Solide sur ses appuis, pertinent dans ses choix et orientations de jeu, déroutant sur ses crochets courts, fulgurant dans ses prises de balle, l'international congolais, qui a beaucoup bourlingué tout au long d'une carrière qui l'aura conduit en Angleterre, aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne et même en Chine, a effectué un retour remarqué en Picardie, après avoir brillé chez les Sang et Or du RC Lens. Lauréat du Prix Marc-Vivien Foé récompensant le meilleur joueur africain de L1 lors de la saison 2020-2021, doté d'une superbe patte gauche, il peut à tout moment influer sur le sort d'un match. À l'instar de sa passe décisive pour Antoine Leautey pour l'unique but de la rencontre ayant opposé Amiens à Pau, samedi dernier (1-0), il manquera particulièrement aux Amiénois, qui devront s'en priver, la faute à un pépin physique.
Les joueuses, joueurs et partenaires membres du Club des Étoiles de l'AS Saint-Etienne se sont retrouvés ce mercredi soir, autour du traditionnel tournoi de pétanque. Un joli moment d'échange !
Niels Nkounkou a beau avoir été coaché par du lourd - de Mister Ancelotti à Franck Lampard himself en passant par Rafael Benitez du côté d'Everton, du level haut de gamme pouvant revendiquer un palmarès et une carte de visite XXL -, il n'en oublie pas pour autant ceux qui ont guidé ses premiers pas. À l'instar de Moustapha Diarra à Cergy-Pontoise, de U10 à U13, sur la pelouse - cela ne s'invente pas - du stade Salif Keita, ou de Denis Diaz à Sannois-Saint-Gratien, un club au sein duquel a été formé, entre autres, Lucas Calodat. Et la réciproque est diablement vraie.
"Lorsque j'ai récupéré Niels, il sortait d'un échec à Rouen. Je connaissais son père et son profil m'intéressait. Il avait à cœur de se relancer. Nous demeurions sur une accession en U17 Nationaux et Niels fut l'un de ceux qui nous a littéralement portés. Le groupe, composé de 99 et de 2000, a réalisé une saison tout bonnement exceptionnelle, se classant quatrième, en l'occurrence le meilleur classement obtenu par un club amateur. Et cerise sur le gâteau, nous avons remporté la Gothia Cup en Suède en 2017. Cette épreuve, véritable Coupe du monde des jeunes, réunit quelque 1 500 formations. Soulever ce trophée, c'est un moment rare, exceptionnel. Et ce groupe l'a fait. Il est vrai que la qualité était là : pas moins de douze éléments, dont l'Auxerrois Lassine Sinayoko, signèrent en pros à l'issue de cette saison !", se remémore Denis Diaz, ancien attaquant à Saint-Leu (National), après avoir été, plus jeune, un temps dans les petits papiers des Girondins de Bordeaux, aujourd'hui en charge de la formation à Chambly. "Par ailleurs, à l'hôpital de Pontoise, je travaille avec la tante de Niels !", note-t-il, comme un clin d'oeil.
Et Denis Diaz, qui a également formé Jean-Christophe Bahebeck à Persan, de poursuivre: "Niels avait déjà tout pour lui : la vitesse, le dribble, la précision devant le but et puis cette patte gauche. Ses transversales permettant de renverser le jeu à l'opposé sur Bastian Badu, son alter-ego sur le flanc droit, repéré par Montpellier, constituaient l'un de nos circuits préférentiels. En revanche, il pêchait parfois en termes de concentration. Je me souviens d'un match à Rennes où nous menions 1-0 avant d'être rejoints puis dépassés. Niels avait commis des fautes d'alignement, n'avait pas respecté les consignes, était parti à l'abordage, bille en tête. Ce dépassement de fonctions ne nous avait guère réussi. Au final, nous avions été sèchement défaits (4-1). J'ai donc décidé de l'envoyer en B, de le piquer un peu dans son amour propre. Dans un premier temps, il s'est braqué puis il a donné un coup de collier, a compris et entendu les remarques. Il était en difficulté ponctuelle. Il s'est alors totalement relancé et a tout cassé !" Au point de susciter l'intérêt du Stade brestois puis, plus tard, de l'Olympique de Marseille.
Et d'ajouter : "C'est un garçon adorable, bien éduqué, issu d'une bonne famille. Sa maman donnait un coup de main à la buvette, son papa était éducateur. Quant à son petit frère, je le revois se déplacer avec nous dans le mini-bus du club. Cette équipe de U17 était vraiment formidable et a rendu un bel hommage à Mike, mon fils parti en mai dernier. Ils étaient tous là, Niels et ses copains." Avant de conclure : "On a toujours eu conscience de son potentiel. Le voir réussir chez les pros n'est pas une surprise et j'en suis sincèrement très heureux."
En somme, en un mot comme en cent, Niels Nkounkou ou la gauche caviar dont raffolent avec gourmandise Ibrahima Wadji, Jipé Krasso, Mathieu Cafaro ou son coach actuel, Laurent Batlles. Le peuple vert, fan, en redemande...
"On partait à Rennes et nous avons rencontré par hasard une musicienne (Hélène Bass), résidant à Vannes et qui s'était trompée de TGV. Elle donnait des concerts et faisait des animations. Je lui ai proposé qu'elle prenne part à ma causerie d'avant match. Nous avons convenu de nous revoir à l'occasion de notre déplacement à Vannes. 48 heures avant la rencontre, elle m'a adressé un mail : "Vous êtes toujours partant ?" J'ai bien évidemment répondu par l'affirmative et c'est ainsi qu'elle a joué du violoncelle lors de cette causerie pour le moins décalée. Elle était venue tout spécialement pour l'occasion", nous a précisé Denis Diaz, coach des U17 de Sannois-Saint-Gratien et de fait de Niels Nkounkou.
Et de se remémorer : "Nous avions fait match nul (1-1) après avoir ouvert le score et raté un penalty. Après le match au cours duquel Niels avait été excellent, dans la lignée de ses précédents matches, il a joué du violoncelle dans le vestiaire." Original, non !
Victorieux de Nice (1-0) et à Caen (0-1), les Verts, qui ne bénéficieront pas des renforts espérés de Massadio Haïdara (Newcastle) et Adama Traoré (Bâle), aspirent à réaliser la passe de trois. Amiens, promu en phase d'apprentissage, a tout de la victime toute désignée, la victime idéale, expiatoire. D'autant que les Picards de Thomas Monconduit ont perdu sur blessure Guessouma Fofana, victime d'une fracture du péroné à l'occasion d'une séance d'entraînement précédant leur déplacement dans le Forez. Les Stéphanois, pour leur part, sont privés de services de Kévin Monnet-Paquet, Vincent Pajot et Florentin Pogba, "out"; Robert Beric, Léo Lacroix et Oussama Tannane n'entrant pas, en outre, dans les plans d'Oscar Garcia.
Loïs Diony, fauché dans la zone de vérité, offrira l'opportunité à Jonathan Bamba d'ouvrir précocement le score sur penalty avant que les Amiénois et Mathieu Bodmer ne sortent de leur réserve initiale et ne voient une frappe de Tanguy Ndombele être repoussée par la transversale de Stéphane Ruffier. Les Stéphanois ne parviennent pas à emballer les débats, à peser sur le match. "Ce succès est intéressant d'un point de vue comptable et va générer de la confiance. Mais ce fut parfois confus", soulignera Robert Herbin dans les colonnes de "La Tribune".
Comme un goût d'inachevé en dépit d'une large victoire à laquelle Bryan Dabo, auteur du deuxième doublé de sa carrière, ne sera pas étranger. "On sent en nous beaucoup de forces offensives. Attention cependant à ne pas nous relâcher. Si nous arrêtons de travailler, on va s'effondrer", prévenait l'ex-Montpelliérain et futur Florentin, quelques trois mois avant un derby de sinistre mémoire. Avec Jean Louis-Gasset aux manettes, l'ASSE parviendra cependant à redresser la barre et à boucler cet exercice, au final prometteur, au septième rang.
Samedi 19 août 2017
À Saint-Étienne (stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Amiens SC : 3-0 (2-0).
Arbitre : Jérôme Brisard ; 30 004 spectateurs.
Buts pour Saint-Étienne : Bamba (13e, sp), Dabo (40e, sp, 66e).
Avertissements à Saint-Étienne : Janko (44e), Dabo (68e).
Avertissements à Amiens : Gurtner (39e), Dibassy (82e).
ASSE. Ruffier - Janko (Gabriel Silva, 46e), Théophile-Catherine, Perrin (cap.), Pierre-Gabriel - Dabo, Selnaes, Dioussé (Maïga, 58e) - Hamouma, Diony (Hernani, 81e), Bamba. Entraîneur : Oscar Garcia.
Amiens. Gurtner - El-Hajjam, Gouano, Adenon, Dibassy, Ielsch (Manzala, 78e) - Ndombele, Bodmer (Bourgaud, 65e), Monconduit (cap.), Kakuta (Koïta, 66e) - Konaté. Entraîneur : Christophe Pelissier.
Le match aller, disputé et perdu en Crimée (2-0), a fait naître des tensions palpables et quelques fâcheuses turbulences dans la Caravelle, spécialement affrétée par Air France, ramenant les Verts au bercail. Visages fermés, critiques à peine voilées, ambiance morose. Fort heureusement, il y a un pilote dans l'avion. Le triumvirat Rocher-Garonnaire-Herbin reprend la marche. Avec fermeté et conviction, décrète l'union sacrée et regonfle le moral des troupes. Après tout, un handicap de deux buts n'est pas insurmontable. L'ASSE, d'ailleurs dans un passé récent, l'a démontré aux dépens de Split éparpillé façon puzzle dans le Chaudron. L'ASSE, le doute n'est pas permis, livrera donc bataille avec ses armes, celles de joueurs talentueux, "amis à jamais dans la vie, mais sans concession sur la pelouse, et en capacité à se dire les choses, sans faux semblant, pour le bien de l'équipe", ainsi que nous l'a encore récemment confié Ivan Curkovic, le gardien du temple, l'un des relais privilégiés du Sphinx.
Robert Herbin et ses hommes ont tout naturellement ciblé Oleg Blokhine, Ballon d'or 1975. "Il joue les kamikazes. C'est l'atout cœur d'un ensemble qui accélère le rythme après avoir initié un faux train. Le sprinteur et le puncheur d'une formation riche sur le plan des idées collectives. Nous devrons également nous méfier de leur milieu où se trament les malheurs de ses rivaux, la qualité de ses passes élevée à la hauteur d'une institution", confie-t-il à "L'Équipe". Une mission réussie d'autant que "l'homme qui sème la terreur" est rattrapé par une coupable suffisance. Un péché d'orgueil dont Christian Lopez, qu'il entendait éliminer d'un crochet court, lui chipe le ballon alors que l'ouverture du score en faveur du Dynamo paraît certaine. Dix secondes plus tard et 80 mètres plus loin, Hervé Revelli trompera la vigilance du portier Rudakov. On jouait la 62e minute. Ce match, devenu légende, venait de basculer. Un coup-franc, un de plus, signé Jean-Michel Larqué enverra les Verts en prolongation avant que Patrick Revelli, en version "irréductible Forézien", ne s'arrache et n'offre à Dominique Rocheteau le but d'un improbable exploit.
L'ASSE a renversé une montagne. La France est verte. Valéry Giscard d'Estaing, président de la République, se fend d'un télégramme élogieux. "Ces treize hommes en colère sont entrés dans l'histoire. Leur modestie est le symbole de cette formation soudée à Robert Herbin, chevillée à sa ville. Les numéros de solistes y sont admis mais ils n'ont pas plus de prix que les travaux obscurs de joueurs condamnés aux tâches ingrates", commentera "L'Équipe". Tout était dit et bien dit. Deux mois plus tard, l'ASSE disputera la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions à Glasgow face au Bayern et de maudits poteaux carrés....
Mercredi 17 mars 1976
À Saint-Étienne (stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Dynamo Kiev : 3-0 ap (0-0).
Arbitre : Sergio Gonella; 37 737 spectateurs.
Buts pour Saint-Étienne : H. Revelli (64e), Larqué (71e), Rocheteau (112e).
ASSE. Curkovic - Janvion, Piazza, Lopez, Farison - Larqué (cap., Santini, 79e), Bathenay, Synaeghel - Rocheteau, H. Revelli, Sarramagna (P. Revelli, 46e). Entraîneur : Robert Herbin.
Kiev. Rudakov - Trochkine, Fomenko, Rechko, Bladrienka - Konkov, Burjak (Damine, 82e), Kolotov (cap.), Vieremiejev - Onitchenko, Blokhine. Entraîneur : Valeri Lobanovski.
À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.
Débarquée 48 heures avant ce quart de finale retour, la délégation soviétique s'autorise quelques largesses en termes de préparation et de diététique. Ainsi la veille du match, Valeri Lobanovski s'offriront une "toile" à "L'Eden". Au menu de la salle de cinéma stéphanoise, un film intitulé "Le guêpier". Tout un programme ! Et diablement prémonitoire avec ça... Rabelais, pour sa part, n'aurait pas renié le repas partagé par le Tsar Oleg Blokhine et ses coéquipiers. Jugez plutôt : omelette aux saucissons et caviar venu d'URSS dans les bagages du Dynamo. Hygiène alimentaire s'abstenir !
Le lendemain, d'une louche pour son frère Hervé, Patrick Revelli sonnera la révolte avant de délivrer... un caviar pour Dominique Rocheteau et un but de légende. Après son exploit signé, un an et demi auparavant, aux dépens de l'Hajduk Split (5-1, ap), l'ASSE venait de repasser les plats et de présenter une note indigeste et salée au tenant de la Coupe des Coupes (3-0, ap).
Quel est ton premier souvenir de foot ?
Mes premiers souvenirs de football, j’ai autour des trois ans. Je jouais dans une petite structure avec les enfants de mon quartier. J’ai commencé avec eux pour faire comme ma grande sœur qui jouait déjà au football. Mon père était également coach, c’était une affaire de famille.
Tu peux nous parler de ton premier club ?
Aux États-Unis, c’est un peu différent de l’approche française. J’ai débuté dans ce qu'on appelle une « recreation league », un championnat pour enfants avec l’un des parents qui fait office de coach. Je n’ai rejoint un club qu’à l’âge de 8 ans, qui s’appelait l'Impact. Je jouais également au basket et certaines coéquipières m’avaient conseillé de rejoindre cette équipe. C’est là que j’ai commencé à vraiment apprendre le football : le placement, le geste technique…
Quel est ton plus beau souvenir sur les terrains ?
Je pense que ça remonte à 2017, lorsque mon équipe a été sacrée championne des États-Unis. C’était ma dernière saison à ce niveau aux côtés de filles avec lesquelles j’évoluais depuis parfois près de dix ans. Terminer cette aventure sur ce trophée… C’était la meilleure des fins. Après, on est toutes parties évoluer dans des lycées différents. Je pourrais également parler de mes années universitaires. J’ai eu la chance d’obtenir des trophées sur le plan personnel : meilleure buteuse, meilleure passeuse... Ce sont des récompenses individuelles importantes pour moi !
Et ton plus mauvais ?
C’est probablement lorsque je me suis rompue mes ligaments croisés pour la deuxième fois. Ça m’est arrivée une première fois à 14 ans puis une seconde, sept mois plus tard. Même genou, même blessure… C’était difficile mentalement de rester motivée et de ne pas me décourager. Surtout qu’à cet âge-là, j’étais à un tournant de mon début de carrière, au moment même où les collèges effectuent leurs recrutements et approchent leurs futures joueuses.
Pourquoi avoir rejoint l'ASSE cet été ?
J’ai choisi la France et plus particulièrement Saint-Étienne car je venais d’un championnat assez méconnu aux États-Unis et j’étais arrivée à un moment de ma carrière où je souhaitais passer un cap. J’étais à l’aise dans ma division, je voulais me challenger, sortir de ma zone de confort. C’était aussi un grand changement de vie pour moi qui n’avait jamais déménagé et quitté mon pays. J’avais besoin de cela.
Comment se sont passés tes débuts ici ?
Mes premiers mois ont été difficiles. Je suis quelqu’un de très indépendant mais il fallait apprendre un nouveau mode de vie. Heureusement j’ai eu la chance de rejoindre un effectif avec plusieurs joueuses bilingues. Ça m’a aidé pour la traduction et l’adaptation. J’ai aussi rejoint une ville à taille humaine où il a été plus simple de s’intégrer rapidement. Désormais, je continue d’apprendre le français. J’ai plutôt grandi avec l’espagnol, ce qui ne m’aide finalement pas tellement (rires). Le français est une langue difficile mais je le travaille.
Sportivement, tout va bien pour toi... Tu es la meilleure buteuse du club avec 11 réalisations !
C’est un rêve qui devient réalité. Pour moi, une petite fille américaine, imaginer un jour devenir professionnelle et vivre mon rêve en France aux côtés de coéquipières qui me rendent meilleure sur le terrain et me motivent au quotidien, c’était impossible à imaginer ! J’en suis très heureuse.
Comment tu abordes cette fin de saison ?
L’approche est la même depuis le début ! On prend les semaines une par une avec l’envie d’obtenir des résultats chaque week-end. Il reste encore beaucoup de rencontres à jouer. Beaucoup de choses peuvent arriver… Je me concentre sur chaque séance, chaque match avec l’envie d’aider l’équipe à atteindre son objectif.
Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ?
Être en bonne santé car on oublie souvent que c’est le plus important dans la vie et pour pratiquer ce sport.
Et pour terminer, on a envie de te demander... Que penses-tu du Peuple Vert ?
Je n’ai jamais vu ça ! C’est incomparable avec ce qu’on a aux États-Unis… Ici, les supporters sont fidèles, sont passionnés. Je sais qu’ici, à l’ASSE, les supporters sont connus pour ça et c’est une chance de pouvoir assister aux matchs à Geoffroy-Guichard et de compter sur leur soutien lors de nos rencontres. Je voudrais les remercier et les encourager à venir de plus en plus nombreux nous encourager. On est tellement heureuses lorsqu’on peut compter sur eux !
Jean-Philippe Krasso est nommé pour le trophée UNFP du mois de février ! Avec trois buts et deux passes décisives et un mois plus que réussi sur le plan collectif (4 matchs, 4 succès), Zipé a, une nouvelle fois, brillé en Ligue 2 BKT. Récompensé en août, l'avant-centre stéphanois est retenu dans la short-list de l'UNFP et pourrait recevoir son deuxième trophée de la saison. Pour le soutenir face au Sochalien Moussa Doumbia et au Caennais Alexandre Mendy, rendez-vous sur https://www.tropheesunfp.com/.
Parti en Égypte pour disputer la CAN U20 sous les couleurs de sa Tunisie, Jibril Othman, attaquant du Centre sportif Robert-Herbin aura brillé durant cette belle compétition. Malheureux en demi-finale puis en petite finale, le Stéphanois a tout de même inscrit deux buts et délivré une passe décisive. Des statistiques qui comptent car quatrième de cette CAN U20, la Tunisie a obtenu son billet pour la prochaine Coupe du Monde U20 !
Régulièrement convoqué avec la Guinée, Saïdou Sow retrouvera très prochainement son Syli National. Le défenseur central des Verts est convié par Kaba Diawara pour le prochain rassemblement de la sélection. À cette occasion, le jeune joueur formé à l'ASSE affrontera l'Éthiopie le 24 puis le 27 mars pour le compte des éliminatoires de la CAN 2023.