"Un club qui mérite de se maintenir en Ligue 1 Uber Eats"
Pour clore un mercato hivernal bien animé, le coordinateur sportif de l'ASSE a présenté les deux dernières recrues : Enzo Crivelli et Falaye Sacko aux médias.
Quel bilan peut-on tirer de ce mercato hivernal ?
Loïc Perrin : On a recruté des joueurs d’expérience, qui répondent aux critères fixés et avec un état d’esprit qui correspond à notre club. On sera jugés en mai mais on est satisfaits de ce mercato. L’effectif manquait un peu d’équilibre. C’est important pour les jeunes comme les moins jeunes de pouvoir compter sur des joueurs qui n’ont pas vécu cette première partie de saison.
Saint-Étienne est un grand club. Ça l’était, ça l’est et ça le restera.
Il était temps que le marché ferme ses portes ?
Loïc Perrin : Ç'a été une période intense, la première pour moi mais on a fait le maximum. On est maintenant tous dans le même bateau. Notre réussite sera celle de tout le monde. Je suis satisfait de ce que je vois dans les attitudes, dans l’état d’esprit. J’ai l’intime conviction qu’on est sur la bonne voie.
Enzo, pourquoi avoir accepté la proposition de l'ASSE ?
Enzo Crivelli : Saint-Étienne est un grand club. Ça l’était, ça l’est et ça le restera. C’est un beau challenge pour moi qui ai enchainé les pépins. Il y a un gros objectif, celui du maintien. J'ai conscience de ma situation mais j’ai confiance en moi. J’ai connu des moments difficiles qui appartiennent au passé. J’arrive ici pour jouer, pour marquer. Je serai trop juste pour Montpellier, mon objectif, c’est Clermont.
Comment as-tu vécu ton expérience en Turquie ?
Enzo Crivelli : Ç'a été enrichissant. J’ai découvert la Ligue des Champions, la Ligue Europa. C’était une belle aventure. Je reviens en Ligue 1 Uber Eats et ça me fait plaisir. J’ai joué avec Wahbi Khazri à Bordeaux, on avait des automatismes, j’espère que ça se passera aussi bien sur le terrain. Il y aussi Paul Bernardoni que j'ai également côtoyé à Bordeaux. J’arrive dans un groupe où il y a une belle ambiance de travail malgré la situation. Je suis un joueur d'équipe et je suis là pour qu'on gagne. Pour marquer aussi bien sûr mais l'essentiel c'est le résultat final.
L'ASSE est un club qui m'a toujours fait rêver. Il mérite de se maintenir en Ligue 1 Uber Eats.
Falaye, comment se passent tes premiers pas en Vert ?
Falaye Sacko : C’est un plaisir pour moi d’être là. Je suis ici pour tout donner. Avant d’arriver, j’ai échangé avec Fousseni Diawara. On a parlé de Saint-Étienne, il m’a conseillé. L'ASSE est un club qui m'a toujours fait rêver car d'autres joueurs maliens, comme Salif Keita, y sont passés. Il mérite de se maintenir en Ligue 1 Uber Eats. C’est un grand club, qu’il soit bien ou mal classé, c’est l’ASSE. Je suis là pour tout donner.
Quelles sont tes qualités premières ?
Falaye Sacko : Elles sont d’abord mentales. Je mise aussi sur ma vitesse et ma polyvalence. Je peux jouer à droite, à gauche, dans l’axe. Tout dépendra du coach. Je fais mon travail peu importe où j’évolue. Ici, je connaissais déjà Bakary Sako, mon compatriote et je me sens déjà bien ici même si le froid me fatigue un peu après ces derniers jours mouvementés (rires).