Pascal Dupraz : "Il y a eu du sérieux"
Entraîneur satisfait, Pascal Dupraz a salué la performance de ses Verts en 16es de finale de la Coupe de France face à Jura Sud Foot, à Louhans (1-4).
Qu'avez-vous pensé de la prestation de votre groupe face à Jura Sud Foot (1-4) ?
Je suis très satisfait. Il y a eu du sérieux, il en fallait car l’équipe de Jura Sud avait des arguments. On a peut-être cru trop tôt que nous étions à l’abri. On a été, à un moment donné, un peu en difficulté. Aussi parce que notre adversaire a proposé un football intéressant avec des individualités qui nous ont mis sur le grill. La Coupe, il faut savoir la séduire de la première à la dernière minute. Jura Sud a su le faire et a été récompensé par un but. La suite, pour eux, doit leur rester en travers de la gorge. On a su sceller le score, c’est mérité.
Avez-vous douté à un moment donné ?
Non, je méconnais la peur, surtout sur un terrain de football. Nous avons toujours été en avance au tableau d'affichage. À 2-1, on a eu la bonne réaction. Gabriel Silva, à qui j’avais demandé de l’implication offensive, a obtenu un penalty justifié. Bakary Sako a déchiré les filets. C'est le genre de penalties qu'on aime.
Êtes-vous rassuré par la prestation d'un groupe amputé de plusieurs éléments ?
Je n’ai pas besoin d’être rassuré. C’est normal, quand vous êtes nouvellement nommé, que les joueurs appliquent ce que vous demandez. Ce qui compte, c’est qu’ils le fassent aussi dans plusieurs semaines. Pour ce qui est de l’implication des joueurs, je n’ai pas le moindre souci. Là aussi, c’est normal qu’ils le soient, c’est le travail d’un footballeur professionnel.
La priorité, c’est de gagner le prochain match.
On sent qu'un onze commence à se dégager malgré les absences de certains joueurs partis à la CAN 2021...
Pour une opération maintien, il faut vite trouver une ossature. Il y a aussi des acteurs de fin de match. Parfois, certains nous écrivent un dénouement. Ce qui compte, c’est qu’eux aussi rentrent avec l’intention de confirmer un score ou de l’inverser. Depuis que je suis là, ceux qui entrent sont impliqués.
Étant donné votre situation en championnat, ce parcours en Coupe de France est-il une priorité ?
La priorité, c’est de gagner le prochain match. C’est même une obligation même si Dieu sait qu’il est très difficile de gagner sur commande. On va travailler pendant deux semaines. Comme le temps nous est donné, on va en profiter pour doubler les séances. L’essentiel pour moi sera que les joueurs trouvent un cadre pour s’exprimer sans s’en écarter. J’aime la discipline et il faudra qu’ils comprennent où on veut en venir pour s’exprimer.