Pas le temps de réfléchir, il faut enchaîner. Quelques jours seulement après la défaite à Sochaux et sans avoir le temps de digérer leurs occasions manquées, les Verts se doivent de tourner la page et d’en ouvrir une autre ce samedi. Celle-ci ne semble pas plus simple à déchiffrer, l’adversaire du jour, le Paris FC, sachant s’exporter. Mais les hommes de Laurent Batlles ont besoin d’écrire, enfin, une nouvelle histoire. Loin, très loin des doutes qui les accompagnent depuis plusieurs chapitres. Car en ce week-end de fête du livre, le Peuple Vert espère quitter Geoffroy-Guichard sur une belle impression.
Samedi 15 octobre 2022
15h : AS Saint-Étienne – Paris FC
19h : FC Metz – FC Sochaux-Montbéliard
FC Annecy – Pau FC
Dijon FCO – Quevilly Rouen
Stade Lavallois MFC – SM Caen
Nîmes Olympique – Amiens SC
Chamois Niortais FC – Grenoble Foot 38
Rodez AF – Havre AC
Valenciennes FC – EA Guingamp
Lundi 17 octobre 2022
20h45 : SC Bastia – FC Girondins de Bordeaux
"On va l’apprécier et surtout garder beaucoup d’humilité pour enchaîner avec la réception de Pau." Laurent Guyot, entraîneur du FC Annecy, ne s’y trompait pas après la large victoire des siens sur la pelouse de Guingamp (4-0). L’exploit réalisé par les joueurs du FCA face à l’une des grosses cylindrées de Ligue 2 BKT se doit d’être confirmé, ce samedi, face à Pau. Un succès pourrait permettre aux Haut-Savoyards d’intégrer le Top 10 du championnat. Une performance pour le promu après 12 journées.
Privés de succès depuis la fin du mois d’août et sur une série de trois revers consécutifs, les Crocos doivent retrouver des couleurs. Ce samedi, c’est un match difficile qui se profile pour eux : la réception d’Amiens, l’équipe en forme du moment avec trois succès de rang. S’ils prennent un ou plusieurs points dans le Gard, les Picards de Philippe Hinschberger prendront la tête du championnat à une semaine de recevoir les Verts au stade de la Licorne.
Battus une seule fois depuis le début de saison, Le Havre n’a plus perdu depuis la deuxième journée et une défaite face à Valenciennes en août (1-0). Fort de ces résultats, le club normand occupe actuellement la troisième place du classement à un petit point de la tête occupée par Bordeaux et Amiens. En cas de succès face à Rodez, et si leurs concurrents piétinent, les hommes de Luka Elsner pourraient être les nouveaux leaders de Ligue 2 BKT au terme de ce week-end.
Une nouvelle fois barragiste malheureux la saison dernière, battu par le FC Sochaux d'Omar Daf, le Paris FC faisait figure de candidat sérieux à l'accession en Ligue 1 Uber Eats. Présidé par Pierre Ferracci, le club francilien, bien que renforcé notamment par les arrivées de Paul Lasne (Brest), Pierre-Yves Hamel (Lorient) et d'Alimani Gory (Bruges) mais déplorant les départs sur le gong de Moustapha Name (Pafos) et de Check-Oumar Diakité (Le Havre), a cependant déçu, ne parvenant pas à enchaîner, alternant désillusion à la maison et succès à l'extérieur. Les hommes de Thierry Laurey, lequel a évolué dans le Forez au début des années 90, ont ainsi pris neuf de leurs treize points loin de leurs bases et, ce, en dépit de déplacements chez des rivaux directs, à Sochaux, Guingamp et Amiens. Plus que jamais donc, la vigilance sera de mise.
Comme le nombre de passes réussies par les Parisiens, mais également par les Stéphanois, lors des onze premières journées de Ligue 2 BKT. Seuls les Havrais (5 695), les Girondins de Bordeaux (5 534) et les Sochaliens (5 494) font mieux en la matière. Cette "stat", éloquente et élevée en l'occurrence, est à rapprocher du pourcentage de possession à mettre au crédit des Franciliens, le sixième de ce championnat de L2 avec 52,03%; les Verts pointant au 4eme rang (54,83%).
Décisif ces dix-huit derniers mois, le frère de Josuha Guilavogui, l'ex-Stéphanois et international tricolore, pur produit de la maison verte, est en passe de se faire un prénom. Lui aussi passé par L'Étrat - Morgan a évolué à l'AS Saint-Étienne en U17 lors de la saison en 2013-2014 -, le longiligne attaquant, appelé à rejoindre le Syli National par Kaba Diawara, le sélectionneur de la Guinée, a porté l'attaque du PFC, lors du précédent exercice avec pas moins de onze réalisations. En dépit d'une entame de saison perturbée par les blessures, il a déjà inscrit trois des dix buts parisiens, ce qui en fait l'attaquant le plus prolifique du Paris FC.
Retour en photos sur la semaine d’entraînement des Verts.
Il a tâté, enfant, de cette fameuse résine, colle magique des handballeurs. Avant de taquiner la gonfle du côté de Cap Aunis et de Rochefort. Un voyage en ballon, de club en club, de ville en ville, qui aura valu à Jimmy Giraudon, natif de La Rochelle, de parvenir à bon port et de toucher les étoiles, celles de la Ligue 1. Sans fard ni trompette. Lui qui brille, entre autres, par son humilité et un sens aigu de la réserve.
Révélé à Rochefort en 16 ans Nationaux, Jimmy Giraudon connaît trop la musique pour se faire son cinéma. Sur l'air de : "tu es promis à un bel avenir", il ne s'est pas brûlé les ailes, a su rester sourd à ces louanges mais en revanche s'est nourri des précieux conseils de ses éducateurs, au premier rang desquels Denis Glémain dont Jimmy est toujours très proche. Et a progressé, step by step, sans prétendre prématurément au haut de l'affiche.
"Addict au foot"
"Vous voulez savoir le regard que je portais sur Jimmy ? C'est bien simple : un super gamin, sérieux, toujours à l'écoute, extrêmement exigeant à son égard, bien élevé." La réponse a fusé. Spontanée. Sans l'ombre d'une ambiguïté ou d'une quelconque réserve. Lionel Lamiau, qui a guidé les premiers pas de Jimmy Giraudon chez les U13 de Cap Aunis, un club de l'agglomération rochelaise dont le défenseur forézien est natif, se souvient d'un "enfant addict au foot, vivant et respirant ballon, à 200%, ne ratant jamais une séance. Il évoluait au milieu de terrain, en 6. Il pouvait s'appuyer sur une vision du jeu bien au-dessus de la moyenne. Le ballon collé au pied, il déclenchait les mouvements avec justesse grâce, entre autres, à une incroyable qualité de passe. Il voyait tout avant tout le monde, prenant du plaisir à donner, distiller de bons ballons, à faire jouer ses partenaires ! Il était également à l'aise dans les duels et performant sur les coups de pied arrêtés. Oui vraiment un super gamin, attachant, discret, voire introverti. Cette réserve l'abandonnait dès lors qu'il était sur la pelouse. Son terrain d'expression, il était là !" Et bien là.
Coordinateur des gardiens du FC Nantes puis des Girondins de Bordeaux depuis une vingtaine d'années, Lionel Lamiau, à l'instar de Pascal Gastien "le coach des Chamois Niortais qui m'a beaucoup fait progresser techniquement et tactiquement, m'inspirant, en outre, le plus grand respect", est demeuré en contacts avec l'un des trois défenseurs centraux des Verts.
Sous le regard de l'Ange Vert
"Il a reculé, faisant valoir sa science du placement, son jeu de tête et une relance de grande qualité", poursuit Lionel Lamiau qui avait proposé Jimmy au FC Nantes. "Il était notre joueur majeur. Nous avions été champions départementaux à deux reprises et avions également décroché le titre régional. Cependant, il n'avait pas été retenu Iors de cette détection. Il n'avait pas le profil recherché."
Depuis, Jimmy Giraudon qui, sur les pelouses de sa Charente-Maritime, s'était mis en exergue lors du tournoi international U13 parrainé par un certain Dominique Rocheteau, natif d'Étaules et repéré par l'ASSE en 1971, a singulièrement étoffé sa palette. Par petites touches. De talent et détermination. Pour finalement toucher le Graal et parvenir à bon port.
En cet automne 78, les débats vont bon train quant au rattachement à l'Auvergne des clubs de la rive droite du Lignon. Opposés à ce projet, les dirigeants de ces derniers, Roland Romeyer en tête, auront, au terme d'un long combat, gain de cause. L'autre actualité a trait bien évidemment aux Verts dont l'entame de saison n'est pas conforme au statut de l'ASSE et aux ambitions affichées. Robert Herbin s'est résolu à hausser le ton et à placer son groupe, défait à Laval et Strasbourg (2-1), devant ses responsabilités : "C'est à vous et à vous seuls de prouver que vous pouvez encore être les meilleurs...", peut-on lire dans les colonnes de "La Dépêche". La presse spécialisée rapporte également que l'un des techniciens, ayant durablement marqué l'ASSE de son empreinte forte et experte, en l'occurrence Albert Batteux, "l'ermite de Meylan", ne retrouvera pas un banc, en l'espèce celui de l'adversaire du jour, le Paris FC qui en avait fait "son tout premier choix".
Ce 14 octobre 1978, piqués dans leur orgueil, les meilleurs", auxquels "le Sphinx" faisait référence, évidemment ce seront les Verts. En dépit d'un penalty raté par Jeff Larios, et d'une première période maîtrisée mais globalement assez stérile, les Stéphanois devront attendre la 44e minute pour voir Bernard Lacombe, pour son unique saison dans le Forez, ouvrir le score. Au retour des vestiaires, sous l'impulsion du regretté Jacques Zimako, virevoltant et véloce en diable, ils appuieront là où ça fait mal. Ils tromperont à nouveau à cinq reprises la vigilance de l'infortuné portier francilien, Michel Bensoussan, futur champion olympique à Los Angeles en 1984.
Grâce à son doublé, Dominique Rocheteau pointera en tête du classement des buteurs, à égalité avec le Sochalien Zvonko Ivezic. Ragaillardis, les Verts et leur attaque de feu, la plus prolifique de la division, retrouveront une place plus conforme à leur standing, la troisième. La place à laquelle ils termineront une saison 78-79 sacrant le Strasbourg de Gilbert Gress.
Le lendemain de ce match à sens unique, les Ligériens effectueront un drôle de décrassage. À vélo, sur la pelouse du Chaudron, aux côtés notamment de Raymond Poulidor, vantant les mérites de la nouvelle machine siglée Manufrance, et de Michel Mallory, parolier de Sylvie Vartan et de Johnny Hallyday ! Les Verts étaient à nouveau dans le bon tempo.
14 octobre 1978
À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Paris FC : 6-0 (1-0).
Arbitre : Daniel Lambert ; 16 614 spectateurs.
Buts pour Saint-Étienne : Lacombe (44e, 65e), Rocheteau (68e, 78e), Santini (75e), Élie (83e).
ASSE. Curkovic (cap.) - Janvion, Piazza, Lopez, Farison - Larios, Santini, Élie - Rocheteau, Lacombe, Zimako. Entraîneur : Robert Herbin.
Paris FC. Bensoussan - Justier, Alberto, Laachi, Cenzato (Drouilhat, 79e) - Caron (cap.), Amorfini, Éo - Beltramini, Bravo, Aniol. Entraîneur : Robert Vicot.
C'est donc dans la cité du tramway qu'Ivan Curkovic se sera offert un cadeau XXL. "Une voiture de capitalistes !", lui fera remarquer Roger Rocher, taquin, avec humour. En l'occurrence, une Mercedes. Et vous l'aurez deviné, un modèle haut de gamme de cette marque ô combien prestigieuse. Une 300 D dont il passera commande en avril 1976 et qui lui sera livrée en septembre 1976, quelques jours seulement avant la double confrontation avec les Bulgares du CSKA Sofia, marquée par deux nouveaux clean-sheets.
"Afin de fêter dignement notre qualification pour la finale à Glasgow et marquer le coup, j'ai porté mon choix sur cette voiture exceptionnelle", se souvient le portier de l'ASSE des années de gloire. Le financement de ce joli présent ? La prime conquise de haute lutte sur la pelouse d'un PSV Eindhoven qu'il écoeurera de parades géniales tout autant que déterminantes, préservant ainsi sa cage inviolée lors de ces demi-finales de légende. En ce qui concerne La couleur de ce bijou roulant parfaitement identifié à Saint-Étienne, le vert s'imposait. "Comme une évidence", souligne l'ex-portier du Partizan Belgrade.
"En vérité, lorsque que j'ai débarqué à Saint-Étienne, je n'avais bien évidemment pas de voiture. J'ai eu alors la chance de pouvoir compter sur la gentillesse de Daniel Sanlaville qui venait me chercher à l'hôtel et me conduisait tous les jours au stade. Quelques mois ont passé avant que je me décide à acheter une R16. Mon compatriote Spasoje Samardzic, brillant ailier dont la carrière a hélas été gâchée par de nombreuses et graves blessures, m'en a dissuadé. "Ivan, pour te rendre à Belgrade auprès de ta famille, tu as besoin d'un véhicule fiable, confortable. Achète une Mercedes, tu ne le regretteras pas." J'ai suivi son précieux conseil et pu rallier la Yougoslavie, distante de 1 400 km, une à deux fois par an. Et ce, sans accroc, au terme de longs voyages d'une vingtaine d'heures."
Grosse berline, la 300 D, en version cerise sur le gâteau, fut en somme synonyme, quelques années plus tard, de montée en gamme. Lorsque le portier yougoslave mit un terme à son épatante carrière, il la remisa à Cannes. "J'ai souhaité en faire don au club. Vendez-la. Je sais que des supporters sont intéressés. L'argent que vous en retirerez, vous en ferez, je n'en doute pas, le meilleur usage. Ils en décidèrent autrement. Ce fut pour moi une grande surprise et beaucoup d'honneur tout à la fois. Qu'elle puisse être exposée au musée. Quel symbole, quelle fierté ! J'ai donné les clés à Osvaldo (Piazza). Avec Roland (Romeyer), ils l'ont remontée à Saint-Étienne", confie, avec émotion, Ivan Curkovic.
Un temps à L'Étrat puis restaurée et bichonnée dans un garage de Terrenoire, elle trône donc désormais, en bonne place, au musée des Verts. "Et elle y demeurera à jamais !", souligne Philippe Gastal, fondateur de cet écrin magique et ami intime du gardien du temple. "On a dû faire appel à un camion élévateur pour la hisser jusqu'au musée en 2013. »
Plus près des étoiles qu'Ivan et les héros de 76, images iconiques de l'ASSE, côtoyèrent pour le plus grand bonheur du peuple vert et d'une ville fière et follement amoureuse de ses ambassadeurs de renom à jamais tout en haut de l’affiche.
À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.
Stéphanoise depuis une décennie désormais, Ninon Blanchard fait partie des quelques joueuses restées au club pour lancer un nouveau projet visant à replacer l’ASSE dans l’élite du football féminin français.
Comment es-tu revenue après avoir vécu cette descente en deuxième division ?
La pause a fait du bien. Une descente n’est jamais facile à digérer. Je me suis bien ressourcée en partant en vacances, en coupant le foot. Et puis le fait que beaucoup de choses soient renouvelées au sein de la section féminine : le coach, le groupe, les infrastructures… J’ai eu la sensation de démarrer dans une nouvelle ère, presque dans un nouveau club mais tout en restant à l’ASSE. Ça a facilité les choses.
L’effectif a en effet été grandement renouvelé. Comment as-tu vécu ce changement ?
C’est vrai que beaucoup de nouvelles joueuses sont arrivées. Certaines, elles sont nombreuses, sont de cultures différentes. Elles nous apportent beaucoup de choses au niveau du football car on n’a pas la même vision des choses. Pour l’instant, ça prend bien. Il y a une belle osmose entre nous toutes.
Tu as pris la responsabilité de les acclimater au Forez ?
Un peu (rires). Elles savent que je suis au club depuis un moment. Dès qu’il y a une question à poser, elles se tournent vers moi. Je suis aussi là pour ça, pour les aider à s’intégrer, qu’elles se sentent bien pour donner le meilleur d’elles-mêmes sur le terrain.
Justement, comment ça se passe sur les pelouses en ce début de saison ?
On a eu une grosse préparation physique pendant huit semaines. On s’est bien préparées au combat. Pour le moment, les résultats sont là. On espère que ça va continuer. Jouer une montée, ce n’est pas facile. Ça ne sert à rien de se projeter, le chemin est encore long.
Qu’est-ce qui fait votre force selon toi ?
L’entente entre nous. Il y a un bon groupe, un bon collectif. On est vraiment une bande de copines, ça se ressent sur le terrain. On marque beaucoup de buts, il est vrai et c’est bien. Surtout qu’on peut s’appuyer sur plusieurs buteuses différentes. Mais on en a tout de même pris deux, ce qu’on peut toujours corriger.
'On est vraiment une bande de copines, ça se ressent sur le terrain.'
Tu connais bien la D2 Féminine et cette difficile course à la montée..
C’est pour ça que je sais que rien n’est joué. Il faudra gagner les matchs faciles pour certains, même si je considère qu’aucun match n’est facile en D2 Féminine, d’autant plus cette année avec les six descentes. Rien n’est acquis. Il faut gagner nos rencontres, se concentrer sur nous-mêmes et on fera les comptes à la fin.
Sur le plan personnel, comment te sens-tu ?
C’est ma dixième saison ici. Déjà, je suis toujours aussi heureuse d’être là. L’expérience en D1 Arkema m’a fait mûrir sur beaucoup de points. Je voulais repartir avec l’ASSE sur un challenge D2, pour avoir du temps de jeu et surtout voir le club remonter le plus vite possible. J’espère que l’expérience vécue la saison dernière sera utile cette saison.
Tu as toujours ce rôle de leader de vestiaire, bien que le brassard de capitaine ne soit plus systématiquement sur ton bras ?
Comme toujours ! Même si je ne connais pas les personnes, j’ai l’habitude de prendre la parole et d’être à l’écoute. Avec Élise (Legrout, la capitaine, ndlr), on s’entend très bien. Ça a été très clair avec le coach en début de saison, ce n’est pas parce que je n’ai plus le brassard autour du bras que je dois changer de rôle. Avec Élise, la doublette fonctionne très bien sûr et en-dehors du terrain. Et puis il n’y a pas que nous deux, d’autres filles ont aussi de l’expérience et un rôle à jouer.
Un match important vous attend ce week-end après une courte trêve. Comment tu l’abordes ?
Un déplacement reste toujours difficile. Grenoble sera bien en place, va s’attacher à bien répondre aux tâches défensives. Il faudra être patientes, rigoureuses. Les trois points seront essentiels.
Pour finir, as-tu un mot à destination des supporters ?
Ils sont toujours là et nous suivent ! Les bons résultats aident aussi… À nous de continuer pour inciter les supporters à venir de plus en plus nombreux.
Mercredi, en Inde, l'équipe de France de la Stéphanoise Taeryne Job a débuté sa Coupe du Monde U17 par un nul face au Canada (1-1). Habituée de la sélection tricolore, Taeryne Job, latérale membre du groupe U19N de la section féminine de l'ASSE, est forcément au rendez-vous de cette Coupe du Monde U17 ! La Stéphanoise était d'ailleurs titulaire et a disputé l'intégralité d'une première rencontre globalement dominée par la France qui n'a toutefois pu faire mieux qu'obtenir le point du nul face aux Canadiennes. La France affrontera la Tanzanie, ce samedi.
Expulsé dans les derniers instants de la rencontre face à Sochaux (2-1), Jean-Philippe Krasso connaît sa sanction. L'attaquant des Verts, jugé par la commission de discipline ce mercredi, écope de quatre matchs de suspension dont un match avec sursis. Il manquera donc la réception de Paris (ce samedi), le déplacement à Amiens (le 22/10) et l'entrée en lice en Coupe de France (le 30/10).
À l'occasion du retour du public au Stade Geoffroy-Guichard, en prélude au match opposant les Verts à Grenoble, Didier Derigon, invité du Musée des Verts, a rencontré de nombreux supporters auxquels il a dédicacé des photos. Joueur vif aux dribbles déroutants, l'enfant de Noirétable, toujours aussi fit et affable, a évolué à l'ASSE à la fin des années 70, à la grande époque des Verts. Ce samedi, notez le rendez-vous : Gilles Peycelon, milieu de terrain aux 108 matchs en Vert, sera au Musée des Verts de 13h30 à 14h30.
Vert un jour, Vert toujours. Et ce, sous toutes les latitudes. Fans inconditionnels de l'AS Saint-Étienne, Léa Grattesol, Denis Bruno et Sébastien Junique ont porté haut et fort les couleurs stéphanoises lors d'un récent séjour au Portugal. Séjour au cours duquel ils ont arboré, avec une évidente et légitime fierté, la mythique tunique verte, tant à Porto qu'à Rio Ave.