"J’attends beaucoup de ce match. Je veux voir du courage, de l’intensité… J’attends aussi de retrouver ce qu’on souhaite mettre en place. C’est parfois un peu plus long de mettre en place une philosophie de jeu. C’est pour ça qu’on a ce socle autour du courage, de la vaillance, de la vigilance. Je sais que ce ne sera pas un match de tout repos, qu’on n’a pas toutes nos armes. Mais certains joueurs doivent prendre la place des absents. C’est une opportunité pour eux."
Olivier Dall'Oglio.
Samedi 13 janvier
15h : AS Saint-Étienne - Laval MFC
19h : SC Bastia - Angers SCO
SM Caen - US Concarneau
Grenoble Foot 38 - USL Dunkerque
Paris FC - FC Annecy
Quevilly-Rouen Métropole - EA Guingamp
Rodez AF - Pau FC
ESTAC Troyes - AC Ajaccio
Valenciennes FC - Amiens SC
Lundi 15 janvier
20h45 : AJ Auxerre - Girondins de Bordeaux
C'est (re)parti ! Terminé les vacances, place à la phase retour. Dès ce 13 janvier et jusqu'au 18 mai prochain, l'acte deux de cette Ligue 2 BKT version 23-24 va battre son plein. Plusieurs acteurs sont attendus. Il y aura d'abord des vedettes à déterminer. À ce petit jeu, Angers et Auxerre semblent posséder quelques arguments qui ont d'ores et déjà fait la différence, même si le film est encore long. On parlera aussi de seconds rôles et de playoffs à l'approche de la fin de saison. Grenoble, Laval, Pau, Ajaccio, Guingamp et bien sûr nos Verts seront en concurrence. Côté mauvais élèves, certains vont tout faire pour que cette phase retour ne vire pas au drame. En grand danger, Valenciennes et Dunkerque n'ont pas le temps de tergiverser. D'autres, vont devoir batailler pour éviter un triste destin. Silence, ça tourne !
Pour le compte de la 20e journée de Ligue 2 BKT, la rencontre, qui mettra aux prises, samedi 13 janvier (15 heures), les Verts au Stade Lavallois dans le Chaudron, sera dirigée par Nicolas Rainville.
Le match de Ligue 2 BKT, qui opposera samedi 13 janvier (15 heures), l'AS Saint-Étienne au Stade Lavallois au stade Geoffroy-Guichard, sera arbitré par Nicolas Rainville. Ce dernier sera assisté de Florent Marmion et de Bertrand Jouannaud. Par ailleurs, les instances fédérales ont désigné Alexandre Perreau Niel en qualité d'arbitre remplaçant.
Cette saison, Nicolas Rainville n'a pas encore croisé la route des Verts. Il a dirigé neuf matchs de Ligue 2 BKT ayant donné lieu à 23 avertissements et quatre expulsions: celles du Parisien Jules Gaudin face à Caen (0-2), du Troyen Luka Ilic à Grenoble (0-0), du Bastiais Dylan Tavares à Ajaccio (2-0) et de l'Ajaccien Maxime Chanot à Auxerre (2-0).
La saison dernière, Nicolas Rainville avait officié au stade Geoffroy-Guichard à l'occasion de la réception du futur promu, le FC Metz, victorieux sur le score de 3 buts à un.
Les Tangos, sensation de la phase aller, n'ont eu de cesse de faire valser leurs rivaux. Tube de l'été, Laval, avec Thibaut Vargas au pupitre, Malik Tchokounté en premier violon et un collectif au diapason, a non seulement mis du rythme et encore du rythme mais également poussé le volume à fond. Au final, une partition sans anicroches et 34 points à la clé! Seules fausses notes: trois revers à la maison essuyés, il est vrai, face à deux des favoris à l'accession: les Verts (0-1) et Auxerre (1-3) et, plus surprenant, Concarneau (0-3). Un faux-pas, un contre-temps qui n'ont cependant pas entamé la bonne humeur d'un ensemble épatant et érodé ses ambitions, étant épargné par la CAN à laquelle un seul élément devait initialement prendre part avant que le portier malien, Mamadou Samassa, ne décline la sélection, préférant préserver les intérêts d'un club lui ayant accordé sa confiance et l'ayant totalement relancé à 33 ans.
Comme le nombre de buts encaissés par le Stade Lavallois en 19 matches dont 9 sanctionnés par des clean-sheets. Une "stat" remarquable lui valant de s'appuyer sur la deuxième défense la plus hermétique de la la Ligue 2 BKT, étant uniquement devancée par le leader angevin et ses 16 réalisations concédées.
D'emblée, l'ex-Croco nîmois a mordu à pleines dents dans cette nouvelle aventure, rappelant qu'en dépit de ses 35 printemps, il avait encore du jus, un bel appétit et une soif non étanchée de succès. Athlétique, doté d'un jeu de tête au-dessus de la moyenne, le néo-Lavallois Malik Tchokounté a tiré pleinement parti des caviars délivrés par la patte droite de Thibaut Vargas. Dans le money-time de nombreuses confrontations, ce tandem a souvent frappé, permettant à Malik Tchokounté, par ailleurs buteur en Coupe à Dieppe (0-4), de trouver le chemin des filets à cinq reprises.
Il y a dix jours, Irvin Cardona s'est engagé avec l'ASSE ! Découvrez les premières photos du nouvel attaquant des Verts.
Triple Champion de France, Alain Merchadier, "le plus "Stéphanois des Toulousains", a marqué les esprits et deux buts importantissimes lors des finales de Coupe France 1974 et 1977, respectivement face à Monaco et Reims, de "coups de casque" gagnants. Servi en l'occurrence par Gérard Farison, un serviteur exemplaire de l'ASSE, "un soldat avec lequel tu pouvais gagner la guerre". Aujourd'hui, retiré dans sa Haute-Garonne natale, Alain Merchadier, est devenu directeur sportif du Toulouse Métropole FC (R1). Il revient pour Maillot Vert sur les souvenirs marquants de sa riche carrière.
Alain, quel fut ton coéquipier le plus talentueux ?
À mes débuts à Sainté, Salif Keita, un joueur d'un genre nouveau, capable de fulgurances, d'enchaînements dribbles-frappes ultra rapides, un domaine dans lequel il excellait. Il déstabilisait les défenses par sa qualité technique, sa spontanéité, son potentiel athlétique. Jean-Michel Larqué, plus tard, par sa vista, ses prises de balle et sa faculté à transmettre vite et bien. Ses passes faisaient mouche sans oublier ses coups de pied arrêtés, l'une des ses spécialités. Je pense également à Hervé Revelli que je n'aurais pas aimé prendre au marquage! Fluide, faisant valoir une adresse étonnante, il est inégalable. Plus de 220 buts avec l'ASSE, ça parle non !
Un adversaire qui t'a impressionné ?
Il y en a plusieurs. Je dirais Josip Skoblar à Marseille. Un athlète, puissant, agressif, performant dans la verticalité, doté d'une grosse vitesse de réaction. Delio Onnis le Monégasque, dans un style différent, dos au but dans les 18 mètres, plus à l'affût en renard des surfaces, était également impressionnant.
L'attaquant que tu redoutais tout particulièrement ?
Bernard Lacombe. Il n'était pas très grand. Et son centre de gravité assez bas constituait l'un des atouts. Il conjuguait les qualités de Josip et de Delio. Vif, adroit, ne rechignant pas à faire des efforts, très efficace dans ses déplacements. Et puis bien sûr, John Toshack avec Liverpool et Gerd Müller avec le Bayern. De sacrés clients.
Le joueur le plus méchant, le plus rugueux ?
Je préfère le qualificatif rugueux. Quand on est défenseur, on doit se montrer rude dans les duels sans sombrer dans la méchanceté. C'était le cas par exemple de Zvunka à Marseille ou des Nîmois. Mais, encore une fois, cela restait dans les limites du jeu.
"Nantes était un peu notre bête noire"
Le plus fêtard, le plus extraverti ?
Les Méridionaux forcément. Cela fait partie de leur ADN. Ils sont volubiles, expansifs. Pierrot Repellini et Christian Lopez aimaient bien chambrer. Moi aussi parfois, j'aimais bien faire quelques blagues !
L'équipe qui t'a le plus souri ?
En dépit de la qualité affichée par Monaco, cette équipe m'a souvent réussi. Lyon, également. Nous avons souvent tiré notre épingle du jeu lors des derbies.
La formation qui était ta bête noire ?
Le FC Nantes avec les Henri Michel; Patrice Rio, Maxime Bossis ou Vahid Halilhodzic. Nous avons souvent souffert à Marcel-Saupin mais nous avons su leur rendre la monnaie de la pièce dans le Chaudron. On a tous en tête cette demi-finale de Coupe de France 1977, remportée sur l'ultime action grâce à une but de la tête de Hervé (5-1; à l'aller, les Verts s'étaient inclinés, 3-0).
Ton meilleur souvenir, ta plus grande émotion ?
La victoire en 1970 en Coupe Gambardella avec tous mes potes (3-3, 5 tirs au but à 4 face à l'OL de Raymond Domenech et Bernard Lacombe, ndlr). C'était le début de notre carrière et d'une fabuleuse aventure humaine qui, cinquante ans plus tard, perdure. Cela a créé des liens pour la vie. Nous avons partagé des moments forts et avons su garder cet état d'esprit, cette solidarité, cette notion d'équipe qui étaient notre marque de fabrique. Gagner la "Gambard" et, six ans plus tard, disputer la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions, c'est tout bonnement incroyable. D'ailleurs, cela ne s'est jamais reproduit.
Ta plus cruelle désillusion ?
Bien évidemment, cette finale à Glasgow et ce scénario contraire. Gagner un titre, une Coupe, tu sais que cela est du domaine du possible. En revanche, rejouer une finale continentale, c'est plus improbable. On se dit qu'on n'y reviendra pas, que c'est le sommet d'une carrière, une opportunité unique à saisir. Y-avait-il faute d'Osvaldo ayant entraîné le coup-franc fatidique? Et ces poteaux carrés qui repoussent deux de nos tentatives? Près d'un demi-siècle plus tard, on nous en parle toujours. Récemment, nous avons dédicacé un livre du côté de Clermont-Ferrand. Les gens faisaient la queue. On a recensé près de 700 personnes de toutes générations. Inouï. Extraordinaire. Cet élan autour de l'ASSE, ses valeurs perdurent et se transmettent.
"Robert Philippe et Roby m'ont profondément marqué"
Ta vie en Bleu ?
J'ai connu toutes les sélections: juniors, militaires, Espoirs et A (cinq capes). Mon baptême du feu avec les A en tant que titulaire fut bien évidemment un moment marquant. Nous avions joué contre l'Argentine, championne du monde. J'étais au marquage d'un certain Mario Kempes. Nous avions perdu. Combien? Je ne m'en souviens pas. On oublie les défaites!!! (0-1 au Parc des Princes, le 18 mai 1974 pour un bilan global de trois succès, un nul et donc un seul revers, ndlr).
Le coach qui t'a le plus influencé ?
Robert Philippe, notre premier éducateur à Sainté. Il nous a tous formés. Et puis, bien sûr, Roby (Herbin). Il maîtrisait les événements, s'appuyait sur une analyse pointue du football, prenait en considération les profils individuels de chacun de ses joueurs et avait un discours approprié à chacun d'entre nous. Il a également apporté un soin tout particulier à la préparation physique. On effectuait de grosses préparations. Les mois de juillet, croyez-moi, on s'en souvient tous! Le premier jour de reprise, on passait sur la balance et l'on savait dès lors qu'on allait bosser. Beaucoup. Mais ça payait au fil de la saison. Les matches de Coupe d'été auxquels il était attaché nous préparaient à d'autres échéances, plus importantes.
Le dirigeant qui t'a le plus marqué ?
Outre Charles Paret et Monsieur Garonnaire, je pense bien évidemment à Roger Rocher et à son épouse qui a été à ses côtés alors qu'il traversait une épreuve terrible et à mes yeux, injuste. Aujourd'hui, il ne serait sans doute pas allé en prison. C'était un autre monde... Il a donné sa vie pour le club même s'il a pu commettre parfois quelques maladresses. Il avait un gros cœur et nous le respections beaucoup. C'était un homme de parole.
"La Coupe de France, mon porte-bonheur"
Ton plus beau but ?
Je pense forcément aux deux que j'ai inscrits lors de finales de Coupe de France. Deux buts de la tête sur des ballons venus de la gauche que Gérard Farison m'avait adressés. Le plus beau? Je dirais celui marqué aux dépens du Stade de Reims (2-1) à quelques minutes du coup de sifflet final. Cinquante ans après, cela revient en permanence dans les discussions.
Le transfert qui ne s'est pas réalisé ?
À l'époque, nous n'étions pas vraiment maîtres de nos choix. Les clubs s'entendaient entre eux. J'ai, tout comme Christian Synaeghel, mis le cap à l'Est. Lui à Metz, moi à Nancy.
Une anecdote ?
Lors d'un derby disputé à Gerland en 1973, Bernard Lacombe s'est blessé. Je le connaissais depuis l'Équipe de France juniors. J'ai fait abstraction de l'antagonisme entre les deux clubs et je l'ai porté en dehors du terrain, jusqu'aux vestiaires. Un geste pas si anodin que cela lorsque l'on connaît la rivalité entre l'ASSE et l'OL et les excès de ces dernières saisons. Un geste immortalisé par un photographe dont l'image avait été publiée dans les journaux.
Les Verts tanguent dangereusement en ce début d'année 2023 de tous les dangers. En eaux troubles à l'instar de leurs compagnons de galère du soir, des Lavallois, amoindris par les forfaits conjugués de Baudry, Tavares, Goncalves et Maggiotti, et demeurant sur deux cuisants échecs et huit buts encaissés. Entendant surfer, entre autres, sur un mercato hivernal que l'on pressent abouti, les Verts, en dépit d'une lanterne rouge qui leur colle aux crampons, sont résolus à retrouver le cap du succès et ne pas demeurer à quai.
N'ayant engrangé que cinq points lors de leurs neuf dernières sorties, les Stéphanois, privés de Louis Mouton, victime d'une béquille, peinent cependant à se défaire du poids d'une pression énorme pesant sur leurs épaules et à prendre la mesure d'une formation mayennaise luttant pour son maintien. L'un des tout derniers arrivés au sein de la maison ligérienne, en l'occurrence Gautier Larsonneur, doit même s'employer afin d'écarter un ballon brûlant avant que "Jipé" Krasso, ne signe une entrée fracassante. Se jouant de l'ex-Stéphanois Pierrick Cros d'un double contact du meilleur effet, il dépose un centre aux petits oignons à destination de Mathieu Cafaro dont la volée aux six mètres a raison de la vigilance d'Alexis Sauvage. L'ASSE sortira la tête hors de l'eau non sans avoir souqué ferme afin de préserver ce maigre mais ô combien précieux succès (1-0). Une victoire au parfum et aux fragrances de renouveau.
À défaut d'avoir été flamboyants, les Foréziens auront donc renoué avec le succès. "J'avais demandé au groupe d'être dans l'action, pas uniquement dans la réaction. Il faut savoir mettre le bleu de chauffe, être parfois un peu moche pour forcer la décision." Un message délivré par Laurent Batlles et reçu 6 sur 6 par une formation qui enchaînera, dans la foulée, une victoire à l'arrachée du côté de la Venise Verte grâce à un but plein de sang-froid de Gaëtan Charbonnier aux dépens des Chamois Niortais (0-1).
Mardi 10 janvier 2023
À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Stade Lavallois: 1-0 (0-0).
Arbitre: Olivier Thual; 13 603 spectateurs.
But pour Saint-Étienne: Cafaro (59e).
Avertissements à Saint-Étienne: Cafaro (60e), Bouchouari (66e).
Avertissement à Laval: N'Chobi (72e).
ASSE. Larsonneur - Appiah, Briançon (cap.), Sow, Pétrot - Bouchouari (Monconduit, 69e), Sow, Lobry (Chambost, 84e) - Cafaro (Pintor, 69e), Charbonnier, Wadji (Krasso, 54e). Entraîneur: Laurent Batlles.
LAVAL. Sauvage - Goncalves (Tapoko, 76e), Adéoti, Cros, Seidou (Durbant, 81e), Mouali (Sylla, 76e) - Sanna, Roye (cap.), Bobichon - Elisor, Naidji (N'Chobi, 61e). Entraîneur: Olivier Frapolli.
Salif Keita était un joueur et un homme d'exception. Une icône, un exemple, une référence qui vous inspirent et auxquels nos souvenirs les plus doux, les plus fous sont à jamais associés Une pointure sur le pré, un Monsieur dans la vie. Un footballeur tout simplement génial, capable encore et encore de fulgurances, frappant fort, sautant haut, dribblant avec une aisance insolente. Un magicien, un roi de la balle qu'il aimait à dompter avec un talent bluffant, une maîtrise parfaite, conjuguant à l'envi efficacité hors du commun et spectacle de haut, de très haut vol.
Le roi Pelé en personne, qui le tenait d'ailleurs en haute estime, vacilla sur son trône, un soir de mars 1971 du côté de Colombes pris d'assaut par le Tout Paris qui brille et qui scintille. De Brigitte Bardot, vêtue de bleu, de blanc et de rouge, à Louison Bobet, vainqueur d'une étape du Tour de France 1953 arrivant dans le Chaudron, en passant par, Alain Delon, Robert Lamoureux, Michel Sardou ou Yves Saint-Martin, le show biz et le monde du sport avaient ce soir-là rendez-vous dans l'enceinte dyonisienne. Ils n'avaient d'yeux que pour le Brésilien. Ils se délectèrent des arabesques du Malien, "la "Panthère noire", souverain sur le théâtre de ses exploits, diamant vert finement ciselé. Une émeraude au plus que parfait. Une éclatante pièce d'orfèvrerie brillant de mille atours au point de voler la vedette à sa majesté Pelé en personne.
"Un taxi pour l'éternité"
Troisième buteur de l'histoire glorieuse de l'ASSE avec pas moins de 140 réalisations, dont un sextuplé en 1970 face à un sanglier ardennais sans défense, Salif Keita aura éclaboussé de son immense classe partenaires et adversaires. Avec Rachid Mekhloufi, Hervé Revelli ou Georges Bereta, il aura dynamité des arrière-gardes rivales sur le reculoir, réduits à subir et à constater les dégâts.
Salif nous a quittés le 2 septembre dernier. Un juste et vibrant hommage, en présence de membres de sa famille, étreints par l'émotion lui a été rendu par le Peuple Vert à jamais reconnaissant, le 30 octobre à l'occasion de la réception du SCO d'Angers. L'occasion de rappeler son arrivée rocambolesque dans le Forez, en 1967, en taxi. "Un taxi pour l'éternité" que le Kop Sud évoquera précisément avec tendresse et un infini respect.
Si vous avez la riche idée de pousser la porte du Musée des Verts, vous découvrirez, entre autres, la lettre de Pierre Garonnaire attestant de sa venue à Saint-Étienne ainsi qu'une superbe panthère en 3D.
À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.
Morgane, tu es toute nouvelle au club, comment se passe ton intégration ?
Très bien ! Avant de signer ici, j’ai pu échanger avec Solène Champagnac par téléphone et je connaissais déjà certaines joueuses, notamment Cindy Caputo et Amandine Pierre-Louis avec qui j’ai pu jouer à Marseille et Metz. Ça a facilité mon intégration et je me suis sentie accueillie dès mon arrivée. Puis Saint-Étienne est une petite ville sympa même si en ce moment il fait très froid (rires) !
Comment tu te décrirais en tant que joueuse ?
Je suis une joueuse technique avec une bonne qualité de passe. Je suis assez rapide et c’est une vraie qualité à mon poste de latérale. Je dirais aussi que j’ai une bonne vision du jeu et je sais mettre de l’agressivité dans mes duels.
Tu as des joueurs qui t'inspirent à ce poste ?
Cafu et Dani Alves sont deux joueurs qui m’inspirent beaucoup. J’aime leur façon de jouer et leur personnalité sur le terrain. Ils avaient une certaine grinta qui m’impressionne.
Quel est ton plus beau souvenir sur un terrain ?
J’en ai même deux ! Le premier c’est lorsque j’ai honoré ma première sélection avec l’Algérie pour le match d’ouverture de la CAN 2018 au Ghana. L’ambiance était incroyable. Le second c’est notre qualification pour la prochaine CAN, en 2024, au Maroc.
Côté club, vous restez sur deux victoires consécutives qui vous ont permis de passer la trêve en étant non relégable... Qu’est-ce qu’il faudra pour continuer dans ce sens ?
C'est vrai qu'on reste sur deux succès importants dans notre course au maintien. Il faut que l’on continue à travailler dans ce sens, toutes ensemble. On doit continuer à mettre les mêmes ingrédients et rester soudées pour se tirer chacune vers le haut et atteindre notre objectif le plus vite possible.
Dimanche débute la Coupe de France, dans quel état d’esprit est le groupe avant son entrée en lice dans cette compétition ?
On est concentrées sur ce match. Toulouse est un adversaire évoluant en D3 mais on aborde cette rencontre comme s’il s’agissait d’une équipe de D1 Arkema. On le sait, il est important de toujours respecter son adversaire. Encore plus en Coupe de France !
Ce samedi, la CAN 2023 débute officiellement du côté de la Côte d’Ivoire. Trois Verts vont tenter de briller avec leur pays : Dylan Batubinsika (République démocratique du Congo), Karim Cissé (Guinée) et Ibrahim Sissoko (Mali). L’intégralité des rencontres de cette CAN 2023 sera diffusée sur les antennes de beIN sports. Voici le programme à connaître !
Le programme complet des Verts
Lundi 15 janvier : Guinée 🇬🇳 - 🇨🇲 Cameroun (18h)
Mardi 16 janvier : Mali 🇲🇱 - 🇿🇦 Afrique du Sud (21h)
Mercredi 17 janvier : République démocratique du Congo 🇨🇩 - 🇿🇲 Zambie (21h)
Vendredi 19 janvier : Guinée 🇬🇳 - 🇬🇲 Gambie (21h)
Samedi 20 janvier : Mali 🇲🇱 - 🇹🇳 Tunisie (21h)
Dimanche 21 janvier : République démocratique du Congo 🇨🇩 - 🇲🇦 Maroc (15h)
Mardi 23 janvier : Guinée 🇬🇳 - 🇸🇳 Sénégal (18h)
Mercredi 24 janvier : Mali 🇲🇱 - 🇳🇦 Namibie (18h)
République démocratique du Congo 🇨🇩 - 🇹🇿 Tanzanie (21h)
Le nouvel attaquant des Verts, Irvin Cardona, avait jusqu'alors l'habitude de jouer avec le numéro 14 dans le dos. "En référence à Thierry Henry. À Brest, j'évoluais ainsi avec le 14. Un numéro déjà pris ici à Sainté par Dylan (Chambost). J'ai donc opté pour le 11. Ma compagne, Rafaela, que j'ai rencontrée voici trois ans, est en effet née un 11 mars."