"C’est sûr que c’est un match important et qu’il va falloir montrer plus. Collectivement, que ce soit avec le staff ou entre les joueurs, on est très soudés. On a tous un rôle à jouer individuellement. On le sait car on a vécu cette situation en début de saison. Il faut repartir sur de bonnes bases."
Lamine Fomba.
Mardi 5 décembre 2023 à 20h45
AS Saint-Étienne – EA Guingamp
Angers SCO – Grenoble Foot 38
QRM – FC Girondins de Bordeaux
AC Ajaccio – Stade Lavallois MFC
US Concarneau – AJ Auxerre
USL Dunkerque – SC Bastia
Paris FC – Rodez Aveyron Football
Pau FC – Valenciennes FC
ESTAC Troyes – Amiens SC
Mercredi 6 décembre 2023 à 19h
FC Annecy – SM Caen
Un choc animera cette 17e journée de Ligue 2 BKT et verra Angers, deuxième, accueillir Grenoble, quatrième. En grande forme à domicile, les Angevins tenteront de confirmer tandis que les Grenoblois, frustrés à Laval ce week-end (1-1) essayeront de tourner la page et de frapper un gros coup. Côté podium toujours, Auxerre, victorieux de QRM après quelques frayeurs (3-2), voudra confirmer à Concarneau. Nos Verts contre Guingamp, Ajaccio face à Laval ou encore Rodez sur la pelouse du Paris FC tenteront, eux, de se rapprocher du Top 5, voire même de l'intégrer.
Enjeux différents mais loin d'être anodins en bas de peloton, où Valenciennes, qui compte déjà six points de retard sur le premier non relégable, devra faire le travail face à une équipe de Pau en grande forme. Même volonté pour Dunkerque et QRM, qui pourraient se voir déjà distancés. Troyes, victorieux à Bordeaux samedi (0-1), pourrait de son côté quitter la zone de danger et mettre le SC Bastia un peu plus en difficulté. Les Corses, battus par Caen (0-1) iront à Dunkerque avec la boule au ventre.
Pour le compte de la dix-septième journée de Ligue 2 BKT, l'AS Saint-Étienne recevra l'En Avant Guingamp, mardi 5 décembre (20h45). Cette rencontre sera dirigée par Olivier Thual.
Arbitre expérimenté, Olivier Thual sera aux commandes du match qui mettra aux prises les Verts aux Bretons de l'En Avant Guingamp, un match comptant pour la dix-septième journée de Ligue 2 BKT dont le coup d'envoi sera donné à 20h45, mardi 5 décembre dans le Chaudron. Olivier Thual sera assisté de Yann Thénard et de Youssef El Hamzaoui. Par ailleurs, les instances fédérales ont désigné Philippe Lucas en qualité d'arbitre remplaçant.
La saison dernière, Olivier Thual a croisé la route des Verts à cinq reprises : à Metz (3-2) où Yvann Maçon et Jimmy Giraudon avaient reçu un carton jaune; lors de la réception du Stade Lavallois (1-0), le 10 janvier : Mathieu Cafaro et Benjamin Bouchouari avaient été alors avertis face aux Mayennais. Il a également officié, le 20 février, à l'occasion du déplacement victorieux à Nîmes (1-2) au cours duquel Niels Nkounkou, Thomas Monconduit et Ibrahima Wadji avaient vu jaune; le 6 mai, lors de la réception victorieuse de Guingamp (3-2) marquée, entre autres, par les avertissements dont Lamine Fomba et Kader Bamba avaient écopé. Et enfin à Caen (2-2) lors de la 37e journée de championnat.
Cette saison, il s'agira, en revanche, d'une première. Depuis l'entame du présent exercice, Olivier Thual a dirigé neuf matchs de Ligue 2 BKT, avertissant 21 joueurs et en a expulsé quatre. Plus globalement, Olivier Thual a arbitré pas moins de 34 matches des Stéphanois, tant en L1 ou L2 qu'en Coupe de France. Pour un bilan plutôt équilibré de treize succès pour treize défaites et huit nuls.
Si l'En Avant Guingamp a perdu quelques éléments importants à l'instar de Jérémy Livolant (Bordeaux), Jules Gaudin (Paris FC) ou Sikou Niakaté (Braga), elle n'en demeure pas moins une formation compétitive, rompue aux joutes de la Ligue 2 BKT et plus que jamais résolue à jouer les trouble-fêtes. Les arrivées notables de Kalidou Sidibé (QRM), de l'ex-Clermontois Jonathan Iglesias, d'Amadou Sagna (Niort) ou d'Abdallah Sagna (Niort) conjuguées aux valeurs sûres que sont Mehdi Merghem, Maxime Barthelmé, la triplette offensive (voir ci-dessous) ou l'ex-Angevin Vincent Manceau ont valu aux Bretons de Stéphane Dumont, après une entame quelque peu ratée, de se replacer à la faveur notamment d'une série de huit matches sans défaite interrompue cependant samedi dernier face au PFC (0-1). Ne comptant que quatre revers à leur passif, ils pointent au sixième rang, à égalité avec les Verts.
Solide et efficace, l'arrière-garde bretonne n'a cédé qu'à quatorze reprises en seize matches, un ratio inférieur donc à moins d'un but concédé par rencontre, lui valant d'occuper le deuxième rang d'un classement dont les premières places sont régulièrement trustées par les formations jouant le haut du tableau: Ajaccio et Le Havre promues lors de ces deux derniers exercices ainsi que Laval, cette saison, l'actuel leader, s'étant ainsi appuyées sur des bases particulièrement hermétiques.
Le jeune attaquant franco-marocain, débarqué de Bourg-Péronnas la saison dernière, n'a pas tardé à passer le cap du National à la Ligue 2 BKT. Et a confirmé toutes les belles promesses entrevues du côté du Stade Marcel-Verchère. Dès la première journée, sur la pelouse d'Annecy, il avait marqué son territoire et frappé les esprits en inscrivant un but et en délivrant une passe décisive (1-4). Depuis, cet élégant gaucher, très habile sur les coups de pied arrêtés, a singulièrement gonflé ses "stats", les portant à six réalisations et à trois "assists". À surveiller de près, tout comme l'inoxydable Gaetan Courtet et le toujours efficace attaquant belge, Baptiste Guillaume, passé par Lens, Lille ou Strasbourg.
Menés à la pause, les Verts avaient su renverser des Guingampais venus dans le Chaudron avec des intentions la saison dernière. Aïmen Moueffek, auteur de son premier but en professionnel, Mathieu Cafaro de la tête et enfin Ibrahima Wadji en toute fin de match avaient en effet permis à l'ASSE de l'emporter (3-2).
Le match aller, perdu dans le temps additionnel (2-1), avait définitivement plongé l'ASSE dans un abîme de perplexité. Le management de Jean-Louis Gasset et un mercato d'hiver XXL ne tarderont pas cependant à porter leurs fruits et vaudront aux Verts de se relancer totalement. Demeurant sur sept matchs sans défaite, les Stéphanois entendaient de fait mettre à profit la réception d'une formation costarmoricaine en perte de vitesse pour sa part et giflée au Roudourou par des Aiglons niçois inspirés et réalistes (2-5) pour intégrer enfin la première partie du classement.
Si les Bretons chauffèrent les gants de Stéphane Ruffier, ce sont bel et et bien les Foréziens qui trouvèrent l'ouverture: servi par Robert Beric, le défenseur serbe, Neven Subotic, joueur majeur du côté du Borussia Dortmund, repassant les plats après avoir déjà fait trembler les filets à Rennes, une semaine auparavant (1-1). Un contre initié par Rémy Cabella, prolongé par Jonathan Bamba et conclu avec finesse et justesse par l'ex-Montpelliérain donnera finalement plus de relief à ce succès synonyme de neuvième place à six longueurs d'un ticket pour l'Europe tout bonnement improbable trois mois plus tôt (2-0).
Dimanche 18 mars 2018
À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat En Avant Guingamp: 2-0 (1-0).
Arbitre: Amaury Delerue; 25 073 spectateurs.
Buts pour Saint-Étienne: Subotic (29e), Cabella (79e).
Avertissements à Saint-Étienne: Perrin (52e), Pajot (74e).
Avertissements à Guingamp: Martins Pereira (25e), Coco (35e), M. Thuram (64e), M. Diallo (79e).
ASSE. Ruffier - Debuchy, Perrin (cap.), Subotic, Gabriel Silva - Selnaes (Pajot, 71e), M'Vila - J. Bamba, Cabella, Monnet-Paquet (El Hadji, 82e) - Beric (Hamouma, 71e). Entraîneur: Jean-Louis Gasset.
GUINGAMP. Johnsson - Martins Pereira, Kerbrat, Sorbon (cap.), Ikoko - Phiri (Bénézet, 76e), Grenier (M. Diallo, 65e) - Coco (N'Gbakoto, 59e), Blas, Briand - Thuram. Entraîneur: Antoine Kombouaré.
Pour sa deuxième saison dans l'élite du Foot-Fauteuil français, l'équipe ASSE Cœur-Vert Aésio Mutuelle a vécu une première journée de championnat folle ! Battus 0-6 par les champions de France de Villeneuve d’Ascq, les Verts de Pascal Brousmiche ont réagi de très belle manière en disposant ensuite de Nantes (2-0) puis en remportant le Derby face à Lyon (3-2).
Passée par Paris ou encore Montpellier, Morgane Courteille aura surtout fait le bonheur de l'ASSE dont elle a porté, pendant près de 14 ans, les couleurs. Restée fidèle au Forez, où elle travaille comme professeure d'éducation physique et sportive, l'ancienne défenseure centrale découvre désormais à 35 ans de nouveaux horizons et notamment la pratique du rugby. Mais ce sont ses souvenirs de ballon rond que l'ex-Verte se remémore à l'occasion de ce Maillot Vert !
Quelle coéquipière a marqué ton aventure en Vert ?
C’est dur, car j’ai eu pas mal de coéquipières talentueuses à mes côtés. Je pense notamment à des gardiennes, comme Méline Gérard. Je pense aussi à plusieurs filles : Rose Lavaud, Maeva Clemaron, Kheira Hamraoui ou encore Astrid Chazal avec qui j’évoluais dans l’axe. Globalement, au sein de la génération avec laquelle j’ai remporté le Challenge de France, il y avait de jolis noms !
Une adversaire qui te posais des problèmes ?
En tant que défenseure, forcément, j’ai été marquée par quelques attaquantes. C’est le cas de quelques Lyonnaises, comme Eugénie Le Sommer, Lotta Schelin ou encore Ada Hegerberg. La première citée, je n’aimais vraiment pas l’affronter (rires). C’est un petit gabarit insaisissable. Je pense aussi à Marinette Pichon contre qui j’ai pu jouer à mes débuts à Clairefontaine. C’était horrible de défendre sur elle !
Ton meilleur souvenir, ta plus grande émotion ?
Le Challenge de France en 2011, sans hésiter. On avait un super groupe avec une superbe ambiance. On était d’abord une vraie bande de copines. Et c’est un titre, une première ligne au palmarès de la section féminine du club. Depuis, à part Lyon et Paris, personne n’a gagné ce trophée. Ça prouve que ce n’était pas rien !
Ta plus cruelle désillusion ?
La première descente de D1 Arkema, après une défaite à Marseille, on est condamnées avant la dernière journée. Ça a été dur à digérer.
Le ou la coach que tu n'oublieras jamais ?
Chaque coach, à sa manière, m’a vraiment apporté. Je pense tout particulièrement à Stéphane Pilard, mon coach en Équipe de France U19. Il m’a fait confiance, c’était important à cet âge-là. S’il faut en ressortir un, c'est lui.
Ton plus beau but ou le plus beau but inscrit par l’une de tes coéquipières ?
Mon plus beau but, en tant que défenseure, c’est difficile à trouver. J’ai en tête les deux buts d'Audrey Chaumette et Candice Gherbi face à Paris, en 2013, lors de notre campagne en Coupe de France en 2013. Ils nous qualifient pour la finale, ça compte.
Une anecdote que tu n’as encore jamais raconté ?
C’est symbolique, mais c’est un souvenir de fin de carrière, lorsque j’évoluais avec la réserve de l’ASSE en R1. Après notre succès en finale de la Coupe de la Loire, on a vécu une sacrée soirée chez notre coach, Pierre Clavelloux. Ça restera un souvenir marquant !
Après avoir successivement éliminé Caluire (0-5), Mâcon (2-0), Saint-Simon (0-1), Le Mans (1-0) et Dijon (0-5) grâce, entre autres, à un quadruplé signé Camille Catala, les Stéphanoises, drivées de main de maître par Hervé Didier, avaient gagné le droit de disputer la finale du Challenge de France dirigée par une arbitre ayant depuis lors gravi tous les échelons jusqu'au Mondial 2022 au Qatar, en l'occurrence Stéphanie Frappart herself.
Il importait désormais d'écarter de leur route pavée de louables intentions les disputant à d'indéniables qualités un spécialiste de ce trophée prisé, le Montpellier Hérault de Sarah M'Barek, ex-internationale de talent reconvertie avec succès au coaching. En effet, les Languedociennes, finalistes malheureuses lors du précédent exercice, avaient en revanche déjà remporté à trois reprises cette épreuve, véritable Coupe de France féminine ne disant pas son nom.
"Certains brocardaient notre parcours, estimant que nous avions bénéficié d'un tirage au sort favorable. Il est vrai que nous n'étions pas tombées sur l'OL. Il est vrai également que les Lyonnaises n'avaient pas décroché leur ticket pour cet ultime match. Cela ne devait donc pas être si simple que cela que de se hisser en finale ! Face à des équipes hiérarchiquement inférieures, nous avions fait le boulot. En revanche, au coup d'envoi de cette finale, notre statut avait changé. Nous n'étions plus les favorites mais bel et bien les outsiders dans la mesure où Montpellier emmenée, entre autres par Hoda Lattaf, appartenait au Top 3 de notre championnat. On nous donnait peu de chances. Tout au plus 10%. Mais notre coach, lors de sa causerie, nous avait gonflées à bloc. Profitez. Vous ne jouerez pas 50 finales dans votre vie. Alors, donnez le meilleur de vous-mêmes et saisissez votre chance", se remémore Charlotte Gauvin dont on ne saluera jamais assez l'exceptionnelle fidélité à l'ASSE Eh bien, cette opportunité, les coéquipières d'Astrid Chazal la saisiront.
"Nous avons souffert, défendu 90 minutes durant mais nous étions une équipe de copines, proches en âge, solidaires, se refusant à renoncer. On avait cet altruisme, cette pugnacité, cette hargne en nous. Et nous sommes parvenues à conserver notre cage inviolée; notre gardienne, Méline Gérard signant sans doute le match de sa carrière. Nous avons également eu un soupçon de chance lorsqu'à quelques minutes du coup de sifflet final, Hoda Lattaf, à bout portant, a vu sa frappe repoussée par le montant. On s'est dit alors que rien de fâcheux ne pourrait nous arriver. On avait préparé cette séance de tirs au but. D'emblée, les deux premières joueuses ont échoué. Nous avons marqué et pris l'avantage lors de notre deuxième tentative et mis ainsi la pression sur Montpellier qui a fini par craquer. Je me souviens, alors que j'étais dans le rond central et que Montpellier avait à nouveau échoué, les mots de l'arbitre de touche : "Cette année, elle est pour vous !" Elle avait vu juste et, croyez-moi, en dépit de la fatigue, j'ai retrouvé de l'énergie et des jambes pour aller féliciter Méline. On a savouré, célébré cette victoire. L'émotion était là. Elle est d'ailleurs encore bien présente, douze ans plus tard. Ma grand-mère, mes parents, mon frère, ma belle-sœur, étaient présents et cela demeure un formidable souvenir. La médaille est en bonne place chez moi !"
Au final, champagne pour Hervé Didier et ses drôles de dames capables de relever ce challenge, de surmonter les écueils, de se jouer des chausse-trappes et de résoudre les équations à plusieurs inconnues de leurs rivales. Un remake au plus-que-parfait de "Mission impossible" au féminin.
Si vous avez la riche idée de franchir le seuil du Musée des Verts, vous pourrez découvrir ce Challenge enlevé de haute lutte par les Stéphanoises, lesquelles disputeront une deuxième finale, en 2013, face à l'OL, perdue 3 buts à 1.
21 mai 2011
À Bruxerolles (Stade de La Pépinière), AS Saint-Étienne et Montpellier HSC: 0-0 (ASSE vainqueur aux tirs au but, 3-2).
Tirs au but réussis à Saint-Étienne: Astrid Chazal, Ophélie Brevet et Maéva Clemaron.
Tirs au but réussis à Montpellier: Élodie Ramos, Rumi Utsugi.
Arbitre: Stéphanie Frappart, 2 200 spectateurs.
Avertissement à Saint-Étienne: Gauvin (42e).
Avertissements à Montpellier: Marion Torrent (82e), Hoda Lattaf (82e).
ASSE. Méline Gérard - Charlotte Gauvin, Morgane Courteille, Ophélie Brevet, Astrid Chazal (cap.) - Aude Moreau, Amélie Barbetta, Kheira Hamraoui, Ludivine Coulomb - Déborah Taghavi, Camille Catala. Entrées en jeu: Safia Benguedoudj et Maeva Clemaron. Entraîneur: Hervé Didier.
MONTPELLIER. Céline Deville - Kelly Gadea, Ophélie Meilleroux, Cynthia Viana, Marion Torrent - Charlotte Bilbault, Rumi Utsugi, Ludivine Diguelman - Laure Delie, Viviane Asseyi, Hoda Lattaf. Entrées en jeu: Marine Pervier et Élodie Ramos. Entraîneure: Sarah M'Barek.
À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.
Chloé, tu vis actuellement ta première saison en D1 Arkema !
Effectivement, je découvre la D1 Arkema ! J'ai attendu ce moment avec impatience, je suis très fière de découvrir l'élite du football français. Je suis d'autant plus heureuse de vivre cette aventure avec l’AS Saint-Étienne.
Qu'as-tu découvert dans ce championnat exigeant ?
La D1 Arkema est nettement plus relevée à tous les égards. C'est le cas sur le plan technique, tactique, physique... Chaque faux pas se paye cash à ce niveau. Ça demande beaucoup d'efforts et de travail pour atteindre un niveau permettant d'envisager le maintien.
La médiatisation est aussi différente, c'est plus de pression ?
C'est effectivement différent puisque tous nos matchs sont diffusés, que ce soit sur la FFF TV ou Canal+, contrairement à la D2 qui est plus dans l'ombre et moins exposée. Pour ma part, ce n’est pas une pression supplémentaire. Je suis très heureuse de jouer au football en direct à la télévision.
Pour en venir au concret et à votre saison, vous restez sur une défaite frustrante à Dijon...
Effectivement, on a vécu une petite désillusion à Dijon. On est encore très déçues de ce résultat. On sait que le moindre point est capital pour nous et malheureusement, alors qu'on menait au score, on n'a pas été en capacité de prendre le moindre point. Concrètement, avec du recul, on a manqué d’efficacité, de concentration et de lucidité lors de cette partie.
Deux autres matchs importants, face à des concurrents directs, arrivent...
On le sait, ce sont deux rendez-vous capitaux dans cette course au maintien. L'objectif, c’est évidemment de remporter ces deux matchs et de sortir de cette zone rouge. On sait que ce sera difficile, mais on a besoin de points. Il faut s’accrocher dans ce championnat !
Qu'est ce qu'il faut pour que les choses tournent en votre faveur ?
C'est évident, mais il faut garder cette unité, ne rien lâcher et tout donner jusqu’à la dernière minute. On a une bonne cohésion de groupe et il faut que ça se sente sur le terrain !
Personnellement, comment te sens-tu ?
Je me sens très bien, j'insiste, mais je suis très heureuse d'évoluer en D1 Arkema sous les couleurs de l'ASSE. Je suis plus motivée que jamais, j'ai envie qu'on ailler chercher ce maintien toutes ensemble.
Parti en Indonésie pendant plusieurs semaines afin de disputer la Coupe du Monde U17 avec l'Équipe de France, Mathis Amougou aura livré une superbe compétition marquée par un très joli but face à la Corée du Sud ou encore une performance de grande classe, en finale, contre l'Allemagne. Finalement battus aux tirs au but, Mathis Amougou et ses Bleuets ne ramènent pas la coupe à la maison, mais le milieu de terrain des Verts a de quoi être fier. Récompensé du soulier de bronze, Mathis Amougou a été élu troisième meilleur joueur de cette Coupe du Monde U17 !
Blessé à l'épaule à la fin du mois d'octobre, Gautier Larsonneur retrouve le groupe professionnel ce mardi à l'occasion de la réception de Guingamp. Le portier fait en effet partie des 18 Verts convoqués par Laurent Batlles, qui a évoqué, hier en conférence de presse, la situation du gardien de but stéphanois : "Il y avait un diagnostic au départ, mais il y a aussi sa sensation, la cicatrisation de sa blessure. Il est en avance sur ce qui était prévu. Il s’est entraîné normalement à Clairefontaine et depuis deux jours avec le groupe. Il a envie de jouer. On ne prend pas de risques vis-à-vis de notre situation. On fait jouer un joueur à partir du moment où il est apte."