Le programme de match

Rebond obligatoire

Samedi 20 Avril 2024 - 19h00
Stade Geoffroy-Guichard
Journée 33 - Ligue 2 BKT
AS Saint-Étienne
Ligue 2 BKT
Girondins Bordeaux
ÉDITO

"Ce n’est peut-être pas une semaine décisive, mais elle est très, très importante. Ces trois rencontres vont passer très rapidement et il faut en sortir avec un maximum de points. C’est une avant-dernière étape très importante. On l’aborde avec le plus grand des sérieux, avec du travail, de l’implication et de la remise en question après notre dernière sortie où l’on n’a pas été efficaces."

Olivier Dall'Oglio.

Sommaire
Cliquez sur une catégorie pour y accéder rapidement !

La programmation complète de la 33ᵉ journée

Samedi 20 avril

15h : Rodez Aveyron Football – AJ Auxerre

19h : AS Saint-Étienne – FC Girondins de Bordeaux

AC Ajaccio – SM Caen
Amiens SC – USL Dunkerque
Angers SCO – ESTAC Troyes
US Concarneau – QRM
EA Guingamp – SC Bastia
Paris FC – Valenciennes FC
Pau FC – Stade Lavallois MFC
FC Annecy – Grenoble Foot 38

Tous à la lutte !

Pour le titre... Dans la course à la place de champion, un candidat est déclaré depuis maintenant bien des semaines : Auxerre. Supérieurs dans quasiment tous les domaines depuis le début de la saison, les hommes de Christophe Pélissier semblent promis à la Ligue 1 Uber Eats, un an après leur descente. Mais battue par QRM au terme d'un match fou le week-end dernier, l'AJA se doit de retrouver ses valeurs habituelles ce samedi. Pour cela, il faudra se défaire de Rodez. La quatrième meilleure équipe à domicile du championnat.


Pour la montée... Si tout le monde se concentre sur Angers, 55 points, opposé à Troyes ce samedi, et aux Verts, 54 unités, qui accueilleront Bordeaux dans le même temps, derrière, certains n'ont pas dit leur dernier mot. C'est le cas du Paris FC, invaincu depuis la fin janvier, en grande forme depuis. Avec 49 points au compteur, le PFC pourrait se rapprocher de la place de dauphin en cas de contre-performance des concurrents situés juste devant. Mais pour cela, les Parisiens devront être sérieux face au VAFC, officiellement relégué en National depuis la semaine dernière.


Pour les play-offs... Saint-Étienne, Paris et Laval sont pour le moment les trois équipes qualifiées pour les play-offs de Ligue 2 BKT. Mais si les Stéphanois et les Parisiens sont dans une dynamique positive en 2024, ce n'est plus le cas des Tango. Eux qui se déplacent à Pau le savent, en cas de revers, ils pourraient quitter le Top 5 pour la première fois depuis un bon moment. Quatre équipes se tiennent prêtes à les doubler : Caen, qui ira à Ajaccio, Rodez qui accueille le leader auxerrois, Guingamp qui reçoit Bastia et enfin leurs adversaires du Pau FC. 


Pour le maintien... En bas, ça chauffe aussi ! Si Valenciennes est déjà officiellement condamné, ce n'est pas le cas de Quevilly-Rouen qui s'est donné le droit d'y croire en battant Auxerre. Les joueurs de QRM, 32 points, n'auront toutefois pas le droit à l'erreur ce samedi à l'occasion de leur déplacement à Rennes pour défier Concarneau, 34 points. De son côté, Annecy, qui reste sur quatre succès de rang, pourrait profiter de cette confrontation directe pour prendre ses distances sur la zone rouge. Les Annéciens accueillent Grenoble pour un Derby des Alpes qui s'annonce bouillant. La peur sera enfin du côté de Troyes, en voyage à Angers. L'ESTAC, qui compte désormais trois points de retard sur le premier non relégable, le sait : les matchs sont désormais comptés.

L'arbitre

Jérôme Brisard au sifflet

Le choc de la 33e journée de Ligue 2 BKT, qui mettra aux prises dans le Chaudron les Verts aux Bordelais, sera dirigé par Jérôme Brisard, un référé expérimenté rompus aux joutes de l'élite et désigné également sur la scène européenne. Jérôme Brisard sera assisté de Yannick Boutry et d'Alexis Auger. Par ailleurs, les instances fédérales ont confié la tâche d'arbitre remplaçant à Ali Djedid.


Cette saison, Jérôme Brisard a officié lors de seize matches de Ligue 1 Uber Eats ayant donné lieu à soixante avertissements et à cinq expulsions. Il a également arbitré quatre rencontres continentales et un seul match de Ligue 2 BKT, celui ayant opposé Concarneau à Troyes (1-0). Jérôme Brisard a déjà croisé la route des Stéphanois à douze reprises pour un bilan de six victoires, trois partages des points et trois revers.

L'
a
d
v
e
r
s
a
i
r
e
Girondins Bordeaux

Candidats tout désignés à l'accession en Ligue 1, les Bordelais, forts d'un budget XXL et d'un effectif taillé pour jouer les premiers rôles, n'ont pas répondu aux attentes de leurs supporters. David Guion et Denis Zanko, depuis Rémois et Rennais, ont été démis de leurs fonctions, cédant leur place sur le banc à un ancien de la maison girondine, l'Espagnol Alberto Riera. Sans effet concret pour l'heure en raison notamment de difficultés récurrentes à imposer leur jeu loin de la cité aquitaine. Pour autant, Yoann Barbet et ses coéquipiers, en dépit du départ de leur défenseur norvégien Stian Gregersen et de la grave blessure de leur attaquant hondurien Alberth Elis, se refusent à abandonner toute ambition, se raccrochant à cette fameuse hypothétique cinquième place, synonyme de play-offs, dont ils sont cependant séparés de huit unités après leur revers essuyé face à Bastia (2-3).

Loin du Matmut Atlantique, les Girondins, dix-septièmes à l'extérieur, peinent à exporter leur football en dépit d'une grosse possession, en l'espèce au final assez souvent stérile. En seize déplacements, ils ont ainsi déjà essuyé huit revers, ne s'imposant qu'à quatre reprises à Valenciennes (1-2), au PFC (1-2), à Dunkerque (0-2) et enfin à Caen (0-1). Un bilan insuffisant pour l'un des favoris à la montée.

Portier expérimenté, le portier suédois a succédé au gardien polonais Rafal Straczek dans les buts girondins. Avec réussite, comptant régulièrement parmi les satisfactions, côté girondin, Karl-Johan Johnsson, principal artisan du succès obtenu en Normandie face à Malherbe (0-1), a bien souvent repoussé une échéance semblant inéluctable et permis en outre aux Bordelais de préserver leur précieux mais mince avantage lors de trois de leurs derniers succès at home obtenus sur le score d'un but à zéro.

À l'aller, Bordelais et Stéphanois s'étaient neutralisés pour la première d'Olivier Dall'Oglio en tant qu'entraîneur de l'AS Saint-Étienne (0-0). Bien que dominateurs en seconde période, les Girondins avaient buté sur un grand Gautier Larsonneur.

L'album photos
Le potager pédagogique ne cesse de s'agrandir

Après avoir inauguré avec fierté son potager pédagogique, en juin dernier, l'AS Saint-Étienne, soutenue par Casino, son partenaire historique et engagé, a profité de cette semaine de vacances pour accueillir, mardi, 30 enfants conviés par le groupe de distribution pour une journée exceptionnelle en collaboration avec l'ASSE Kids' Club. Au-delà de l'entretien de ce jardin d'une trentaine de mètres carrés qui a déjà permis la récolte de tomates, fraises et autres courgettes, les jeunes enfants du Kids'Club ont assuré, avec l'aide de France Nature Environnement, la plantation de plusieurs arbres fruitiers qui donneront bientôt cerises, prunes et figues.

PAROLES D'EX
Marc Zanotti
"La force d'un collectif soudé"

Jolie patte gauche, belles inspirations : Marc Zanotti, prêté par les Girondins de Bordeaux, a pris une part active dans la remontée en D1 des Verts au terme de la saison 1998-1999. Aujourd'hui retiré dans son Var natal, à Sanary, et après avoir récemment mis un terme à 14 ans de collaboration avec Toulon, Marc Zanotti se souvient de ses six mois à l'ASSE , de ce groupe costaud et altruiste. Il croit dans les chances des Stéphanois de battre les Aquitains, samedi, et d'accéder à la Ligue 1. "Mettre un terme en somme à une anomalie. À la fin de ma carrière, du côté de Nîmes, j'ai croisé Olivier Dall'Oglio, un homme calme, attachant, professionnel, d'une grande humilité." L'homme de la situation en quelque sorte.


Marc, quel est le partenaire qui t'a le plus impressionné ?

À Bordeaux, Jo Micoud qui avait l'art de bien nous faire jouer. Je pense également à Sylvain Wiltord, très adroit devant le but, toujours à fond, y compris lors des séances. Et puis "Duga" qui faisait montre d'une grande aisance technique. À Sainté, c'était différent. Lorsque je suis arrivé lors de la trêve hivernale en 1999, les Verts restaient sur vingt matchs sans défaite. Il se dégageait une force collective assez incroyable de ce groupe solidaire, solide dans toutes les lignes. De notre duo d'attaquants Nestor Subiat - Patrick Revelles très complémentaire à notre axe composé de Lucien Mettomo et de Gilles Leclerc en passant par un entre-jeu bien équilibré. En fait, je pourrais citer tous mes coéquipiers. Tout le monde tirait dans le même sens. Il n'y avait pas de joueurs qui sortaient du lot. La star, c'était l'équipe. Nous sommes d'ailleurs restés très unis. Nous avons un groupe WhatsApp très actif. 


"Les Inconnus", made in Sainté


Le joueur le plus talentueux que tu as côtoyé ?

Jean-Pierre Papin. Après avoir évolué au Bayern, il avait signé à Bordeaux et claqué seize buts. Il était diablement efficace, frappait vite et fort, dans toutes les positions.


Le joueur le plus méchant ?

Je préfère le terme rugueux. Il n'y avait aucune méchanceté, aucune volonté de faire mal. Je pense à l'Auxerrois Taribo West, à Patrick Colleter, mon coéquipier aux Girondins ou au Lensois Adjovi-Boco auquel j'avais livré un sacré duel.


Le plus extraverti ?

À Sainté, avec Julien Sablé et Patrick Guillou, on était pas mal... En version "Les inconnus" ! Tous les trois, nous avions réalisé une parodie, un truc hilarant et bienveillant tout à la fois. De l'intendant au président en passant par le staff au groupe, tout le monde y est passé sans que personne n'en prenne ombrage. Ces petits sketches avaient été bien perçus. 


L'entraîneur qui t'a le plus marqué ?

J'en citerais deux. Des Méridionaux, Rolland Courbis et Robert Nouzaret avec lesquels vous pouviez échanger. Ils étaient à l'écoute, dans l'affect et ça me convenait. J'aimais cette proximité et ce franc-parler. Ils pouvaient effectivement te rentrer dedans si tu ne répondais pas à leurs attentes.


 "Nous avons joué au Stade de France devant 50 000 spectateurs !"


L'équipe qui t'a le plus réussi ?

J'ai souvent fait de bons matchs face à l'AJ Auxerre.


Et celle qui faisait figure de chat noir ?

Montpellier. Je me souviens d'une saison où avec Bordeaux, ils nous avaient tapés deux fois en championnat et nous avaient sortis en Coupe.


Tes plus fortes émotions ?

Mon premier but en D1 à 21 ans face au Racing Club de Lens. Nous l'avions emporté 4-3. J'avais inscrit le but du break à 3-1. Je pense aussi à cette rencontre que nous avons disputée avec les Verts au Stade de France face au Red Star et cette frappe énorme de Lulu Mettomo devant quelque 50 000 spectateurs (1-2) et la fierté de tout ce groupe de ramener ce club pas comme les autres là où il devait être. Enfin, je citerais également cet extraordinaire parcours en Coupe de France avec Nîmes alors que nous évoluions en National. Nous avions sorti quatre équipes de D1 : Sochaux, Ajaccio, Nice et... l'ASSE.     


Ta plus cruelle désillusion ?

Je l'ai vécue à Caen où j'avais signé quatre ans. J'étais censé remplacer Jérôme Rothen. Pascal Théault, le coach normand m'avait recruté précisément à la lumière de six bons mois que j'avais effectués dans le Forez. Tout commence parfaitement avec un doublé face à Cannes avant que je ne souffre d'une hernie inguinale et que je sois victime ensuite d'une fracture du péroné avec arrachement ligamentaire de la cheville face à Wasquehal. Dès lors, j'ai connu des saisons en dents de scie.


Ne pas avoir enchaîné avec les Verts a dû également constituer une déception ?

Bien évidemment. J'étais arrivé des Girondins dans le cadre d'un prêt. Je souhaitais rester mais les deux clubs ne sont pas parvenus à trouver un accord quant à l'indemnité à

payer. Sainté a finalement porté son choix sur Stéphane Pédron. Je suis donc retourné chez les Girondins qui venaient d'être sacrés champions de France. Difficile dès lors de s'imposer, de bousculer la hiérarchie. En revanche, cela m'a permis de goûter à la Ligue des Champions. J'étais régulièrement dans le groupe mais ne suis rentré qu'à deux reprises : deux minutes face à Prague et douze minutes face à la Fiorentina de Battistuta, Rui Costa et Chiesa en Italie. Élie Baup m'a fait rentrer alors que, réduits à 10, nous étions menés 3-1. J'ai marqué et délivré une passe décisive à Laurent Batlles. De fait, sur le ton de la plaisanterie, il m'arrive parfois de dire que j'ai de meilleures stats que Mbappé en personne (rires) !

#LaRétro !

Portés par l'orgueil

Laver l'affront, se relever d'une cruelle désillusion, tourner la page d'une élimination précoce de la scène européenne dont les Verts avaient été boutés, trois jours auparavant, par une formation danoise d'Esbjerg escortée d'une belle dose de réussite : tels étaient les desseins d'un groupe stéphanois en quête de rebond. Sonné par un terrible uppercut au menton mais résolu à afficher une détermination recouvrée et à passer à autre chose, à évacuer cette sombre soirée, à passer outre la sinistrose ambiante. 


La réaction d'orgueil tant attendue ne tarda pas à se matérialiser au tableau d'affichage. Servi par un épatant Banel Nicolita, livrant là son ultime match en Vert, Romain Hamouma coupait opportunément ce centre au cordeau pour l'ouverture du score dès la huitième minute. Les Stéphanois, bien que privés, entre autres, des services de Josuha Guilavogui, en partance pour l'Atletico Madrid, et de Brandao, en discussions pour une éventuelle prolongation, ne relâchaient pas leur pression sur un rival aquitain et son "jeu aristocratique, académique", aux yeux de Robert Herbin. 


Si Benjamin Corgnet, excellent en soutien de la pointe offensive, toucha du bois, Cheick Diabaté lui répondit aussitôt, trouvant la transversale de Stéphane Ruffier. Le but du break fut signé Loïc Perrin d'une tête plongeante rageuse tout autant que décisive. "Nous avons perdu tous les duels. On imaginait les Verts fatigués. Il n'en fut rien. Je dois avouer que je tombe de haut", se lamenta le coach bordelais, Francis Gillot, dépité en dépit du but superbe inscrit par Ludovic Obraniak dont la frappe pure et d'une violence inouïe eut raison du portier ligérien. On jouait la 90e minute. Et les Verts surent résister et renouer avec le succès après trois revers de rang. "Nous avons fait taire les critiques et réalisé notre meilleur match", confiera captain Perrin. Pour la plus grande fierté de Christophe Galtier : "J'ai lu que certains joueurs voulaient quitter le club au lendemain de notre élimination. Je crois qu'ils ont répondu aujourd'hui à cette campagne de désinformation. J'ai aimé leur caractère, cette faculté à remobiliser les énergies et à évacuer la pression".  

   

Dimanche 1er septembre 2013

À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Girondins de Bordeaux : 2-1 (1-0).

Arbitre : Benoît Millot; 26 091 spectateurs.

Buts pour Saint-Étienne : Hamouma (8e), Perrin (51e).

But pour Bordeaux : Obraniak (90e).

Avertissements à Saint-Étienne : Lemoine (41e), Clément (59e).

Avertissement à Bordeaux : Maurice-Belay (33e).

ASSE. Ruffier - Clerc, Sall, Perrin (cap.), Zouma - Lemoine, Clément - Nicolita (Sissoko, 72e), Corgnet (Mignot, 76e), Cohade - Hamouma (Saint-Maximin, 69e). Entraîneur : Christophe Galtier.

BORDEAUX. Carrasso - Mariano (Faubert, 46e), Sané, Henrique, Poundjé - Poko (Sacko, 88e), Saivet, Plasil (cap.), Maurice-Belay (Jussié, 46e) - Obraniak, Diabaté. Entraîneur : Francis Gillot.

L'OBJET

La marche était trop haute

Le Brésil à son zénith. Ébouriffant de classe. Bluffant de spontanéité. Épatant de jouerie. Une masterclass de technique individuelle et d'expression collective. Une somme de talents au service d'une équipe au sommet de son art. Injouable. Inaccessible. À nulle autre pareille. Inspirant et inspiré, le Brésil 70 a laissé une trace indélébile, marqué des générations de footballeurs tout bonnement sous le charme. Ce Brésil-là dansait sur ses adversaires. De Tostao à Gerson en passant par le roi Pelé, qui ne tarderait pas avec Santos à croiser le fer avec Salif Keita et les Verts à Paris en mars 1971, les hommes de Mario Zagallo se jouèrent de l'Italie lors d'une finale demeurée légendaire disputée au Stade Aztèque de Mexico, le 21 juin 1970 (4-1). Au sein de cette Squadra Azzura, des joueurs de l'Inter, du Milan ou de la Juve bien évidemment mais également bon nombre de porteurs du maillot Quatre Maures, celui de Cagliari. Six - pas un de moins - dont quatre alignés d'emblée face à la Seleçao (Albertosi, Cera, Riva et Domenghini). Ça vous classe une équipe !


En effet, en dépit d'un exploit XXL réalisé un an auparavant aux dépens du grand Bayern de Kaiser Franz, Sepp Maier et de Gerd Müller, les Verts n'avaient pas encore trouvé grâce auprès des instances européennes. Nullement protégés à l'heure du tirage au sort, ils avaient ainsi hérité d'une tête de série, et pas des moindres, le champion d'Italie en titre. 


Dans l'enfer de Sant'Elia


Bien qu'ayant effectué une bonne préparation et ayant notamment battu le Feyenoord Rotterdam, champion d'Europe en titre et récent vainqueur de la Coupe Intercontinentale face à Estudiantes, les hommes d'Albert Batteux débarquèrent ainsi, le 16 septembre 1970, sur la pointe des crampons en terres hostiles, dans un Stade Sant'Elia, inauguré trois jours auparavant, rempli jusqu'aux cintres de quelque 70 000 tifosi. Mais forts de quelques atouts et notamment d'un "cadeau tombé du ciel", en l'occurrence Salif Keita, dixit le technicien stéphanois. Les Sardes, qui redoutaient tout particulièrement "le Pelé africain" et son entente avec Hervé Revelli, eurent cependant tôt fait de prendre la mesure d'une formation ligérienne, privée des services d'Aimé Jacquet, blessé au tendon d'Achille. Buteur hors-pair, Gigi Riva y alla, entre autres, d'un doublé et Cagliari prit une sérieuse option sur la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions. "Je ne comprends pas", confessera Albert Batteux quand Roger Rocher exprimera sa colère: "Nous avons joué comme une équipe de Deuxième Division. Alors, vous imaginez en Coupe d'Europe..." Lors du match retour, l'ASSE s'offrit cependant une revanche, s'imposant sur la marque d'un but à zéro grâce à une réalisation signée Jean-Michel Larqué.


Si vous avez la riche idée de pousser la porte du Musée des Verts, vous découvrirez le fanion du Cagliari Calcio offert par Jacques Garonnaire, le fils de Pierre Garonnaire, l'un des grands artisans de la réussite des Verts au plus haut niveau.


À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.

LES VERTES 👸
Noémie
Carage
28 ans - Défenseure

Noémie, comment avez-vous digéré cette soirée dans le Chaudron ?

La défaite a été lourde, mais cette soirée restera dans nos mémoires. On aurait espéré que le score soit plus serré, forcément, mais en face, on avait la meilleure équipe d'Europe. Malgré le résultat, on n'a rien lâché du début à la fin, on a joué avec nos valeurs. Le public a été présent tout au long du match aussi. Pour nous, ça restera un sacré souvenir. Quand on est entrées sur le terrain, les émotions étaient vraiment très fortes ! C'était une grande fierté, un honneur de jouer dans ce stade historique devant notre public ! Il a répondu présent tout au long du match, c'était une source de motivation.


Un autre souvenir restera dans vos mémoires avec le succès du jour sur la pelouse du Paris FC !

C'est magique ! Le Paris FC est une très belle équipe, qui a fait une très grosse saison en se qualifiant pour la Ligue des Champions féminine. On savait que ça allait être difficile, mais on a été bien en place, bien compactes aussi bien défensivement qu'offensivement. Le fait d'avoir marqué tôt dans le match nous a mis en confiance, et puis on a réussi à garder le score. C'est la victoire d'un collectif.



Ce n'était pourtant pas simple face à un membre du Top 3 !

Comme je l'ai dit précédemment, le Paris FC est une grosse équipe de notre championnat, c'est une grosse performance ! On a fait preuve de caractère, on a réussi à tenir le score. C'est une très belle récompense après tout le travail qui a été accompli par l'ensemble du groupe depuis le début d'année ! On ne lâche rien, ça ressort à chaque fois. Maintenant, on doit continuer à travailler. Il reste deux matchs importants !


Quoi qu'il en soit, le maintien est déjà acquis après un début de saison compliqué !

On a vécu un début de saison difficile, c'est sûr. Mais on n'a jamais baissé la tête et on ne s'est pas démoralisé. Ça n'a pas toujours été facile, mais on est restées solidaires, on a continué à travailler. Et puis la première victoire à Lille a été l'élément déclencheur. Les résultats de cette deuxième partie de saison récompensent le travail de tout un groupe. Des joueuses, du staff et de l'ensemble du club ! 


Et maintenant ?

Il reste deux matchs, il faut aller chercher le maximum de points, après, on verra ce qu'il se passera. À Montpellier, ça ne va pas être un match facile, loin de là. On n'a rien à perdre, on va tout faire pour aller chercher des points. En tout cas, il faudra être prêtes !

> Tous les articles sur les Féminines
E
C
H
O
S

Lésion musculaire pour Ibrahim Sissoko

Victime d’une douleur lors de l’échauffement avant Ajaccio-ASSE, Ibrahim Sissoko n’a pu participer à la 32e journée de Ligue 2 BKT. Les examens complémentaires passés en ce début de semaine par l’international malien ont révélé une lésion musculaire au mollet de la jambe droite. La durée de son indisponibilité sera déterminée ultérieurement en fonction de l’évolution de sa cicatrisation.


Performance XXL !

Ce vendredi, les Vertes ont signé une performance exceptionnelle en s’imposant sur la pelouse du Paris FC, membre du Top 3, récemment qualifié pour la Ligue des Champions féminine ! Parfaitement lancées par Alexandria Lamontagne, auteure d’un but sublime dès la 4e minute de jeu, les Stéphanoises ont ensuite tenu bon, bien aidées par les interventions de Maryne Gignoux. Avec ce succès, le groupe de Laurent Mortel est désormais sixième de D1 Arkema à deux journées de la fin ! Bravo Mesdames !