Il y a des noms qui restent. Des joueurs qui marquent. Des talents qu'on n'oublie pas. Salif Keita était l'un d'entre eux. En disputant 185 matchs avec l'ASSE pour 140 buts, le Malien a fait plus que porter le maillot vert. Il lui a donné du crédit, une histoire à raconter. Il l'a fait briller à travers les stades et même les époques. Parce qu'il nous a quittés le mois dernier, et car l'ASSE lui doit tellement, ce lundi, le stade Geoffroy-Guichard rendra hommage à son buteur de toujours.
Samedi 28 octobre
15h : FC Girondins de Bordeaux 2–2 Rodez Aveyron Football
19h : Amiens SC 0–0 Stade Lavallois MFC
AJ Auxerre 0–1 USL Dunkerque
SC Bastia 0–0 EA Guingamp
US Concarneau 2–1 AC Ajaccio
Paris FC – ESTAC Troyes
Pau FC 2–2 Grenoble Foot 38
QRM 1–2 FC Annecy
Valenciennes FC 2–2 SM Caen
Lundi 30 octobre
20h45 : AS Saint-Étienne – Angers SCO
Pour qui sera le bon coup ? Verts et Angevins, ont, à l'occasion de ce dernier match de la douzième journée, l'opportunité de faire la bonne opération du week-end. En effet, en tête, Laval n'a pu faire mieux que ramener le point du nul d'Amiens (0-0). Auxerre, de son côté, a longtemps dominé face à Dunkerque avant d'être victime du hold-up parfait (0-1). Enfin, Grenoble, jusqu'ici solide en défense, a encaissé six buts en l'espace de deux matchs et s'est incliné à Pau (3-2). Résultat, si ce n'est les Palois à la septième place, personne ne s'est imposé dans le top 10. Personne, en attendant le match de ce lundi donc !
Le choc de la douzième journée de Ligue 2 BKT, qui opposera, lundi 30 octobre (20h45) dans le Chaudron, l'AS Saint-Étienne au SCO d'Angers, sera dirigé par Guillaume Paradis.
Cette rencontre au sommet, mettant aux prises les hommes de Laurent Batlles et ceux d'Alexandre Dujeux, mettra un terme à la douzième journée de Ligue 2 BKT et sera arbitrée par Guillaume Paradis. Ce dernier sera assisté de Mohamed Benkemouche et de Frédéric Hébrard. Par ailleurs, les instances fédérales ont désigné Guillaume Janin en qualité d'arbitre remplaçant. Lors du présent exercice, le Sarthois a dirigé sept matches de L2 BKT, avertissant 27 joueurs et en expulsant deux.
À cinq reprises, la saison dernière, Guillaume Paradis a croisé la route des Verts. Il avait officié lors du déplacement des Ligériens à Valenciennes (2-2) ayant donné lieu à huit cartons jaunes et à une sanction suprême en faveur de VA dans le temps additionnel. Il avait également dirigé la rencontre ayant opposé l'ASSE à Sochaux dans le Doubs (2-1) qui vit Jean-Philippe Krasso être expulsé lors du temps additionnel. Ainsi que la réception de Dijon (2-0) et les déplacements chez le leader havrais (2-2) où les Stéphanois avaient fini à 10 après l'expulsion de Léo Pétrot et avaient concédé un penalty transformé par le capitaine normand, Victor Lekhal ainsi qu'à Rodez (1-1); les Ruthénois ayant également ouvert le score sur penalty.
Angers, relégué au terme d'une saison cauchemardesque conclue au dernier rang avec un maigre bilan de 18 points engrangés, quatre victoires et 81 buts encaissés, est reparti au combat, résolu à laver cet affront. En dépit d'un cuisant revers essuyé à Rodez (4-1), les hommes d'Alexandre Dujeux, désormais dauphins des Tangos lavallois, ont remarquablement redressé la barre. Candidats affichés à une remontée immédiate à l'instar de l'AJ Auxerre, les Angevins, qui ont vu partir cet été non seulement les ex-Stéphanois Paul Bernardoni et Faouzi Ghoulam mais également Batista Mendy (Trabzonspor), Amine Salama (Reims) et Nabil Bentaleb (Lille) ont, doucement mais sûrement, trouvé leur rythme de croisière et se posent, forts de cinq succès consécutifs, en postulants crédibles à une accession en Ligue 1 Uber Eats.
Ou le nombre de buts inscrits par une formation angevine "outillée" offensivement avec un Loïs Diony retrouvé et déjà auteur de cinq réalisations, un Himad Abdelli, jouant juste, un Farid El Mellali gagnant du temps de jeu et de la régularité. Sans oublier Jean-Mattéo Behoya, ayant, lui aussi, trouvé le chemin des filets à trois reprises, l'ex-Rennais Adrien Hunou, la patte gauche de Pierrick Capelle et la précision sur coups de pied arrêtés de l'ex-Nîmois et coéquipier d'Anthony Briançon, Zinedine Ferhat. Attention, avec Angers, le danger vient de partout.
Débarqué en toute fin de mercato dans le Maine-et-Loire, Zinedine Ferhat n'a pas tardé à apporter une réelle plus-value au SCO. Coïncidence ou pas, depuis son arrivée en Anjou, les hommes d'Alexandre Dujeux ont remporté six des sept matches auxquels l'international algérien a pris part. Formé au Havre, passé par Nîmes et la Turquie, ce joueur élégant, habile sur les coups de pied arrêtés, animant parfaitement le flanc droit où il excelle, s'est rapidement imposé comme un pion essentiel sur l'échiquier angevin, inscrivant un penalty face à Amiens (1-4) et délivrant deux passes décisives lors des réceptions de Bastia (2-0) et de Bordeaux (2-0).
Le dernier match entre l'ASSE et Angers au stade Geoffroy-Guichard nous ramène en 2021. Alors en Ligue 1 Uber Eats, les deux équipes ne s'étaient pas départagées à l'issue d'une rencontre à rebondissements. Le SCO avait mené de deux buts avant que Wahbi Khazri puis Mickaël Nadé, dans le temps additionnel, ne permettent aux Verts de prendre un point.
Chaque mois, des joueurs et joueuses de l'AS Saint-Étienne montrent leur engagement envers la communauté en se rendant au CHU de Saint-Étienne pour apporter un peu de joie et de réconfort aux enfants hospitalisés.
Cette semaine, ce sont Aïmen Moueffek et Benjamin Bouchouari qui ont pris le temps de visiter les services d'oncologie pédiatrique et de pédiatrie B, offrant des cadeaux de l’ASSE Kids’Club, des cartes de dédicaces personnalisées et partageant des sourires avec les petits héros qui luttent courageusement contre la maladie.
Il y a mille et une façons de vivre et d'appréhender un prêt. Vous pouvez le percevoir comme un manque de confiance à votre égard de la part du club auquel vous appartenez contractuellement. Pire, vous considérez qu'il s'agit là d'une forme de punition. Vous pouvez également être résolument positif, estimer que gagner du temps de jeu, emmagasiner de l'expérience peuvent constituer des gages sérieux pour un avenir plus souriant. Saisir sans état d'âme cette opportunité et revenir plus fort, plus aguerri, plus que jamais déterminé à vous imposer. Maxence Rivera a fait ce choix-là. Et son prêt au Puy, la saison dernière, s'est révélé être une réussite.
"Les trois parties - le joueur, le club prêteur et le club qui accueille ce joueur - doivent partager un projet commun. Les prêts, s'apparentant à un complément d'effectif, n'ont pas d'intérêt à mes yeux. Ce n'est pas ma tasse de thé. En ce qui concerne Maxence, je crois pouvoir dire que les différents acteurs ont parfaitement joué leur rôle et ont pu dresser un bilan extrêmement positif. Avec Laurent (Batlles), nous étions totalement phase avant que Maxence ne nous rejoigne au Puy", juge Roland Vieira, coach d'une formation ponote, certes reléguée en N2, mais n'ayant rien lâché à l'instar de cette victoire face à Nancy (1-2), jouant sa survie devant quelque 15 000 spectateurs à Picot. "Avec Mohamed Ben Fredj, Maxence s'est, au fil de saison, insensiblement imposé comme un leader. Il a été à l'écoute, s'est bagarré et, en dépit d'une sérieuse blessure à la cheville, a signé une saison aboutie."
Les atouts - sa faculté à percuter, sa gravité qui gêne particulièrement les défenseurs, sa prise d'initiative dès lors qu'il parvient à se mettre en position de frappe - ne sont bien évidemment pas étrangers à cette réussite. Tout comme le discours du coach vellave. "Le management de la vérité est primordial. Le joueur, s'il est capable de l'entendre, va avancer, franchir des paliers. Dès lors, c'est un gain de temps pour lui et un vrai plus pour le club auquel il est prêté et qui ne représente qu'une étape dans son développement. À mon avis, c'est ça la bonne approche. Et Maxence l'a parfaitement compris. C'est un amoureux du foot. Il est arrivé chez nous avec le sourire, sans aucune frustration, avec l'envie de croquer à pleines dents. Ce prêt fut une bouffée d'oxygène. Il a adhéré pleinement aux principes de jeu et de vie que je prône. J'avais déjà connu ça avec Randal Kolo Muani à Boulogne-sur-Mer", se souvient l'ancien attaquant de l'OL passé, lui aussi, par la case prêt. "J'étais barré par des tops joueurs tels que Sonny Anderson, Tony Vairelles ou Frédéric Née. En revanche, mon expérience du côté d'Angers n'avait pas eu le résultat escompté."
Désormais en charge du Stade Briochin (N2), Roland Vieira qui a utilisé Maxence en qualité de piston, "avec un profil plutôt offensif, son registre, celui où il se sent le plus à l'aise et qui lui permet d'exprimer ses qualités et de générer du déséquilibre", l'a également aligné en 10. "Il a été très intéressant à ce poste de meneur de jeu, se montrant influent et juste." Piston face à l'OGC Nice, bouté hors de la Coupe de France dès son entrée en lice (1-0), il fut l'un des acteurs majeurs de cet authentique exploit. "Il rentrait intérieur pour finir sur la diagonale opposée. Avec beaucoup de réussite. Il a constamment posé des problèmes aux Azuréens. Peu à peu, il s'est installé dans la peau d'un cadre, a étoffé ses stats et sa palette, nous gratifiant d'un but splendide d'une frappe lointaine à Villefranche-sur-Saône et d'une réalisation de renard au Red Star, reprenant de près un ballon repoussé par le portier audonien."
Les performances de Maxence Rivera ne sont d'ailleurs pas passées inaperçues. "Cette saison en National lui a valu de sortir de son cocon, de mettre les mains dans le cambouis, d'évoluer dans un environnement différent, de côtoyer dans le vestiaire des joueurs âgés d'une trentaine d'années. Ce fut extrêmement bénéfique car il y avait une vraie cohérence dans cette démarche de construction et un investissement de tous les instants de sa part."
Roland Vieira croit en Maxence, débarqué au sein de la maison verte en 2016 et ayant vécu l'épopée victorieuse en Gambardella en 2019. "Il a un vrai potentiel. Il doit désormais gagner en termes d'exigence, de rigueur, devenir rentable en termes de stats. Sa marge de progression, elle se situe là. Être plus décisif, plus finisseur." Plus "tueur". Pour se forger un avenir souriant car le bonheur est dans l'après...
Alors qu'Ole Selnaes, l'une de leurs pièces maîtresses, traverse une période délicate, les Verts peinent à se montrer efficaces. N'ayant obtenu qu'un seul succès lors de leurs six dernières sorties, les Foréziens, ragaillardis cependant par un nul ramené de Lille (1-1), doivent impérativement renouer avec le succès aux dépens d'une formation angevine, dix-neuvième et décimée par les blessures, notamment celle de l'ex-Stéphanois Yohan Andreu, et par la présence à la CAN de Famara Diedhiou, Cheick Ndoye, Nicolas Pépé et Karl Toko-Ekambi. En outre, les Angevins, en vertu d'une clause liant les deux clubs, ne sont pas en mesure d'aligner Jonathan Bamba, prêté par l'ASSE.
Lançant dans le grand bain Hamidou Keyta, débarqué de Trélissac a priori pour la réserve, Christophe Galtier, pour sa part, est également confronté à une kyrielle d'absences: Henri Saivet et Cheick M'Bengue prenant part à la Coupe d'Afrique des Nations, Robert Béric, Alexander Soderlund, Vincent Pajot et Oussama Tannane étant "out". Ce sont donc deux formations en proie au doute qui s'affrontent en ce dimanche de janvier 2017.
Les Angevins, déjà dos au mur, se lâchent. Ils semblent libérés et ouvrent logiquement le score par un défenseur axial reconverti au poste d'avant-centre, un certain Mateo Pavlovic. Le coup est rude pour les hommes de Christophe Galtier, "passifs et empruntés", menés à la pause (0-1). Une nouvelle contre-performance signifierait sans doute une fin de saison dénuée de toute ambition. Résolus à renverser la table, les Verts, désormais "plus saignants, plus généreux", bénéficieront de deux faits de jeu pour parvenir à leurs fins: un modèle d'auto-goal signé Abdoulaye Bamba, poussé à la faute par Romain Hamouma, et une réalisation contestée de captain Loïc Perrin, semble-t-il entachée d'une faute de main.
"Sur un corner frappé par Romain (Hamouma) et prolongé de la tête par Kévin (Monnet-Paquet) au premier poteau, je suis à la lutte avec un Angevin (Baptiste Santamaria). J'ai un geste pour me protéger. Je contre le ballon qui finit sa course au fond des filets. Je ne l'ai pas fait exprès", plaide-t-il dans les colonnes de "L'Équipe". La légendaire douceur angevine laisse alors place à une colère froide et à une pointe d'ironie. Stéphane Moulin fulminera et évoquera "la période du hand !...". Une semaine plus tard, les handballeurs tricolores seront sacrés champions du monde à Paris.
Cette victoire, arrachée avec les triples et un gros zeste de réussite, relancera totalement les Verts, enchaînant dans la foulée deux victoires à Toulouse (0-3) et lors du derby (2-0), leur permettant de raccrocher le bon wagon au cinquième rang.
Dimanche 22 janvier 2017
À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Angers SCO: 2-1 (mi-temps: 0-1).
Arbitre: Benoît Bastien; 20 456 spectateurs.
Buts pour Saint-Étienne: A. Bamba (51e, csc), Perrin (74e).
But pour Angers: Pavlovic (17e).
Avertissements à Saint-Étienne: Veretout (44e), Polomat (67e).
Avertissements à Angers: A. Bamba (23e), Capelle (45e), Traoré (52e).
ASSE. Moulin - Malcuit, Théophile-Catherine, Perrin (cap.), Polomat - Veretout (Roux, 46e), Selnaes, Lemoine, Monnet-Paquet (F. Pogba, 87e) - Hamouma, Keyta (Nordin, 68e). Entraîneur: Christophe Galtier.
ANGERS. Petric - A. Bamba, I. Traoré (cap.), Thomas, Manceau - Capelle (Tahrat, 68e), Santamaria (Nwakaeme, 78e), Mangani, Doré - Bérigaud (Tait, 86e), Pavlovic. Entraîneur: Stéphane Moulin.
Un esthète du ballon rond. Un fin stratège. Créatif et inventif, décisif et combatif, buteur et passeur, architecte et bâtisseur, à l'origine et à la conclusion d'actions initiées avec cette incomparable science du jeu qui le caractérisait. Rachid Mekhloufi était un joueur hors normes. Sur le rectangle vert. Et dans sa vie de citoyen engagé, d'ardent défenseur d'un pays et d'une cause qui lui étaient chers et pour lesquels, lui le champion du monde militaires 1957 avec la France, il n'hésita pas, un soir d'avril 1958, à déserter, à fuir, caché dans une Aronde, via la Suisse et l'Italie et à rejoindre la Tunisie afin de mener un tout autre combat, auprès des siens alors que la guerre d'Algérie, hélas, faisait déjà rage.
Assumant pleinement sa décision, l'enfant de Sétif tint à prendre ses responsabilités et la parole lors des quelque 90 conférences de presse tenues à l'issue de matches disputés à travers le monde par la sélection du FLN. dont il était, incontestablement, le maître à jouer et à penser. Ses prises de position, son intelligence, sa grande courtoisie ne lui valurent-ils pas le surnom de "gentleman révolutionnaire" ?
Ambassadeur à vie de l'ASSE, Rachid Mekhloufi, qui constituait un trio d'attaque tout simplement magique avec Kees Rijvers et Eugène N'Jo Léa, savait tout faire. Et tout bien faire. Ballon au pied, micro en main, il s'exprimait avec une aisance insolente, suscitant l'admiration de ses coéquipiers, la crainte de rivaux dont il pouvait se jouer à tout instant, d'une passe millimétrée, d'une ouverture géniale, d'une frappe chirurgicale. En attaquant racé, en adversaire respecté.
Jean Snella, qui l'entraîna avec le succès que l'on sait, ne tarissait pas d'éloges à son endroit: "Il fait partie de la race des savants. Ceux qui n'ont rien à apprendre, qui inventent le foot. C'est une perle, le partenaire idéal. (...). Son rayonnement rend les gens meilleurs", peut-on lire dans "La légende des Verts par ceux qui l'ont écrite". Après avoir œuvré pour le FLN, Rachid Mekhloufi revint en Europe. Au Servette de Genève puis, en décembre 1962, à l'AS Saint-Étienne, "son club de cœur". Avec lequel, témoignage de sa fidélité, il remporta deux titres de champion à onze ans d'écart - une "performance", quasiment une incongruité d'un autre temps - et pour lequel il inscrivit plus de 150 buts, faisant valoir son calme olympien et une remarquable clairvoyance rehaussés par une justesse de passes et une finition clinique.
Si vous avez la riche idée de franchir le seuil du Musée des Verts, vous pourrez découvrir le Challenge Byrrh, récompensant le meilleur joueur de la saison 1966-1967, qui lui fut décerné ainsi que les chaussures qu'il portait lors de la finale de la Coupe de France 1968 avec lesquelles il inscrivit un doublé aux dépens des Girondins de Bordeaux, synonyme de victoire (2-1) pour l'un de ses tout derniers matches en Vert.
À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.
Quel regard portes-tu sur votre début de saison ?
Il faut dire que l’on n’avait pas un calendrier des plus faciles pour débuter le championnat mais je pense que l’on a su faire des prestations intéressantes lors des premiers match, même si ça n’a pas été suffisant pour s’affirmer et compter des victoires. En revanche, que ce soit contre Lyon ou Le Havre, on ne peut pas se contenter de rendre ce genre de prestations décevantes.
Tu as connu un scénario similaire il y a deux saisons avec l'ASSE, quels sont les ingrédients qu'il faut mettre en plus pour ne pas vivre le même dénouement ?
Aller chercher le maintien, ce n’est pas facile mais on a à cœur de le faire. Pour ça, il faut que l’on reste solidaires tout au long de la saison et que l’on continue à travailler à chaque entraînement pour être performante lors des matchs.
Deux gros rendez-vous vous attendent dans les prochaines semaines avec l'importance de prendre des points rapidement, comment vous vous préparez à ça ?
C'est ça, on affronte prochainement le FC Fleury et le Paris FC, deux belles équipes du championnat. On prend les matchs les uns après les autres parce que l’on sait qu’aucun match ne sera simple cette année. On doit se remettre en question quotidiennement car on sait aussi que chaque point comptera à la fin de la saison.
Personnellement, comment tu te sens sur ton début de saison ?
Je me sens bien mais je ne suis pas totalement satisfaite de mes performances. Je dois travailler encore plus pour pouvoir être décisive sur les matchs et ainsi pouvoir aider mon équipe.
Quelles sont tes relations avec Yewande Balogun et Alexane Géry qui t'accompagnent à ton poste ?
J’ai de très bonnes relations avec les deux, on s’entend bien donc on travaille dans une bonne ambiance. J’avais déjà l’habitude de travailler avec Yewande (Balogun) et depuis ce début de saison Alexane (Gery) nous a rejoint à plein temps. J’ai pu apprendre à la connaître davantage et je m’entends très bien avec elle que ce soit sur les terrains ou en dehors. C’est une jeune gardienne qui est toujours à l’écoute et qui a un énorme potentiel !
En l'occurrence le plus petit nombre de buts encaissés par un vainqueur de la Coupe de France tout au long de son épopée avant de monter dans la capitale. 1 : tel est le record bluffant établi par l'ASSE en 1962. Cette saison-là, les Claude Abbes, Richard Tylinski, Robert Herbin, René Domingo et autres Jean Oleksiak n'avaient en effet encaissé qu'un seul but, précisément lors de leur entrée en lice face au Mans (3-1) avant de dominer Toulouse (1-0), Lens (3-0), Béziers (3-0), Angers (1-0) puis de dicter leur loi à Nancy grâce à un but de Jean-Claude Baulu (1-0), le 13 mai 1962 à Colombes et de recevoir le prestigieux trophée des mains du Général de Gaulle.
Dans le cadre de son partenariat avec Positive Education, l'ASSE accueillera Farkoner, DJ stéphanois, sur le parvis sud du stade Geffroy-Guichard à l'occasion d'ASSE - Angers. Le set offrira un échauffement pour le festival de musique électronique, qui se déroulera dès le lendemain, du 31 octobre au 5 novembre à la Cité du Design. Farkoner sera en place dès 18h30 et jusqu'au coup d'envoi. Un point de vente restauration sera à proximité immédiate, ainsi qu'un point de vente du goodie officiel de la collaboration, une écharpe ASSE x Positive Education (20€ en édition limitée). Le grand bouillonnement stéphanois approche !