Mahdi Camara : "Resserrer nos lignes"

Comment se sent le groupe après cette coupure ?

Je sens beaucoup de volonté au sein de l’équipe. On a bien travaillé ces dernières semaines. Comme tout le monde le sait, le coach est un meneur d’hommes. Il insiste sur la confiance. Le groupe a toujours été travailleur mais il prend un peu plus confiance pour la suite. C’est bien. On travaille également pour resserrer nos lignes parce qu'on a pris trop de buts depuis le début de saison. 

Quelles seront les clés de cette deuxième partie de saison ?

On en est tous conscients de notre position au classement et on est tous des battants. On essaye de ne plus calculer les autres équipes. Il faut se concentrer sur nous et gagner le plus de matches possibles pour sauver le club. La situation actuelle me touche beaucoup, elle touche tout le monde. L’AS Saint-Étienne n’a pas sa place là où elle est actuellement.

Les recrues apportent un nouvel élan à l’équipe.

Comment as-tu vécu le changement de capitanat ?

J’ai discuté avec le staff, certains de mes coéquipiers. Je suis à l’aise avec ça. Ce n’est pas parce que je n’ai plus le brassard que je perds du leadership sur et en-dehors du terrain. C’est une grosse fierté de l’avoir porté. Je continuerai à être le même avec ou sans.

Comment juges-tu tes prestations depuis le début de saison ?

Cette saison, je pense avoir été un peu moins régulier dans mes prestations par rapport à la saison dernière mais je reste un joueur de devoir. Que ce soit au milieu de terrain, mon poste de formation, ou en défense, je serais toujours là pour dépanner si l'équipe en a besoin.

L'arrivée de recrues dans le vestiaire vous fait-elle du bien ?

Elles apportent de la fraîcheur, de la nouveauté et de l’expérience avec Bakary Sako qui est un ancien de la maison. C’est bien de pouvoir compter sur des recrues. Elles apportent un nouvel élan à l’équipe.

D'autant plus que l'équipe doit aussi composer avec le Covid-19...

Ce n’est pas facile mais la situation est la même pour tout le monde. Le virus ne circule pas qu'à Saint-Étienne. On doit faire avec. Il faut respecter les gestes barrières pour en avoir le moins possible.