Bakary Sako : "Des fourmis dans les jambes"
Première recrue hivernale, Bakary Sako a fait face aux journalistes à 48 heures de la rencontre de Coupe de France opposant Jura Sud Foot à l'ASSE (ce dimanche, 18h30).
À ton arrivée au club pour t’entraîner avec la réserve, imaginais-tu te retrouver devant la presse quelques mois plus tard ?
Pour être honnête, je devais m’engager en Angleterre mais ça ne s’est pas fait. Je me suis tourné vers l’ASSE pour ne pas perdre la préparation que j’avais effectué avant cela. Je ne suis pas arrivé en me disant que j’allais m’engager avec le club. L’idée est apparue, surtout en voyant la situation du club. J’avais à cœur de revenir pour tout faire pour aider l’ASSE.
Tu te sens redevable ?
Bien sûr. C’est le club qui m’a lancé en Ligue 1 Uber Eats. Je suis resté trois ans ici, trois belles années. Je me sens redevable de ce que l’ASSE, les supporters stéphanois m’ont apporté. J’ai envie de rendre la pareille. Depuis ma fin de contrat à l’été 2020, j’ai reçu des offres mais fait des choix personnels notamment liés à ma vie de famille. J’attendais la bonne opportunité.
Je suis pressé de retrouver le terrain, de donner le maximum pour l’équipe.
As-tu retrouvé un effectif touché par la situation sportive qu’il traverse ?
Même en étant derniers, les joueurs donnent tout. Parfois, ça se joue sur des détails. Je pense qu’en remettant les têtes à l’endroit, on peut sortir de là. J’ai regardé le match face à Nantes, on peut le gagner 9 fois sur 10. Des fois, il suffit d'un déclic dans la tête… Je peux apporter mon expérience, encadrer, même si ce n’est pas ma personnalité, c’est un rôle que je me dois d’endosser.
Penses-tu avoir encore les capacités nécessaires pour aider l’ASSE à se sortir de sa situation difficile ?
Ce que je peux dire, ça ne changera rien. Il faudra répondre sur le terrain, c’est là qu’on me jugera. Je me sens prêt, frais. J’ai beaucoup travaillé, ça va porter ses fruits. J’ai des fourmis dans les jambes. Je suis pressé de retrouver le terrain, de donner le maximum pour l’équipe et de sauver le club, l’un des plus grands clubs français, en le maintenant en Ligue 1 Uber Eats.