Difficile de prévoir un début de saison, mais si les Verts avaient eu la possibilité de choisir, ils n'auraient certainement pas opté pour un début de chemin si tortueux. Battus au finish pour leurs débuts face à Grenoble, puis assommés à Rodez dans le temps additionnel, les hommes de Laurent Batlles sont actuellement dans le dur. Ils savent que la réception de QRM représente déjà un premier tournant dans leur saison. Avec l'aide du Chaudron, il faudra gagner. Pour se lancer !
Samedi 19 août
15h : Angers SCO – AJ Auxerre
19h : Amiens SC – SC Bastia
US Concarneau – SM Caen
Grenoble Foot 38 – ESTAC Troyes
Stade Lavallois MFC – Rodez Aveyron Football
Pau FC – Paris FC
AS Saint-Étienne – QRM
FC Annecy – USL Dunkerque
Valenciennes FC – EA Guingamp
Lundi 21 août
20h45 : AC Ajaccio – FC Girondins de Bordeaux
Trois équipes sont parvenues à bien négocier leur début de saison. Victorieux de leurs deux premiers matchs, Caen, Grenoble et Amiens tenteront de faire le 3 sur 3 ce week-end. La mission ne sera pas simple pour Amiens qui s'apprête à recevoir Bastia, une équipe qui reste sur un gros succès face au VAFC (3-0). De son côté, Caen ira du côté de la Bretagne pour défier Concarneau, un promu qui a montré, face à Bordeaux lundi dernier, qu'il avait des arguments. Enfin, Grenoble recevra Troyes, un relégué de Ligue 1 Uber Eats. Comme Bastia, l'ESTAC a déroulé lors de la dernière journée de championnat, s'imposant largement face à Laval (3-1).
Samedi 19 août (19h), le match qui mettra aux prises l'AS Saint-Etienne à QRM sera arbitré par Mikaël Lesage. Pour l'occasion, ce dernier sera assisté de Youssef El Hamzaoui et de Jean-Paul Neves Gouveia. Par ailleurs, les instances fédérales ont désigné Maxime Apruzzese en qualité d'arbitre remplaçant. La saison dernière, Mikaël Lesage a officié lors de seize matches de Ligue 2 BKT au cours desquels il a averti 55 joueurs et en a exclu cinq. Les Verts ont croisé la route de Mikaël Lesage à trois reprises lors de cet exercice 2022-2023. Il avait en effet dirigé Stéphanois et Bastiais lors du déplacement des Corses dans le Chaudron, marqué par le quadruplé de Jean-Philippe Krasso (5-0). Il avait également officié lors du succès obtenu en terres amiénoises (0-1) et à l'occasion du revers essuyé à la maison face au FC Sochaux (2-3).
De la Qualité à tous les étages, du nez et une hyper activité en termes de Recrutement et enfin un Mental solide, vous mélangez le tout et vous obtenez un QRM rafraîchissant, un cocktail savant et détonant ayant fonctionné à merveille la saison dernière. Les Normands ont ainsi été le tube de l'été et ont surperformé durant l'automne, impeccables dans le costume de l'empêcheur de gagner en rond, s'ingéniant à déjouer les pronostics. Bien que défaits à deux reprises, ce rôle d'outsiders, les hommes d'Olivier Echouafni entendent à nouveau le tenir en dépit d'un effectif une nouvelle fois profondément remanié avec pas moins de 12 départs dont ceux de Nicolas Lemaître (Troyes), Louis Mafouta (Amiens) ou Issa Soumaré (Le Havre) pour 13 arrivées dont celles de Benjamin Leroy (Ajaccio), Sambou Soumano (Lorient), Steven Fortes (Lens) ou de Logan Delaurier-Chaubet (Bordeaux).
Comme le nombre de buts inscrits par les Normands lors du précédent exercice face aux Verts qu'ils ont tenus en échec sur leur pelouse (2-2) après avoir rapidement réalisé le break et dans le Chaudron en dépit d'un revers essuyé sur la marque de 4-2 au terme de débats enlevés offerts par deux formations libérées de toute pression.
L'ultime et solide rempart normand, Benjamin Leroy, débarqué cet été d'Ajaccio, avait été l'un des principaux artisans de l'accession du club corse en Ligue 1 Uber Eats au terme de la saison 2021-2022 avec à son actif pas moins de 20 clean-sheets et seulement 19 buts encaissés lors de cet exercice à succès, soit 14 de moins que le champion toulousain !
#ASSEQRM, dernier épisode ! Retour au 20 mai dernier... Pour leur avant-dernière réception de la saison, les Verts avaient offert un match fou au Chaudron. Résultat final, 4-2 grâce à des buts signés Mathieu Cafaro, Dylan Chambost, Kader Bamba et Till Cissokho contre son camp.
Après quelques jours de repos, les Vertes se sont retrouvées cette semaine pour la deuxième partie de leur préparation estivale. Au programme notamment, une sortie rafting du côté de Saint-Pierre-de-Bœuf.
Son élégance sur le terrain, son sang-froid, sa parfaite maîtrise technique, sa justesse, cette sérénité qu'il savait communiquer en ont fait l'un des grands libéros du football tricolore et de l'ASSE dont il a défendu les couleurs, trois saisons durant. Si l'aventure stéphanoise s'est hélas achevée prématurément, il ne déplairait pas à Sylvain Kastendeuch, deuxième joueur de champ derrière un certain Alain Giresse le plus utilisé avec 577 matches disputés par l'élite hexagonale, de "relever un nouveau challenge". Ce, après avoir exercé, entre autres, de hautes fonctions au sein de l'UNFP dont il fut co-président aux côtés de Philippe Piat, seize années durant. "Dans un organisme ou un club. J'ai pas mal d'idées", précise Sylvain Kastendeuch.
"Lubo Moravcik avait quelque chose en plus"
Sylvain, quel est le joueur le plus talentueux que vous avez côtoyé à l'ASSE ?
Lubo Moravcik sans l'ombre d'une hésitation. Il était vraiment au-dessus du lot. Il était très complet et avait quelque chose en plus : le coffre, une grosse activité. Il ne rechignait pas à défendre, à s'engager. Ce qui n'est pas forcément courant chez les joueurs techniques. Sans compter une forte personnalité. D'ailleurs, lorsque j'ai été nommé capitaine, je me suis appuyé sur lui. Il était l'un de mes relais et transmettait son envie de gagner.
Et tout au long de votre carrière ?
Dans un registre similaire, ce même style, ce même bagage technique lui valant non seulement de créer du danger mais également de conclure, Robert Pirès à Metz. Il avait en lui cet enthousiasme, cette joie de vivre que j'avais connus chez Lubo.
L'attaquant que vous redoutiez le plus ?
Jean-Pierre Papin. Je sortais des matches avec le sentiment d'avoir réalisé une prestation assez solide, or J.P.P. avait su trouver l'ouverture, claquer. Il avait cette faculté à se faire oublier, excellait dans les déplacements, représentait un danger de tous les instants.
L'équipe qui vous réussissait le plus ?
L'Olympique Lyonnais. Cela pourrait sembler un rien provocateur, mais c'est mon sentiment et c'est factuel. À l'exception de mon premier derby où j'ai inscrit un but contre mon camp, j'ai remporté de belles victoires aux dépens des Lyonnais. Avec le FC Metz également. Oui, l'OL m'a toujours plutôt bien réussi.
En revanche, quelle était votre bête noire ?
Je dirais les Girondins de Bordeaux et l'Olympique de Marseille. Je me souviens avoir beaucoup souffert face à eux et avoir pris quelques cartons !
Le joueur le plus rugueux aux côtés duquel vous avez évolué ?
Albert Cartier, un stoppeur à l'ancienne. Il faisait montre de beaucoup rigueur et d'engagement sans pour autant dépasser les bornes. On formait une charnière complémentaire.
Votre meilleur souvenir à Sainté ?
Un succès dans un derby à Gerland en 1993. Une victoire qui avait forcément une saveur particulière. Nous l'avions emporté (0-2) et j'avais inscrit le deuxième but sur penalty; Gérald Passi avait ouvert le score.
Tout au long de votre carrière ?
Il y a bien sûr les deux victoires en Coupe de France en 1988 et en Coupe de la Ligue en 1996 avec le FC Metz. Mais je retiens également ma première sélection en Equipe de France au Parc des Princes face à la RDA. En dépit de la défaite (0-1), l'émotion était immense lors de La Marseillaise. Comme une forme d'aboutissement. Une grande fierté. Tout comme celle d'avoir fini ma carrière sans le moindre carton rouge. On pouvait donc défendre sans être méchant ni manquer de fair-play. Loïc Perrin avait également cette volonté, ce style, cette personnalité. Dans le cadre de mes fonctions au sein de l'UNFP, j'ai par ailleurs particulièrement apprécié son implication au service de tous dans la profession.
Votre plus grande désillusion en revanche ?
La fin de ma carrière internationale. Je l'avais débutée sous les ordres d'Henri Michel. Elle s'est interrompue brutalement face à l'Irlande en 1989; Michel Platini était alors le sélectionneur. Il y a eu forcément comme un goût d'inachevé. J'ai été également frustré de mon départ de Sainté. Un projet prometteur se construisait et puis tout a été balayé.
"Des débuts chez les pros à Geoffroy-Guichard : comme un symbole"
Quel souvenir gardez-vous de votre premier match chez les pros ?
Comme un symbole, je l'ai disputé dans le Chaudron avec le FC Metz en 1982. J'étais rentré à la mi-temps. Nous avions souffert et nous nous étions inclinés (3-1). Je l'ai vécu comme un signe incroyable, moi qui, tout gamin, étais fan des Verts et de leur formidable épopée*. J'avais été forcément impressionné par l'ambiance et le prestige de l'adversaire.
Le coach qui vous a le plus marqué ?
Joël Muller à Metz avec qui je partageais les mêmes valeurs, la même vision du football et la façon de l'appréhender. Sans oublier mes premiers entraîneurs en Lorraine : Marcel Husson et Henryk Kasperczak.
Le président qui vous a le plus marqué ?
J'en citerais deux : Carlo Molinari, figure de proue du FC Metz et André Laurent à l'ASSE. Il m'avait contacté par téléphone à la fin du printemps 1990. Aussitôt le courant est passé entre nous. J'ai été séduit par sa classe, son charisme, sa personnalité, son discours, le projet qu'il entendait initier et conduire à son terme. J'ai signé quatre ans à Sainté. Ce fut une formidable rencontre humaine. Nous étions parfaitement en phase quant aux objectifs et aux moyens pour y parvenir.
Le transfert qui a failli se produire ?
Après les Verts, j'ai été sollicité par Alain Giresse et je me suis engagé avec Toulouse. Sincèrement, je n'ai pas souvenir d'occasions manquées. Je n'ai jamais eu la moindre frustration quant à la carrière que j'ai menée.
* Coquetterie de l'histoire : il connaîtra sa première titularisation lors du match retour en Lorraine !
Battus à Laval (2-1) sur un penalty pas forcément évident, les Verts, entreprenants et produisant un football alerte et porté sur l'offensive, n'en mènent pas moins grand train Et demeurent sur une série en cours n'ayant rien d'anodin : quatorze matches de rang ayant valu à l'ASSE et ses canonniers de trouver systématiquement le chemin des filets. Au terme d'une rencontre débridée mettant aux prises deux formations évoluant l'esprit libéré, les hommes de Laurent Batlles prolongeront cette série, inscriront quatre buts et conforteront leur statut de meilleure attaque. Mathieu Cafaro, sur une offrande de "Jipé" Krasso, ouvrira le bal d'une volée d'école dont il a le secret.
Si QRM, profitant d'un ballon égaré à 30 mètres des cages stéphanoises, reviendra dans le match, la seconde mi-temps verra les Verts prendre leurs aises au tableau d'affichage : Dylan Chambost, opportuniste sur un renvoi hasardeux de l'arrière-garde normande puis Kader Bamba, idéalement servi par Ibrahima Wadji, donneront deux buts d'avance à l'ASSE avant que les visiteurs Camara puis Cissokho, poussé à la faute par Jean-Philippe Krasso, ne marquent deux nouveaux buts, apportant la touche finale à un spectacle tout feu tout flamme.
20 mai 2023
À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Quevilly-Rouen Métropole : 4-2 (1-1).
Arbitre : Pierre Legat; 18 528 spectateurs.
Buts pour Saint-Étienne : Cafaro (21e), Chambost (66e), A. Bamba (73e), T. Cissokho (89e, csc).
Buts pour Quevilly-Rouen : Bangré (41e), M. Camara (77e).
Avertissement à Saint-Étienne : Krasso (81e).
Avertissements à Quevilly-Rouen : Pendant (32e), N. Cissé (71e), Loric (81e).
ASSE. Larsonneur - Appiah, Briançon (cap., Sow, 88e), Pétrot - Cafaro, Chambost (Fomba, 67e), Monconduit (A. Bamba, 67e), Bouchouari (Moueffek, 59e), Nkounkou - Krasso, Wadji (Lobry, 87e). Entraîneur : Laurent Battles.
QUEVILLY-ROUEN. Lemaître - N. Sissoko (Ben Youssef, 41e), N. Cissé, T. Cissokho, Pendant (Loric, 46e) - K. Sidibé, Gbelle (Bonnet, 69e), G. Sangaré - Bangré (I. Soumaré, 68e), M. Camara (Jung, 85e) - Mafouta. Entraîneur : Olivier Echouafni.
Le but, toujours le but. Comme une obsession, un objectif ultime, un challenge permanent que l'on s'impose et que l'on aime à relever. Hervé Revelli était un attaquant d'exception, un "serial buteur". Un vrai, un authentique. De la race des seigneurs. De ceux qui sont, à tout instant, capables de renverser le cours d'un match d'un coup de patte salvateur, à moins qu'il ne s'agisse, après tout, d'un énième coup de génie. À l'instar de cette reprise acrobatique au terme d'un contre improbable entré dans la légende des Verts, un soir de mars 1976 face au Dynamo Kiev de sa Majesté l'empereur Oleg Blokhine, élevé au rang de tsar du ballon rond. Un diamant finement ciselé, un œuf de Fabergé version football, reparti fort dépourvu du Chaudron quand la bise escortant l'échec fut venue.
Au premier poteau, de la tête, avec intelligence, adresse et malice, le but, toujours le but. Mais pas que le but. Car, altruiste, Hervé Revelli, s'il avait l'art et la manière de trouver le chemin des filets, savait aussi se muer en passeur, en remiseur habile et avisé, faisant valoir non seulement son sens du placement et des déplacements mais également cette maestria technique hors du commun dont ses coéquipiers se régalaient à tirer le meilleur des partis.
Hervé Revelli, ce ne sont pas moins de 213 réalisations signées sous la tunique verte bien - excusez du peu - qu'il n'ait pas frappé les penalties et onze trophées majeurs : sept titres de champion et quatre Coupes de France. Des stats éloquentes, des records qui inclinent au respect, une carte de visite XXL, une trace indélébile dans ce club pas comme les autres que l'AS Saint-Étienne. Hervé Revelli, c'est tout ça. Et bien plus encore. Un artiste en somme doté d'une forte personnalité : un alliage en or massif, un cauchemar pour les portiers réduits à constater les dégâts. Encore un but. Puis un autre... Oui, Hervé Revelli aura beaucoup marqué. Des buts mais aussi les mémoires et les esprits !
Si vous poussez les portes du Musée des Verts, vous découvrirez, entre autres, un maillot de ce goleador d'exception, le plus prolifique sous la mythique tunique verte; un maillot porté par l'aîné des Revelli, le 19 avril 1969 face au Red Star (3-1) avec un doublé à la clé de qui vous savez et une réalisation signée Aimé Jacquet.
À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.
Vous avez repris le chemin des terrains depuis un mois, comment se passe la préparation ?
La préparation se passe bien, on travaille dur. Ce vendredi, on a pu affronter Strasbourg pour notre deuxième rendez-vous amical (1-1). Il y a eu de bonnes choses mais on a manqué de rythme et d’intensité pour faire la différence. Il faudra être plus tranchantes et déterminées lors des prochains matchs. Je pense qu’on est capable de mieux faire.
Vous avez pu faire d'autres activités en-dehors des terrains, est-ce que cela te semble important pour le groupe ?
C’est important de vivre d’autres moments en-dehors du terrain pour apprendre à nous connaître et nous détendre un peu. Entre le rafting, l’escalade et le VTT on a bien ri et on a pu comprendre pourquoi certaines avaient choisi le football (rires) !
On se rend compte que le monde du football est assez petit et on a toujours (...) un lien qui nous permet de vite accrocher avec les nouvelles !
Beaucoup de recrues sont arrivées, comment vit le groupe ?
Tout va bien, on se découvre et on passe de bons moments. Le staff a fait des choix sportifs mais aussi humains. Il y a de bonnes ententes dès le départ. On se rend notamment compte que le monde du football est assez petit. On a toujours un ou une amie en commun ou un lien qui nous permet de vite accrocher avec les nouvelles. Par exemple, j’étais à l’université aux États-Unis avec Kristen Scott et en Équipe de France jeunes avec Noémie Carage !
De nombreuses étrangères qui ne parlent pas forcément français sont arrivées, comment se passe leur intégration dans le groupe ?
Ça a l’air de plutôt bien se passer ! Ce n’est jamais facile d’arriver dans un nouveau pays avec une culture et une langue différente. Beaucoup d’entre nous parlent français et anglais alors ça facilite un peu les choses. On sent qu’elles sont déjà à l’aise sur le terrain, c’est une très bonne chose.
Après une très belle saison en D2, quels sont vos objectifs pour cette nouvelle saison ?
L’objectif est clair, nous voulons nous maintenir en D1 Arkema. Le niveau n’est pas du tout le même qu’en D2. Il faudra aller chercher des points sur chaque match et ne rien calculer jusqu’à la fin.
Pour connaître la D1 Arkema, je sais que tout va plus vite et je m’attends à une saison intense.
Pour toi, qu'est-ce qui sera important pour que l'équipe puisse performer en D1 Arkema ?
Je pense que la force du groupe fera la différence. Si nous constituons un groupe fort, nous surmonterons les difficultés. La bienveillance est primordiale pour moi dans un vestiaire. Ensuite, il faudra aussi beaucoup de travail et de rigueur à tous les niveaux.
Enfin, personnellement, comment tu te sens à l'approche du début du championnat ?
Pour connaître la D1 Arkema, je sais que tout va plus vite et je m’attends à une saison intense. La prépa’ se déroule sans problème particulier, je me sens bien dans ce groupe, j’apprécie les moments passés avec les filles alors j’espère que ça va nous sourire.
Le centre de formation de l'ASSE, dont la réputation à travers les différentes générations n'est plus à démontrer, a favorisé l'éclosion de talents précoces. Au premier rang desquels, celui qu'on a surnommé le "Petit Mozart", l'ex-pensionnaire de la MJC Avignon, Laurent Paganelli. Il disputera son premier match en D1 à l'âge de 15 ans, dix mois et cinq jours, le 25 août 1978 au Parc des Princes face au PSG de Dominique Bathenay et Jean-Michel Larqué. Le prodige stéphanois effectuera son entrée en jeu à la pause, en remplacement de Jean-François Larios (1-1). Le podium de ces très jeunes talents est complété par Laurent Roussey qui disputera son premier match en pro à 16 ans et deux mois, le 28 février 1978 face à Metz (2-0) et par Allan Saint-Maximin à 16 ans, 5 mois et 22 jours, le 1er septembre 2013 face aux Girondins de Bordeaux (2-1).
En charge de la préparation physique de l'équipe féminine de l'ASSE, Mathieu Dupré est à l'honneur du premier épisode de Cinq questions à... qui met à l'honneur les hommes et femmes de l'ombre ! Extrait : "Cette saison, la préparation estivale est un peu différente en raison de la Coupe du Monde féminine qui décale le début de notre championnat de D1 Arkéma au 16 septembre. Nous faisons face à une grande période sans compétition. L’idée est de ne pas laisser trop longtemps les joueuses en inactivité, mais également de ne pas faire une préparation trop longue. Nous avons opté pour une préparation en deux temps. C’est également le choix de quelques clubs de haut de tableau de D1 Arkema."