"Caen est une équipe qui aime jouer au football, techniquement propre. Elle va vers l’avant, est bien organisée. Ils ont eu quelques passages à vide qui leur coûtent cher, mais ils sont toujours en course pour le Top 5. C’est une équipe joueuse, très sérieuse. On s’attend à un match à l’image de celui face à Bordeaux."
Olivier Dall'Oglio.
Samedi 27 avril
15h : AS Saint-Étienne – SM Caen
19h : AC Ajaccio – QRM
Amiens SC – ESTAC Troyes
US Concarneau – Rodez Aveyron Football
Stade Lavallois MFC – FC Girondins de Bordeaux
Paris FC – Angers SCO
Pau FC – EA Guingamp
FC Annecy – SC Bastia
Valenciennes FC – Grenoble Foot 38
Lundi 29 avril
20h45 : USL Dunkerque – AJ Auxerre
Pour le titre... Après quelques frayeurs, à QRM puis sur la pelouse de Rodez, Auxerre a retrouvé le sourire en battant largement Laval en milieu de semaine. Un succès capital, qui permet aux joueurs de Christophe Pélissier de rester plus que maîtres de leur destin. En s'imposant face à Dunkerque lundi, l'AJA pourrait en effet faire un grand pas de plus vers la Ligue 1 Uber Eats et le titre de Champion de France de Ligue 2 BKT. Mais donnée à prendre en compte, les Auxerrois connaîtront le résultat d'Angers et de Saint-Étienne au moment de lancer leur match. Seront-ils sous pression ou en capacité de vivre une magnifique soirée ? Réponse samedi, 22h.
Pour la montée... Sainté d'abord, Angers ensuite. Le duel à distance entre les deux clubs en concurrence pour un billet d'accession à l'élite se jouera cette fois en deux temps. Les Verts, d'abord, accueilleront Caen dans leur Chaudron (15h). Un match tournant pour eux, puisque Angers devra de son côté patienter jusqu'à 19h pour démarrer son match sur la pelouse du Paris FC (19h). Un rendez-vous loin d'être évident, le PFC étant plus que jamais en course pour le Top 5.
Pour les play-offs... Avec les succès angevin et stéphanois du milieu de semaine, le podium s'est semble-t-il dessiné au sommet de la Ligue 2 BKT. Mais pour la quatrième et la cinquième place, tout reste possible. Mathématiquement, plusieurs équipes peuvent y prétendre, mais quatre sont réellement dans la course : Rodez, en grande forme, qui se déplace à Concarneau, le PFC, revanchard, qui accueille le SCO, un surprenant Pau FC, opposé à Guingamp ce samedi et enfin le futur adversaire des Verts, Caen.
Pour le maintien... L'étau se resserre en bas de peloton. Valenciennes est d'ores et déjà officiellement relégué. Pour QRM, qui compte cinq points de retard sur la 16e place comme pour Concarneau, qui n'a plus gagné depuis le 10 février, ça se complique. Troyes, de son côté, n'a pas le droit à l'erreur ce week-end. Avec trois unités de retard sur Annecy, l'ESTAC ne peut plus se permettre de laisser filer le FCA. Les joueurs de David Guion, qui affrontent Amiens ce samedi, seront donc attentifs au résultat de ceux de Laurent Guyot, opposés à un SC Bastia désormais libéré du poids de la relégation.
Samedi 27 avril (15h), le match de Ligue 2 BKT qui opposera, dans le Chaudron, les Verts aux Caennais, sera dirigé par Nicolas Rainville. Ce dernier sera assisté de Bertrand Jouannaud et de Yannick Boutry. Par ailleurs, les instances fédérales ont désigné Jordane Lomi en qualité d'arbitre remplaçant.
Cette saison, Nicolas Rainville a déjà croisé la route des Verts à l'occasion de la réception du Stade Lavallois, le 13 janvier (0-0) et lors du déplacement victorieux en Anjou (0-3), le 17 février. Il a dirigé dix-sept matches de Ligue 2 BKT ayant donné lieu à 58 avertissements et cinq expulsions : celles du Parisien Jules Gaudin face à Caen (0-2), du Troyen Luka Ilic à Grenoble (0-0), du Bastiais Dylan Tavares à Ajaccio (2-0), de l'Ajaccien Maxime Chanot à Auxerre (2-0) et du Dunkerquois Nehemiah Fernandez-Veliz face à Guingamp (0-1).
La saison dernière, Nicolas Rainville avait officié au stade Geoffroy-Guichard à l'occasion de la réception du futur promu, le FC Metz, victorieux sur le score de 3-1. Il avait également arbitré la rencontre ayant mis aux prises les Bordelais aux Verts en Gironde (1-1).
Caen a soufflé le chaud (douze points engrangés lors des quatre premières journées pour autant de clean-sheets) et le froid (deux défaites de rang à la maison face aux Verts et Grenoble). Signant des sorties probantes avant de se prendre à nouveau les crampons dans le tapis face il est vrai à des pointures, Paris FC (0-1) et Auxerre (2-1) alors même que les Normands carburaient plein pot et postulaient légitimement aux barrages d'accession. Qu'ils ambitionnent toujours de disputer. L'arrière-garde de Malherbistes irréguliers a déjà cédé à 41 reprises, ne pointant qu'au dixième rang des défenses, à distance respectable des Verts (26).
Ou le nombre de points récoltés à l'extérieur par les hommes de Nicolas Seube, figure emblématique de Malherbe ayant succédé à Jean-Marc Furlan, démis de ses fonctions en novembre dernier. Avec six victoires, trois partages des points et huit défaites, les Caennais présentent un bilan équilibré, attestant d'un réel potentiel à ne surtout pas négliger.
L'artificier number one de la division avec pas moins de vingt réalisations - dont quatre penalties seulement - au compteur. Puissant, doté d'une grosse frappe - on se souvient d'un de ses coups de canon face aux Verts alors qu'il évoluait aux Girondins de Bordeaux - et d'un excellent jeu de tête lui ayant valu de réduire la marque, la saison dernière, face à l'ASSE (2-2). Lors du présent exercice, il avait également trouvé la faille, fort heureusement trop tardivement pour inverser la tendance lors du match aller (1-2).
À l'aller, les Verts, alors dans une position délicate, s'étaient imposés à d'Ornano. Un succès obtenu grâce à Florian Tardieu, buteur sur penalty, et Ibrahim Sissoko (1-2).
Au cœur de cette semaine à trois matchs, les Verts ont su se sortir du piège grenoblois en s'imposant face au GF38 après un premier acte compliqué. Retour en photos sur le succès stéphanois 0-2 grâce à des buts signés Dylan Batubinsika et Dylan Chambost.
Solidement campé sur ses jambes, flairant les bons coups dans la zone de vérité, multipliant les appels et les déplacements, Lilian Compan, auteur d'un respectable total de onze réalisations (seize, toutes compétitions confondues), aura été l'un des artisans majeurs de l'ultime remontée des Verts en Ligue 1, voici vingt ans. Aujourd'hui installé dans le Var (il coache le FC Hyères en N2), après avoir, entre autres, entraîné les U19 de l'ASSE, l'ancien attaquant des Verts, ayant également brillé à Caen, juge les hommes d'Olivier Dall'Oglio à même d'accéder directement à l'élite du football hexagonal. "Ce sera peut-être la toute dernière chance pour Malherbe de jouer le Top 5 mais je vais mettre une pièce sur les Verts au regard de la dynamique qui est la leur, de la qualité du groupe et du poids du public." Puisse Lilian, qui nous a fait vibrer grâce à sa puissance de feu et son jeu de tête, avoir raison en cette fin de saison à suspense.
Lilian, le partenaire qui t'a le plus impressionné chez les Verts ?
Pascal Feindouno. Un magicien doté d'une grosse technique et d'une belle vision du jeu. Il était clairement au-dessus en dépit parfois d'une certaine nonchalance. S'il voulait te faire marquer, il te délivrait des galettes.
Le joueur le plus talentueux que tu as côtoyé ?
J'en citerais trois aux côtés desquels j'ai eu la chance d'évoluer : Thierry Henry, David Trezeguet et Nicolas Anelka. Nous avons disputé la Coupe du monde Juniors en Malaisie en 1997, remportée par l'Argentine. Nous avions hélas été éliminés en quarts par l'Uruguay à l'issue d'une séance de tirs au but. Avec de tels attaquants, mon temps de jeu était forcément réduit mais c'était terriblement stimulant. J'ai beaucoup appris, ai été extrêmement fier de porter le maillot bleu et me suis nourri des quelques miettes comme autant d'opportunités de progresser face à l'Afrique du Sud, le Mexique et la Corée du Sud. J'avais claqué deux buts lors du tournoi de Toulon mais, en revanche, n'avait pas trouvé le chemin des filets lors de cette compétition.
Le plus extraverti, le plus chambreur ?
Pascal Feindouno, là aussi, était un leader. Imbattable ! Mais je dois dire que Stéphane Hernandez ne boudait pas son plaisir à faire des blagues. Il était dans son monde, dans sa bulle et pour autant il chambrait.
Le plus rugueux ?
Cris à Lyon. Il ne bronchait pas mais faisait mal, il ne faisait pas dans la dentelle, ça rentrait, et ça donnait lieu à quelques étincelles ! Pour autant, cela ne me dérangeait pas, je ne fuyais pas le combat.
Le coach qui t'a le plus marqué ?
J'ai eu la chance de travailler sous les ordres de grands entraîneurs mais j'en ressors trois : Guy Lacombe à Cannes à mes débuts, Fred Antonetti qui m'a appris à me sublimer, à aller au plus profond de moi-même et enfin à Rolland Courbis à Montpellier. Un maître ès management. Il était capable d'anticiper, de croire fermement en des choses que beaucoup de coaches n'auraient même pas imaginées.
"La fierté d'avoir inscrit une nouvelle ligne au palmarès de l'ASSE"
Tes plus belles émotions ?
La victoire en Gambardella en 1995 avec l'AS Cannes aux dépens de Lens (2-0). J'avais d'ailleurs marqué. Nous avions une belle génération et avons été nombreux à embrasser une carrière pro : de Patrick Vieira à Patrick Barul ou Mikaël Marsiglia en passant, entre autres, par Romain Ferrier, ou Adel Boutobba. Et puis bien sûr l'accession en L1 avec les Verts en 2004. À l'instant T, je n'ai peut-être pas totalement pris conscience de l'importance que ce titre revêtait dans la mesure où on est happé par l'émotion. On vit l'instant présent, tout simplement. Or faire partie de l'équipe qui a écrit une ligne supplémentaire au palmarès exceptionnel de ce club, ce n'est pas anodin. Avec le recul, c'est une immense fierté. Nous avions été nuls lors de ma première saison à Sainté et un an plus tard après cette montée, nous disputions des rencontres d'Intertoto. Pour ma part, bien qu'ayant planté une quinzaine de buts avec l'ASSE lors de cette première saison, j'ai compris l'exigence de nos supporters, leurs attentes. C'était compliqué mais je me suis dit : "tu dois mieux faire". Je me suis construit dans la difficulté, ai appris à gérer la pression.
Tes plus cruelles désillusions ?
Lorsque j'ai signé à Auxerre, j'ai commis une erreur. Eu égard à la présence de Stéphane Guivarc'h, ce n'était pas un choix de carrière pertinent. Et bien sûr ma blessure lors du derby à Gerland. Je réduis le score à 3-2 et j'y laisse un tibia dans un contact avec Cris. Je ne lui en ai pas voulu dans la mesure où bien évidemment, il ne l'avait pas fait exprès. Je n'ai cependant pas eu conscience alors qu'il s'agissait là de mon dernier match en Vert. Les dirigeants, souhaitant enrôler Sébastien Mazure, m'ont poussé vers la sortie. Mon aventure stéphanoise s'est achevée sur un goût d'inachevé. Il a fallu que j'en fasse le deuil et j'ai signé à Caen.
Le transfert qui ne s'est jamais conclu ?
J'aurais aimé connaître une expérience à l'étranger; le football pratiqué en Angleterre m'aurait convenu. J'ai été approché par Queens Park Rangers. J'ai également été sollicité par la Juventus de Turin et la Sampdoria de Gênes. J'ai, par ailleurs, décliné des offres émanant de destinations exotiques - Australie, États-Unis ou Qatar -.. Je suis très famille et l'ai tout naturellement privilégiée.
Mal en point(s), les Verts, dix-septièmes, ont-ils évacué la frustration d'un derby dont ils auraient dû sortir vainqueurs, une semaine auparavant à Gerland (1-1) ? "Nous avons été volés", s'insurge Araujo Ilan, exprimant un sentiment unanimement partagé. Ou se nourriront-ils de cette injustice pour se rebeller et s'extirper de la zone rouge à l'heure d'accueillir le Stade Malherbe de Caen, un rival direct dans leur quête de maintien ?
Alors qu'Alain Perrin a décidé de lancer dans le grand bain de jeunes pousses talentueuses telles qu'Emmanuel Rivière ou Josuha Guilavogui, les Normands de Franck Dumas et Patrice Garande climatisent d'emblée le Chaudron, prenant l'avantage sur un auto-goal signé Mouhamadou Dabo. Appelé chez les Bleus afin de défier l'Albiceleste de Diego Maradona, le latéral gauche forézien suscite, en outre, les convoitises d'Arsenal, Tottenham et du FC Séville. On joue depuis 120 secondes et déjà, les Verts doivent courir après le score. Le sort semble s'acharner sur des Stéphanois floués d'un résultat positif qui leur tendait les bras lors du match aller marqué par deux buts refusés aux Verts pour des hors-jeux qualifiés par la presse "d'imaginaires" (2-0).
À la pause, si les Verts sont encore dans le coup, ils le doivent à un Jérémie Janot de gala, sortant victorieux de plusieurs duels avec Steve Savidan. "Janot, exceptionnel, a sauvé la baraque. Après avoir été quelconques, timorés, fébriles, voire naïfs", aux yeux de Robert Herbin dans les colonnes de "La Tribune", les Foréziens, portés par Blaise Matuidi, Bafé Gomis et un Dimitri Payet on fire, renverseront la table en huit minutes chrono, inscrivant trois buts. La réduction du score de Savidan, trouvant enfin la clé, n'y changera rien : les Verts se relanceront.
"Une douce certitude s'était insinuée, une forme de confort s'était installée. Il y avait urgence à renouer avec le succès. C'est chose faite et cela confirme notre prometteuse prestation à Lyon", se félicitera le coach ligérien d'une formation stéphanoise qui s'offrira, dans la foulée, le scalp du grand Olympiakos ,à deux reprises (1-3 et 2-1).
Samedi 7 février 2009
À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Stade Malherbe de Caen : 3-2 (0-1).
Arbitre : Ruddy Buquet; 22 520 spectateurs.
Buts pour Saint-Étienne : B. Gomis (63e), Ilan (67e, 71e).
Buts pour Caen : Dabo (2e, csc), Savidan (90e).
Avertissements à Caen : Proment (28e), R. Gomis (84e).
ASSE. Janot - Dabo, Varrault, Bayal Sall, Benalouane - Hautcoeur, Matuidi (cap.), Dernis (Payet, 66e) - B. Gomis, Ilan (Matsui, 86e), Mirallas (Rivière, 79e). Entraîneur : Alain Perrin.
CAEN. Planté - Sorbon, Barzola, Leca, Lemaitre - Seube (cap.), Proment (R. Gomis, 61e), Raineau, Nivet (Deroin, 66e), Ben Khalfallah (Toudic, 69e) - Savidan. Entraîneur : Franck Dumas.
Charlotte Gauvin et ses coéquipières, drivées par Hervé Didier, avaient ouvert le bal et offert à l'ASSE un premier trophée national. Et quel trophée : le Challenge de France féminin glané en 2011 aux dépens de Montpellier à l'issue d'une stressante séance de tirs au but. Douze ans plus tard, Élise Legrout et ses partenaires sont à leur tour entrées dans la danse, étoffant le palmarès des Vertes en s'octroyant le titre 2022-2023 en D2F au terme d'un exercice abouti, riche de dix-huit victoires, féconde en réalisations - pas moins de 82, excusez du peu - solide, très solide en termes d'efficacité défensive et seulement treize "petits" buts encaissés. Avec, en point d'orgue, un match fou, enthousiasmant, face à des Phocéennes, menant 0-2 avant d'être rejointes puis dépassées par les protégées de Laurent Mortel, dans un final à couper le souffle que Jean-Luc Godard et Alfred Hitchcock n'auraient pas renié (3-2).
Titrées et promues en D1 Arkema, les Foréziennes ont depuis obtenu un bon maintien, pointant à un remarquable septième rang au sein de l'élite hexagonale, foulant la pelouse du mythique Chaudron. Chapeau mesdames !
Si vous avez la riche idée de pousser la porte du Musée des Vertes, vous aurez le plaisir de découvrir ce trophée obtenu de haute lutte la saison dernière.
À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.
Alexandria, on peut parler d'une saison aboutie pour toi et les Vertes ?
Effectivement, c’est comme ça que l’on peut qualifier notre saison ! Bien sûr, on souhaitait prendre le plus de points possible et finir le plus haut au classement, mais il faut se souvenir que notre objectif principal, c’était le maintien. On a réussi à l'atteindre rapidement, dès le match face à Bordeaux. On est des compétitrices, le staff est exigeant, on a continué à jouer ensuite dans le but de progresser au classement. Maintenant, on aimerait terminer notre saison avec trois points pour bien clore cet exercice incroyable. Mais franchement, on peut être fière de nous.
Ça a été plus compliqué à Montpellier cette semaine... Comment tu l'expliques ?
On n’a pas vraiment d’excuses, à part peut-être la fatigue. On a joué trois rencontres en l'espace de onze jours, ce qui est inhabituel pour nous. On a fait une première mi-temps cohérente pourtant. On a deux occasions qui auraient peut-être changé la physiologie du match. Ce sont des choses qui arrivent dans une saison et malgré ça, ça ne change rien à ce que l’on a accompli cette année. On va reprendre notre match en vidéo avec le staff, analyser les problèmes que Montpellier nous a posés et travailler pour faire mieux contre Lille. Pour ce dernier match, on a envie de livrer une belle performance pour nous, pour nos familles, pour les supporters et le club.
Une dernière journée à domicile, c’est toujours bien !
Sur le plan personnel, comment juges-tu ta saison ?
C’est bien d’avoir inscrit cinq buts et délivrés quatre passes décisives, mais pour moi, ce n’est pas assez. Je suis vraiment exigeante avec moi-même. C’est ma première saison sous les couleurs de l’AS Saint-Étienne, donc on peut dire que c’est bien, mais bien, ce n’est pas assez pour moi. Je veux toujours plus. J’espère marquer ou faire marquer contre Lille, mais bon, je suis quand même contente de cette première saison en Vert.
Justement, ce dernier match, comment tu l'abordes ?
Une dernière journée à domicile, c’est toujours bien ! On va pouvoir terminer notre saison devant notre public. On va tout faire pour leur offrir un joli match et pouvoir fêter notre belle saison avec nos familles et les supporters. C’est une façon pour nous de les remercier d’avoir été présents à nos côtés tout au long de la saison. Ils ont toujours été d'un soutien précieux, même lorsque l'on a été au plus bas.
Lille étant une équipe déjà reléguée, à quel type de match vous attendez vous ?
Lille descend, mais ça ne veut pas dire que cette équipe a tout lâché. Comme au match aller, on s'attend à une rencontre avec de l’agressivité et des duels. On sait qu’elles viendront jouer ce match avec l'envie de tout donner. Ce sera à nous de rester disciplinées tactiquement et d'être au rendez-vous techniquement car ce ne sera pas un match facile. On a vraiment à cœur de finir sur une bonne note !
Expulsé samedi dernier contre Bordeaux (2-1), Mickaël Nadé a été sanctionné par la Commission de Discipline de la LFP ce jeudi soir d'un match de suspension ferme, déjà purgé, et d'un match avec sursis. Le défenseur est donc disponible pour ASSE - Caen, ce samedi (15h).
Coupable d'une accumulation de cartons jaunes, Thomas Monconduit a lui été suspendu pour le déplacement de la semaine prochaine, à Guingamp.