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Loïc Perrin, le Stéphanois

Né le 7 août 1985 à Saint-Étienne, Loïc Perrin est donc Stéphanois de naissance. Mais aussi de cœur. Comme beaucoup de gosses de la cité ligérienne, il passe son enfance à taper dans le ballon rond et développe déjà des qualités de footballeur. Il signe sa première licence au FC Périgneux puis évolue au FC Saint-Charles Vigilante, deux clubs bien implantés au sein du football ligérien. Il ne le sait pas encore mais une énorme carrière l’attend.

Loïc Perrin, le jeune de L’Étrat

Le futur numéro 24 arrive en 1997 au centre de formation de l’ASSE. Il a alors 12 ans. Discret, poli mais également appliqué et travailleur, il passe les étapes et les catégories sans jamais se défaire de son caractère jovial et humain. Des qualités qui ne le quitteront jamais et qui lui permettront de recevoir l’affection de tous ceux qui croisent son passage. Scolarisé au lycée du Tézenas-du-Montcel, il décroche son baccalauréat et poursuit de concert sa carrière au sein du club. Finaliste du championnat de France des moins de 16 ans, il est sélectionné en Équipe de France U18 puis avec les Espoirs, avec qui il remporte le Festival International de Toulon. Avant cela, en 2001, il signe son premier contrat professionnel avec l’ASSE. Qu’il ne quittera jamais.

Loïc Perrin, le joueur emblématique

Le 15 août 2003, à peine majeur, Loïc Perrin fait ses grands débuts dans le monde professionnel. L’été suivant, les Verts retrouvent la première division et le numéro 24 découvre l’élite. Alors milieu de terrain, il impressionne déjà par sa science du jeu dotée d’une qualité technique évidente. Si son début de carrière est fulgurant, il doit également faire face à de graves et de longues blessures, l’éloignant longtemps des terrains et lui forgeant un mental à part. Devenu capitaine lors de la saison 2007-2008, Loïc Perrin ne se défera plus du brassard, occupant une place à part au sein du vestiaire stéphanois. Replacé latéral droit, il prend ensuite une nouvelle envergure en tant que défenseur central, poste où ses qualités dans le placement et l’anticipation font merveille.

Loïc Perrin, le guide

Toujours capitaine, Loïc Perrin devient rapidement incontournable. La saison 2012-2013 lui permet de se placer parmi les meilleurs défenseurs centraux du pays. Un exercice plein, enfin, et un grand bonheur, le 20 avril 2013, lorsqu’il soulève la Coupe de la Ligue au Stade de France. Le trophée lui permet de rentrer dans la liste restreinte des joueurs ayant écrit une ligne au sein du grand palmarès du club stéphanois. Tout un symbole. Entre 2012 et 2017, débarrassé de ses problèmes physiques, le capitaine cumule 195 matches, soit presque 40 par saison. Il mène les Verts sur les pelouses européennes, où le club s’installe pendant quatre campagnes consécutives. Capitaine à Giuseppe-Meazza face à l’Inter Milan, il l’est également dans l’antre d’Old Trafford face à Manchester United. Le gamin qui rêvait devant les exploits continentaux de ses aînés en prend plein les yeux. Il est alors réserviste pour la Coupe du Monde 2014, puis est appelé deux fois en Bleu. À 30 ans, «Capi» comme il est surnommé par ses coéquipiers est au faîte de sa carrière.

Loïc Perrin, l'homme

Ses 470 matches officiels sous les couleurs d’un seul et même club ne suffiraient à traduire la personnalité du capitaine. Hors des terrains, Loïc Perrin est un citoyen modèle. Curieux de nature, il mène déjà des projets pour sa vie future. Installé à la tête du Club 42 Indoor, il est attaché à son territoire et fonde La Marque 42 avec plusieurs de ses amis proches. Aimé des salariés du club, il est respectueux du personnel et cimente les différentes branches de la grande famille de l’ASSE. Toujours serein, toujours d’humeur égale, Loïc Perrin est un phare pour tout un club. L’arrêt de sa carrière de footballeur n’occultera jamais son humanité.