K.Théophile-Catherine : «Il y a une vraie joie de vivre»
Avant le choc de ce soir (21h) face au PSG en Coupe de la Ligue, le défenseur latéral stéphanois insiste sur l'état d'esprit du groupe pour créer un nouvel exploit face à l'armada parisienne.
Comment abordes-tu ce grand rendez-vous ?
C’est un match de coupe, c’est un peu particulier. Les matches à élimination directe le sont toujours. ASSE-PSG, c’est une grosse affiche. Ce sera forcément un gros match. L’objectif est simple : nous qualifier. On ne retiendra que l’équipe qui passera ce tour. Nous jouons un gros adversaire. Nous devrons être agressifs et jouer de l’avant. Il ne faut pas oublier les bases et ce qui fait notre force. Nous savons qu’en défendant bien, nous aurons toujours l’opportunité de les gêner.
Penses-tu que le PSG aura un surplus de motivation après avoir été dépassé au classement ce week-end ?
Le championnat et la coupe, ce sont deux contextes différents. Après la rencontre de mardi, une équipe sera en ½ finale et l’autre sera éliminée. Les calculs seront donc vite faits. Nous aurons de grands joueurs en face. Ils ont perdu samedi mais ils ont de l’orgueil. Ils voudront réagir, c’est certain. De notre part, le fait d’être troisièmes ne nous confère pas le statut de favori. Ce sont des choses qui se prouvent sur le terrain, pas en-dehors.
«Depuis la défaite au Parc, nous avons progressé»
En championnat, l’équipe s’était inclinée au Parc des Princes. La rencontre est-elle encore dans vos têtes ?
Non. Après ce match, nous avions eu une belle réaction. Depuis, nous avons progressé. Nous avions eu un passage à vide ce soir-là, mais nous ne sommes pas du genre à douter après un accroc. Beaucoup de choses ont changé pour les deux équipes. Le contexte ne sera pas le même.
L'ASSE a parfaitement débuté 2015, en se qualifiant face à Nancy en Coupe de France (1-0, a.p) puis en s'imposant à Reims en championnat (2-1). Quelles sont les forces de ce groupe ?
Il y a une vraie joie de vivre dans le groupe. Cela se voit tous les jours à l’entraînement. Il y a une réelle envie de bien faire et de se surpasser. Nous jouons tous les matches à fond, nous ne faisons pas de calculs. C’est là où se créée la dynamique collective. La clé, c’est la cohésion.