"Match après match, on a l’impression qu’ils sont de plus en plus nombreux. C’est le cas à domicile mais aussi à l’extérieur où on a l’impression d’être dans un Geoffroy-Guichard bis. Pour nous joueurs, c’est une superbe sensation." Léo Pétrot en profite, le Peuple Vert répond toujours autant présent ! Ce samedi, pour la réception de Metz, plus de 30.000 supporters sont attendus dans le Chaudron. Ils ne seront pas de trop pour pousser les Verts face à la meilleure équipe du moment en Ligue 2 BKT... À moins que l'ASSE ne prétende à ce titre, mais ça, il faudra le prouver !
La programmation complète de la 32ème journée
Samedi 22 avril 2023
15h : AS Saint-Étienne – FC Metz
19h : Amiens SC – Valenciennes FC
FC Annecy – Rodez AF
Dijon FCO – SC Bastia
Stade Lavallois MFC – FC Sochaux-Montbéliard
Havre AC – Quevilly Rouen
Chamois Niortais FC – SM Caen
Paris FC – Nîmes Olympique
Pau FC – EA Guingamp
Lundi 24 avril 2023
20h45 : FC Girondins de Bordeaux – Grenoble Foot 38
Si Le Havre se rapproche un peu plus chaque semaine de son rêve de Ligue 1 Uber Eats, la course à la montée ne s'arrête pas aux frontières de la Normandie. Derrière le HAC, deux équipes sont pleinement au coude à coude : Metz, le futur adversaire des Verts, ainsi que Bordeaux, actuel dauphin du Havre avec un petit point d'avance sur les Messins. Si ceux-ci devront batailler pour ramener quelque chose du Forez, les Bordelais, eux, recevront un Grenoble revanchard lundi. Derrière, toujours en embuscade, Sochaux et Bastia pourraient profiter du calendrier pour se rapprocher du graal. Pour cela, le FCSM devra s'imposer sur la pelouse de Laval, qui lutte pour son maintien, tandis que Bastia ira à Dijon, défier une équipe qui joue également sa survie.
Côté maintien justement, la situation se ressert ! Si Niort semble légèrement décroché (et devra à tout prix battre Caen pour y croire), Annecy mais surtout Valenciennes se rapprochent dangereusement de la zone rouge. Les Nordistes, qui ne gagnent définitivement plus, s'apprêtent à disputer un match difficile à Amiens. Le FCA, lui, affrontera un Rodez qui pourrait pratiquement assurer son maintien en cas de bon résultat. Ce pourrait être également le cas du Pau FC, qui reçoit Guingamp !
Le FC Metz, l'un des clubs historiques du football français, a soufflé le chaud et le froid ces dix dernières années, retrouvant sa place parmi l'élite hexagonale avant de connaître, à trois reprises, les affres d'une relégation en Ligue 2. Un yo-yo quasi permanent, tout à la fois, frustrant, stressant mais aussi parfois exaltant. Pas étonnant dès lors que les Lorrains, descendus à l'étage inférieur au terme de la saison 2021-2022, aient compté d'emblée parmi les favoris à ce fameux ascenseur émotionnel dont ils ont fait une marque de fabrique à leurs dépens. Eux qui aspirent bien évidemment à la stabilité. Pour l'heure, demeurant sur dix-huit matches sans défaite et s'appuyant sur une défense n'ayant encaissé que six buts depuis la fin du Mondial, ils lorgnent toujours avec appétit vers la L1 et rêvent d'accession après leur précieux et probant succès face aux Girondins (3-0).
Comme le nombre de réalisations à porter au crédit de Georges Mikautadze. Une "stat" XXL qui lui vaut d'être confortablement installé dans le fauteuil de "pichichi", fauteuil qu'il partageait jusqu'au week-end dernier avec un certain "Zipé" Krasso. Non content de faire trembler les filets, l'international géorgien, qui s'est révélé en Belgique, inscrivant 36 buts en 58 matches lors des deux précédents exercices, sait également faire briller ses coéquipiers. Il a ainsi délivré six passes décisives, un domaine dans lequel excelle également le Stéphanois avec pas moins de huit "assists".
Avec son compère Georges Mikautadze, gâchette d'exception et auteur récemment d'une frappe victorieuse splendide face à Laval (1-0) et d'un doublé aux dépens de Bordeaux, Youssef Maziz a incontestablement permis aux Lorrains de revenir dans le "game". Et de croire aujourd'hui encore en ses chances d'une remontée immédiate en Ligue 1 Uber Eats. Son prêt en Belgique, à Seraing, la saison dernière, lui a permis de gagner du temps de jeu et de la confiance, d'étoffer sa palette. Habile techniquement, inspiré dans ses prises d'initiative, le Franco-Marocain, pur produit du club messin, se montre désormais décisif ainsi que l'attestent ses quatre buts inscrits consécutivement face à Nîmes, Annecy, Le Havre et Quevilly en mars dernier.
Ce jeudi 20 avril marquait le dixième anniversaire du succès en Coupe de la Ligue 2013 ! Au terme d'un parcours renversant, les Verts de Loïc Perrin s'étaient imposés au Stade de France face à Rennes (1-0). Un souvenir inoubliable pour le Peuple Vert et l'effectif stéphanois de l'époque. Membre de celui-ci et auteur du but décisif, Brandão sera d'ailleurs dans le Chaudron ce samedi. Au programme pour notre Brésilien préféré : une séance de dédicaces au Musée des Verts et le coup d'envoi fictif de la rencontre face à Metz !
"Je vivais là ma première expérience en qualité de responsable technique. Je me suis attaché à structurer l'US Monistrol. Je gérais notamment les entraînements et à ce titre avais Léo lors des séances. Il avait un profil offensif, occupait le poste d'excentré droit pour mieux entrer sur son pied gauche", se souvient Christophe Mourier, adepte comme nombre de ses homologues des faux-pieds.
"Surclassé, il était très habile sur les coups de pied arrêtés. Certains lui reprochaient une forme de nonchalance. Ce qui lui a peut-être valu d'ailleurs de ne pas être retenu en sélection de la Haute-Loire. À l'écoute, il a, en revanche, tout de suite compris qu'il lui faudrait hausser son niveau, ne pas négliger le travail obscur, faire montre de rigueur, d'application, de concentration, gommer certains manques en termes de placement", note Christophe, coach désormais, d'un groupe senior et de son capitaine, un certain Pierre Pétrot, le frangin de qui vous savez, en passe d'accéder à la R1.
Et d'ajouter : "Lorsque Léo, passionné, parfaitement éduqué et bénéficiant d'un super environnement familial, a souhaité élever son niveau d'exigence en termes d'entraînement et qu'il a exprimé des envies d'ailleurs, je lui ai conseillé de rejoindre l'Olympique de Saint-Étienne. On connaît tous la qualité de la formation dispensée là-bas. J'en gardais un excellent souvenir, ayant moi-même porté le maillot de l'Olympique aux côtés, entre autres, de Bertrand Fayolle et de Stéphane Basson qui ont évolué, plus tard, à l'ASSE."
Lionel Marcoux : "C'est toujours le mental qui fait la différence"
Léo, à gauche, avec son maillot des Verts lors de la Danone Nations Cup, juste à côté de Gwladys Debbache, sa coéquipière à l'US Monistrol, Verte depuis plus de dix ans.
Lionel Marcoux, qui a encadré le néo-Stéphanois chez les débutants, poussins et benjamins dans le club alti-ligérien, abonde. "Léo, lorsqu'il était en 4eme, aspirait à voir autre chose, passer un cap, gagner en termes de rigueur, sans pour autant brûler les étapes. En concertation avec ses parents qui ont contribué à ce qu'il s'épanouisse tranquillement sans jamais tirer des plans sur la comète et se projeter à terme sur le monde pro, nous lui avons conseillé de rejoindre l'Olympique. Là-bas, il a pu grandir mentalement, psychologiquement. La concurrence était importante. Il n'était pas toujours titulaire mais n'a pas renoncé, a su se montrer patient, appliqué, investi et s'est forgé un gros caractère. Je dis toujours aux gamins : au-delà des qualités techniques, tactiques, ce sont le travail et le mental qui, toujours, font la différence".
Lionel, qui a accueilli Léo à l'âge de 5 ans en sa qualité de responsable de l'école de foot de l'USM, n'a de cesse, en outre, de louer "la discrétion d'un enfant bien élevé, respectueux. Je n'ai pas souvenir de réflexions négatives au regard de son attitude, de son comportement. Je n'ai jamais eu l'occasion de la reprendre. Avec ses potes, dont mon fils, Lucas, ils se connaissaient par cœur. Dans ce groupe de qualité, qui évoluait en Première Série, on comptait pas moins de quatre gauchers. Ils nous régalaient de triangles magiques. Léo, alors, jouait plus haut." Et s'astreignait déjà à quatre séances hebdomadaires : deux avec son club, auquel il ne manque jamais de rendre visite et de prodiguer ses encouragements, et deux, également, dans le cadre de la Section Sportive du Collège qu'il avait intégrée lors de sa rentrée en sixième.
Insensiblement, ce travail, inlassable, aura donc fini par porter ses fruits. Léo Pétrot perçoit aujourd'hui les dividendes de son implication et de la résilience dont il a fait preuve. Pour le plus grand bonheur des Verts dont il est devenu un axial gauche particulièrement fiable, déterminé et solide dans les duels.
Léo, en bas à gauche.
Les Verts, en cette entame de saison plutôt réussie en termes comptables, pointent au septième rang à l'heure d'accueillir dans le Chaudron une lanterne rouge lorraine portant certes sa croix mais n'entendant cependant pas se présenter en victimes expiatoires. Si Rémy Cabella, dans tous les bons coups, trouve le montant droit des cages gardées par le portier nippon, Eiji Kawashima, l'ouverture du score est d'ailleurs messine : Fallou Diagne, monté aux avant-postes sur un corner, devançant Léo Lacroix pour une volée gagnante du plat du pied.
Les Verts, qui restent sur un échec essuyé en supériorité numérique du côté de Troyes (2-1), manquent de tranchant et d'inspiration. Après coup, Robert Herbin, dans les colonnes de "La Tribune" n'hésitera pas à qualifier ces 45 premières minutes de "poussives et d'inquiétantes à l'instar d'un Loïs Diony peu en vue." Lucide, Vincent Pajot confiera, pour sa part : "À la place du public, j'aurais sifflé l'équipe dès la première minute ! Je n'aurais pas attendu la pause... Ceci étant, le coach (Oscar Garcia) a eu le bon discours à la pause. Dans ces circonstances, on ne doit ni s'engueuler ni se chercher des excuses mais se remettre la tête à l'endroit." Et repartir au combat avec d'autres armes et une énergie décuplée.
Longtemps, les Stéphanois, privés de services de Loïc Perrin, Florentin Pogba et de Ronaël Pierre-Gabriel, blessé en sélection, buteront sur Renaud Cohade et ses coéquipiers. Avant que Vincent Pajot n'inscrive son premier but en Vert. "On ne va pas se mentir : j'ai marqué sur un coup de billard." Un but "arraché" à la défense lorraine qui finira pas craquer après que Bryan Dabo, sur penalty, a trouvé Kawashima sur la trajectoire de sa frappe. Sur le corner qui s'en suivait, le Portugais Cafu déviait malencontreusement dans ses propres filets un coup de tête de Dabo, soudain ragaillardi. Dans le temps additionnel, Habib Maïga, aujourd'hui Messin, enfoncera le clou d'une frappe tendue à ras de terre.
Toutefois, les Ligériens ne s'y tromperont pas : "Nous l'avons emporté ce soir mais nous avons fait preuve de pas mal de lacunes." Lacunes qu'ils ne parviendront hélas pas à totalement gommer et leur vaudront, quelques jours plus tard, d'être battus à domicile par Montpellier (0-1) et d'être éliminés de la Coupe de la Ligue par Strabourg aux tirs au but dès leur entrée en lice.
Samedi 14 octobre 2017
À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat FC Metz : 3-1 (0-1).
Arbitre: Olivier Thual; 24 613 spectateurs.
Buts pour Saint-Étienne : Pajot (74e), Cafu (85e, csc), Maïga (90e+5).
But pour Metz : Diagne (21e).
Avertissements à Saint-Étienne : Hamouma (45e), Dabo (90e+2).
Avertissement à Metz : Diagne (21e).
ASSE. Ruffier (cap.) - Janko, Théophile-Catherine, Lacroix, Gabriel Silva - Pajot (Maïga, 81e), Dabo, Dioussé (Monnet-Paquet, 64e), Cabella - Hamouma, Diony (Soderlund, 81e). Entraîneur : Oscar Garcia.
Metz : Kawashima - Balliu, Diagne, Niakhaté, Udol - Dossevi, Poblete, Cafu, Cohade (cap. Philipps, 67e), Roux (Fournier, 76e) - Rivière (Fernandez, 71e), . Entraîneur : Philippe Hinschberger.
Dans une enceinte dyonisienne très majoritairement acquise à la cause des Verts, les Stéphanois sont tout proches d'être surpris. On joue en effet depuis une vingtaine de secondes lorsque le futur attaquant ligérien, Mevlut Erding, décoche une frappe sèche à l'entrée de la surface. Légèrement déviée, elle ne trompe pas pour autant la vigilance d'un Stéphane Ruffier, impeccable tout au long d'une campagne triomphale dont il aura été l'un des acteurs majeurs. Un avertissement sans frais, un coup de semonce dont Loïc Perrin et les siens se tirent à bon compte.
L'heure est alors venue de présenter la note aux Rennais de Frédéric Antonetti. Un bon pressing exercée sur le flanc droit de l'arrière-garde bretonne, un ballon grappillé par Renaud Cohade, une passe dans le bon tempo de Yohan Mollo, un bijou d'exter signé Pierre-Emerick Aubameyang. Le tout conclu d'un plat du pied sécurité de Monsieur Coupe de la Ligue : Brandao tirant le meilleur parti d'une sortie hasardeuse de Benoît Costil, jugeant mal la trajectoire d'un ballon qui finira donc au fond des filets.
Le Stade de France est aux anges. Les Verts sont devant au tableau d'affichage mais il reste encore 72 longues, très longues minutes avant de brandir la Coupe de la Ligue, un nouveau trophée si prisé et ô combien attendu depuis plus de trente ans. Renaud Cohade ratera un ballon de break avant que Jean II Makoun, sur sa ligne, ne supplée son gardien. "La Ruff" devra, pour sa part, s'employer sur une tentative lointaine de Diarra d'une horizontale spectaculaire tout autant que décisive.
L'issue de cette finale demeure incertaine. La tension est à son comble, les deux formations proches l'une de l'autre. Les minutes s'égrènent. Trop lentement au goût d'un Peuple Vert qui ne cesse de scruter fébrilement le chrono sur les écrans géants du Stade de France. On tremble, retient son souffle, croise les doigts, implore les Dieux du football. Un ultime coup de pied arrêté, un duel de la tête gagnant avant une explosion de joie dans une ambiance folle, magique, indescriptible : l'ASSE, après avoir connu tant de désillusions et d'occasions manquées, renoue avec le succès et étoffe un palmarès exceptionnel. Les supporters verts essuient une larme et recouvrent la fierté. Chapeau et merci à la bande à Christophe Galtier.
Le lendemain, la présentation de la Coupe de la Ligue - dont vous pouvez découvrir la réplique dans la salle des trophées du Musée des Verts - donnera lieu, dans les rues de Sainté, à des scènes de liesse tout bonnement magiques.
Samedi 20 avril 2013À Saint-Denis (Stade de France), AS Saint-Étienne bat Stade Rennais : 1-0 (1-0).
Arbitre : Ruddy Buquet; 79 087 spectateurs.
But pour Saint-Étienne : Brandao (18e).
Avertissement à Rennes : Pajot (68e).
ASSE. Ruffier - Clerc, Perrin (cap.), Zouma, Brison - Mollo (Hamouma, 74e), Cohade, Guilavogui, Lemoine - Aubameyang, Brandao. Entraîneur : Christophe Galtier.
Rennes. Costil - Boye, Mavinga, Kana-Biyik, Danzé (cap. Apam, 56e) - Pajot, Makoun - Féret (Montano, 90e), Diallo, Pitroipa - Erding (Diarra, 26e). Entraîneur : Frédéric Antonetti.
À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.
"Nous avons réparé une anomalie", François Clerc.
"Le Peuple Vert nous a donné la force", Pierre-Emerick Aubameyang.
"Nos supporters ne l'oublieront jamais. C'est nous qui l'avons fait. Ce sont des moments qui marquent une carrière", Loïc Perrin.
"On a été des guerriers", Fabien Lemoine.
"Tout le monde au club a touché la Coupe et pris des photos pour la vie. Notre succès c'était bien évidemment également le leur", Christophe Galtier.
"À part en Bretagne, en Corse et à Lyon, la France est verte !", Frédéric Antonetti.
"On a assisté à une communion entre un club et ses supporters, peut-être encore plus forte qu'à notre époque. Cela montre que les grands clubs ne meurent jamais", Christian Sarramagna.
Le coup d'envoi de cette finale 2013 de la Coupe de la Ligue a été conjointement donné par deux "voileux", Armel Le Cléac'h et François Gabart, ce dernier, vainqueur du "Vendée Globe".
Submergés par les demandes de billets, les Associés Supporters des Verts avaient réussi à satisfaire 3 500 d'entre-elles. 75 cars avaient été affrétés ainsi qu'un avion au départ de Tahiti.
Roland Romeyer entendait relever un challenge : rallier la capitale à vélo. Pari tenu par 42 amoureux de la petite reine, l'un des fleurons jadis de l'industrie stéphanoise. Chaque "borne" avalée fut convertie en euros sonnants et trébuchants. C'est ainsi que cette heureuse initiative, portée notamment par Lionel Potillon et ASSE Cœur-Vert", permit de reverser 42 000 euros à Mécénat Chirurgie Cardiaque et Life Priority.
Si Max-Alain Gradel, opéré quelques jours plus tôt des croisés, n'avait pas effectué le déplacement au Stade de France, Jérémy Clément, victime d'une double fracture de la jambe face à Nice, était de la partie. En tenue et en béquilles au bord de la pelouse lors de l'ultime séance, celle de la mise en place avant la finale.
Alain Blachon, l'adjoint de Christophe Galtier, avait déjà connu le stress et l'ivresse d'une finale. Trois précisément : la première perdue avec Sochaux face à Monaco (1-4) en 2003 avant deux succès, en 2004 aux dépens de Nantes avec une réalisation signée d'un futur Stéphanois, Sylvain Monsoreau et la fameuse "panenka " de Mickaël Landreau (1-1, 5-3 tab) et en 2006 avec le PSG face à l'OM (2-1).
Tu te souviens de tes premiers pas sur un terrain de football ?
Oui, j’ai commencé le football à l’âge de 6 ans à l’US Brioude, en Haute-Loire. C’était un club familial avec de supers éducateurs. Je garde de très bons souvenirs de cette époque. Quand j’ai commencé, j’étais la seule fille de l’équipe et ça jusqu’à mes 13 ans où j’ai rejoint une équipe uniquement féminine.
Pourquoi tu as choisi le football ?
Le football, chez moi, c’était une affaire de famille. Entre les matchs de mon frère, mon père et mes oncles, c’est vrai que j’ai commencé très tôt à passer mon temps autour des terrains. J’ai rapidement suivi leur chemin et chaussé les crampons.
Quel est le plus beau souvenir de ta carrière ?
Mon plus beau souvenir, ce sont mes sélections en équipe de France avec les catégories jeunes. C’est une expérience qui m’a permis de me forger et de me rendre compte de l’exigence du haut niveau. Ça m’a aussi permis de voyager et de jouer contre différents pays avec des styles de jeu très variés.
En as-tu un qui restera un mauvais souvenir ?
Mes plus mauvais souvenirs, et malheureusement il y en a plusieurs, ce sont mes blessures. Lorsque l’on est compétitrice et que l’on met tout en œuvre pour réussir, il est très dur d’accepter d’être éloignée des terrains pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
As-tu un joueur et/ou une joueuse qui t’inspire ou qui t’a inspiré ?
J’aime beaucoup Messi. Pas très original mais j’apprécie vraiment ce joueur. Il a réussi pleinement sa carrière malgré les préjugés que l’on pouvait avoir sur le plan athlétique. Il est rapide dans les petits espaces et il a une très bonne vision du jeu en plus d’être un joueur technique. C’est dommage qu’il ne soit pas très volontaire sur le plan défensif !
Thonon reste une très belle équipe avec des joueuses très intéressantes individuellement donc il faudra prendre ce match très au sérieux.
Parlons de vous, les Vertes ! Vous faites une belle saison, qu’est ce qui fait la force du groupe selon toi ?
C’est vrai que l’on réalise une superbe saison et la force de cette équipe, c’est justement la notion de groupe. On travaille toutes les unes pour les autres, on avance dans la même direction et ça se ressent sur le terrain. Une saison c’est très long, il est important d’avoir cette notion de collectif !
Tu as une blessure au genou qui t’a éloigné des terrains quelques semaines en janvier, comment est-ce que tu as vécu cette période ?
Effectivement, j’ai eu cette opération en janvier qui m’a stoppé dans mon élan. Je faisais de bonnes performances et le coach me faisait confiance. Forcément, j’ai mal vécu cette blessure car ce n’est jamais simple de repartir de 0 et encore moins de revenir avec toutes ses capacités. Mais j’ai bien été entourée donc je remercie le staff dans sa globalité avec une mention particulière pour Pierre-Luc, notre kiné, qui m’a accompagné dans ma récupération.
Personnellement, comment te sens-tu en cette fin de saison ?
Je me sens plutôt bien, je continue à travailler avec le reste du groupe car la saison n’est pas terminée, il faut rester concernée jusqu’au bout.
Justement, un match important dans la course à la montée vous attend ce week-end, comment vous l’abordez ?
Tous les matchs sont importants quand tu joues une montée donc on l’aborde comme les autres, avec l’envie de bien jouer devant notre public. Et surtout avec cette envie de gagner et donc de rester invaincues. Il me semble que nous n’avons pas pris le moindre but sur notre terrain (le match contre Marseille n’ayant pas été joué sur le terrain Salif-Keïta), ce serait bien que l’on conserve cette statistique jusqu’à la fin du championnat. Thonon reste une très belle équipe avec des joueuses très intéressantes individuellement donc il faudra prendre ce match très au sérieux.
As-tu un mot pour les supporters qui vous suivent ?
Je tiens à remercier toutes les personnes qui prennent le temps de venir nous soutenir au stade, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. Il y a souvent des familles avec des enfants, ce soutien est important pour nous. J’espère qu’ils seront nombreux ce dimanche.
Ce mardi, à moins d'un mois d'une date ô combien symbolique, le Groupe Formation de l'ASSE a pu bénéficier de l'intervention du Collectif du 5 mai. Sensibiliser les joueurs à la plus grande tragédie du sport français, comprendre le lien entre les dérives du football et cet événement ou encore souligner l'importance du devoir de mémoire, tels sont les objectifs de ce collectif qui intervient régulièrement au sein des centres de formation français. Ce mardi, c'est le Groupe Formation qui a pu bénéficier d'une intervention nécessaire et utile pour cette jeune génération qui rassemble les footballeurs de demain.
Dix ans jour pour jour après le sacre acquis en finale de la Coupe de la Ligue 2013, l'unique buteur de la rencontre, Brandao a répondu à l'invitation de l'ASSE pour souffler la dixième bougie du trophée ! Avant de rencontrer le Peuple Vert lors d'une séance de dédicaces, ce samedi, au Musée des Verts entre 13h et 14h puis de donner le coup d'envoi fictif de la rencontre ASSE-Metz (15h), l'attaquant Brésilien s'est remémoré ses vertes années en parcourant le stade Geoffroy-Guichard. Il s'est aussi mué en guide surprise pour un groupe de supporters en pleine visite du Chaudron. qui a eu l'immense plaisir de trouver Brandao dans le vestiaire des Verts.
Sorti prématurément face à Grenoble (0-2), Dennis Appiah est forfait pour la rencontre du jour. Le défenseur des Verts est touché à l'adducteur. Son absence s'ajoute à celles des blessés de longue date, Gaëtan Charbonnier et Boubacar Fall, ainsi qu'à celles d'Anthony Briançon et Thomas Monconduit, de retour à la course tout récemment. Kader Bamba, blessé depuis la réception de Niort, est lui à la disposition de Laurent Batlles !
