Paul Bernardoni : "Avoir une progression constante"

Qu'as-tu ressenti samedi soir après la victoire dans le Chaudron ?

J'ai joué plusieurs fois à Geoffroy-Guichard mais c'était toujours en tant qu'adversaire et je me suis souvent fait la remarque que ça poussait énormément. Quand les supporters sont avec toi, ça change tout. Je fais du football pour ça, pour vivre ce genre d'émotions. Quand tu gagnes et que tu vois tout le stade exploser, c'est incroyable. Même le plus gros milliardaire ne peut pas se payer l'émotion que j'ai vécue sur le terrain et que les gens ont vécu en tribune. Ici, il y a une telle ferveur, c'est génial !

En quoi cette victoire contre Montpellier (3-1) peut-elle être importante pour la suite ?

On a envie de vivre des émotions comme celles qu'on a vécues samedi. Ce genre de matchs aident à la prise de conscience, à se dire qu'on est capables de le faire parce que notre victoire contre Montpellier est tout sauf imméritée. Mais aujourd'hui, le danger serait de faire le match avant, d'être trop excités. Montpellier c'est fait, maintenant il faut être focus sur Clermont. 

ASSE - Troyes

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Justement, ton retour à Clermont a-t-il une saveur particulière ?

Pas plus que ça, car ça fait déjà quelques saisons que j'en suis parti mais je garde un souvenir magnifique de l'année que j'ai passée à Clermont en prêt. Ce n’est pas la première fois que je vais jouer contre un club dans lequel j’ai évolué. Je vais être heureux de retrouver le staff notamment car les joueurs ont pas mal changé.

Quel bilan tires-tu de tes premières semaines en Vert ?

Je suis très heureux. Je suis arrivé avec plein d’énergie et d’enthousiasme afin d’aider le club à performer pour se maintenir. Les choses commencent à prendre forme mais rien n’est fait, loin de là. Il faut continuer sur cette dynamique, essayer de faire encore mieux. Je le répète mais depuis que je suis arrivé, en termes d’état d’esprit et de qualité, c’est top, il n’y a rien à dire. À nous de gagner en régularité. On reste sur deux victoires en championnat mais au milieu on a perdu contre Bergerac. Il faut enchaîner des séries.

Aujourd'hui, on est vraiment au complet. On peut enfin commencer à vivre ensemble et être dans la même dynamique.

Parviens-tu à mesurer ton rôle au sein du groupe ?

J’essaie de faire mon maximum mais l’impact est général. On est plusieurs à être arrivés et il y a eu une réelle prise de conscience. Le coach le répète souvent, un club comme l’ASSE ne peut pas descendre. On est tous acteurs de cela. Je parviens peut-être plus à parler au sein du vestiaire maintenant avec l’expérience que j’ai. Le but est de gagner des matches et qu’on s’en sorte. Si on s’engueule sur le terrain (sic), c’est plutôt bon signe, c'est que tout le monde tire dans le même sens. On s'embrassera après. 

Quel regard portes-tu sur le groupe ?

Aujourd'hui, on est vraiment au complet, tout le monde est là. On peut enfin commencer à vivre ensemble et être dans la même dynamique. Ici, il y a un état d'esprit génial. En arrivant, je me disais qu'au vu des résultats, il y aurait peut-être des groupes au sein de l'effectif, mais c'est l'inverse. Tout le monde parle à tout le monde. C'est aussi ça qui fait qu'on va s'en sortir.

Quelle importance revêt ce match de dimanche ?

C'est un concurrent direct et on sait tous que le maintien passera par des victoires contre les concurrents directs. Ça nous permettrait d'enclencher une série qui serait plus qu'intéressante. Si on a la chance de revenir avec les trois points, on oubliera qu'on avait douze points et les écarts se seront resserrés. L'objectif est de mettre la pression à tout le monde. On a bien conscience que c'est un match très important. Il faut se concentrer sur soi. Le but est d'avoir une progression constante.